Forum Grand Corps Malade et slam

Lorgnant sur le potentiel de ma rencontre
L’envie d’être tout contre
In petto me dis-je, tu es un brin pressé
Ne rien brusqué
Je lui fais part alors, des biens faits de la marche sur notre santé
Puis j’en profite pour lui glisser une invite au resto
Elle, fort étonnée
Au resto, ok

Voila donc mon fameux, art du compromis (sans chose due)
Car certes si elle n’est plus pucelle,
Elle n’est pas de celle qui s’offre au premier venu
Nous voila donc arpentant les boulevards
Il n’est jamais trop tard
La faim faisant sortir le loup du bois
Et nous ne sommes pas de ce bois  (dont on fait, oui je sais)
Nous sommes alors attirés par des néons criards

Un restau atypique, qui tombe (bien sur) à pic
En entrée, charcuterie Alsacienne
Pour ma future reine
Puis cuisses de cigognes aillées, servies avec un rosé fruité
Sous une treille ombragée
Quand le sud fait bon ménage avec l’est
La suite est souvent leste

Ayant tout deux une bonne décente
Il est temps de prendre la tangente
Car son maquillage devient fluorescent
Et je sens, que ce n’est pas le moment
Et si sa poitrine se soulève, sous son corsage échancrée
C’est que les battements de son cœur ont accélérés
Mais, je  vous l’ai déjà dit, ne rien brusqué

Un alcool de poire, vient quand même nous signifiait,
La fin des hostilités, et la porte pour s’en aller
L’air, sans être frais, est aérien
Comme notre démarche, qui c’est certain
Donne à penser, que l’on ferait bien
De s’allonger, reste a trouvé
Une chambre accueillante, pour notre teneur enivrante

Dormant à poings fermés, deux coups à la porte sont tapés
Cinq heures de l’après midi, l’hôtelier pas rassuré
Nous crie, je ne veux pas vous presser, mais
Demain je suis en congé, et j’aimerai également pécher
Et la rivière est de l’autre coté
La ou la truite argentée,
Aime à me faire, languir, avant d’être rissolée.

Notre réveil, en fanfares, pour deux soiffards
Nous découvre habillés, souliers aux pieds
L’œil vitreux, et l’haleine qui se demande, si on va la perdre
Reste la décision, faut se lever, sortir du brouillard
C’est la qu’elle me sort, et la bagatelle
Je l’a prend donc dans mes bras d’atèle
Primates en mode bonobo

Une fois dehors, nos corps, rassérénés
Nous nous dirigeons, vers l’inconnu
Notre rencontre doit’ elle avoir, d’autres imprévus
Nous répondons d’accord
Car l’imprévu, de prime abord
C’est le piment, qui lui ne ment
Jamais