Forum Grand Corps Malade et slam

L’astre rebel joliment tresse son regard
D’un parfum fondu que j’ignore jusque-là
Loin, tout là haut, sa beauté me capture
Au creux d’une rondelle, de la main de Venus
Blonde, douce et frêle lueur transversale
Qui se découpe, roucoule et déverse ces miroirs d’ébène
Reflétant dans l’oubli les apparences frémissantes
D’un bâton divin trempées trompeuses
Sous son éclat ma plume en décadence toute-HURLANTE
Perd de sa nature obscure et hideuse.

Les pétillements urbains aussitôt l’imitent
Qu’est-ce, ces choses ridicules ?
Ah ! De folles étoiles pesantes
Dont les tentacules ne frôlent même pas l’air pur.
Les bras de l’Obscurité en sa présence
Dévoilent ses joues pour un long baiser
Leur union dans l’Azur noirci
Accouche la Poésie comme un bébé
O Rondeur inexprimée,
Apprends-moi enfin tes secrets enfuis
Je crierais pour que tu m’entendes
Sonde mon cœur ! Sonde mon âme ! O sonde mon corps !
S’y écouleront les murmures d’onde
D’onde macabre enchaînée à mes désirs
En surcroit, en surpoids, et c’est sur toi
Seule Lune que repose toute ma légèreté