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Tu penses a eux , qui répondaient toujours présent
Depuis le temps n'as rien changé , ils sont toujours absents
Ton sourire n'est qu'une illusion , une mascarade
J'ai vu au fond de tes yeux la tristesse cachée derrière ce sourire de façade
Je n'ai rien d'autre a faire que de déplorer ce vide
Qui te ronge et qui me donne des crampes au bide
Te voire souffrir , toi qui penses a tes absents
Est un supplice , comme une maladie dans le sang
Ces êtres chères que la mort est venues cueillir
C'est un enfer dans ta vie, je te laisse te recueillir
J'ai oublié toutes ces douleurs que tu as subis
Je les croyais parties, mais elles ont ressurgi
T'as continuée a vivre comme si de rien n'était
Mais la présence de leurs absences en toi se terrait
L'absence est une douleur, une cicatrice qui ne se referme jamais
Aucun médicament ne peut guérir le manque de ceux que l'on aimait
Le coeur et l'esprit souffre mais la vie continue
Même si c'est dans un gouffre et que l'on se sent nu
Et si chaque absence peut être différente
De notre vivant , chacun de nos morts nous hantes
Je suis impuissant devant tes larmes qui coulent a flot
je compatis a ta douleur qui me désarme , et n'ai que ces quelques mots
Qui ne sont rien , rien comme je me sens , rien...
Qu'un petit humain qui ne peut rien faire d'autre, hélas que de t'apporter mon soutien
Ce petit rien ...
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un petit rien, mais qui compte tant aux yeux de celui ou celle qui le reçoit, meme si ça n'efface pas la peine, jamais...cela donne un peu de chaleur
c'est un très beau texte tout en sensibilité, sur la douleur de voir l'autre souffrir et ne pas oublier...
(j'espère que ce n'est pas d'avoir parlé de ton texte Medhi à propos de l'armée des ombres de MJ que ça a remué tout ça)
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Non , c'est de voire souffrir les gens autour de moi en silence , la tristesse au fond des yeux ...
On croit que le temps panse les blessures Puisque nous ne sommes pas "directement" touchés , mais la réalité est tout autre ...
les absents ne meurent jamais dans notre présent ...
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De rien itess
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ton stylo reparle a nouveau
bien vu ami
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ITESS a écrit:
Merci pour ce texte.
Ce jour est le 10ème anniversaire de la disparition de mon guitariste et ami Lolo.
Comme quoi , même dans le malheur, le hasard peut bien faire les choses
Oui noug , j'le laisse aller
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Un rien ,un petit rien que tu conte avec pudeur,
Une peine meurtrie que le temps va effacer,
Une douleur que l'horloge crépusculaire va gommer
Un visage que le soleil va jaunir dans la douceur
Un souvenir que l'on garde à jamais graver dans notre mémoire,
Comme les dix commandements scellés à jamais sur les Tables de l'Epreuve ...
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