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Le roseau
Près des roseaux l'eau murmure parfois l'écho d'un rivage lointain,
Sur la pointe de leurs cheveux sombres l'écorce du ciel noir tombe
Écrase les os fragiles de mon esprit rempli d'écumes encore si sombres
Puis emporte mes restes vers ce chemin de noyade engorgé de ravins.
Comblé de vie le lac des cygnes fous caresse ma carcasse déracinée
Comme un enfant qu'on prend contre son cœur pour le bercer d'amour
Laissant crapauds et moustiques du voyage devenir la foule qui m'entoure
Dévorant ainsi mon sang et ma chair, pour mort, sans fougue, sur le bas coté.
La peur me casse les pieds, ma tige verte enfoncée comme un socle dans la vase,
Je sens les larmes de la mare monter vers ma tête dans mon cerveau en infusion,
Mon corps craquelle sous ces illusions d'effrois en devenir d'un monde sans provision,
Il ne me reste que ce rêve d'un jour sortir enfin de ce bout d'océan en cage.
F.Giret – 12 septembre 2011
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piouffff on sent le vent dans les roseaux...
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c'est très beau
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C'est très beau, en effet!!!
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