Forum Grand Corps Malade et slam

Construire sur du sable, rien n’est plus friable
Souvent  cette pensée me fait imaginer
A l’erreur de croire, que les rêves sont futiles
Plus le temps passe, et je me sais arable

Alors qu’en je lis de ta vie, des souffrances
Et cette impression qui transpire
De ces lignes aux mots, sans sourires
Me vient l’envie de te dire, avance

Comme une enfant, je fais des pâtés de sable,
En rêvant comme les grands de construire mon château,
Mais les autres les écrasent, impitoyables,
Quand ce n'est pas le vent de la mer qui les détruit de son eau.

Alors je cours, pleurant...
Chercher les bras de mes parents,
Mais inscrits aux abonnés absents,
Je reste là, les yeux pleurant.

Mais sur la plage,
D'autres de mon âge,
S'approchent de la petite sauvage,
De par leurs mots, leurs mains tendues, tout doucement ils m'apprivoisent...

On partage nos gouters,
Défit les vagues énervées,
On s'échange nos jouet,
Et compare nos genoux écorchés.

Ces merveilleuses rencontres,
Sorties tout droit des livres de contes,
Mes amis virtuels ou imaginaires,
Me redonnent l'impression d'être légères..

Tes rêves sont surement , un heureux présage
Te revient en mémoire  des souvenirs, des images,
Autant de jours qui t’ont construit
Il te faut maintenant, avoir confiance

Laissé l’enfance, pour d’autres défis
Vivre exige des tonnes d’énergie
Et c’est ainsi que petit à petit, s’enfuira
Les restes en toi de peurs, et de phobies

Franchir le cap, dit le marin, est un destin
Souvent s’ouvre de nombreux chemins
Alors il suffit d’en prendre le pari
Si rien n’est acquis, rien n’est jamais perdu

Le vent a cessé de soufflé
La rose nouvelle à éclos
Pour aller vers la vie

Dernière modification par nouga (22-11-2011 17:59:25)