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La piste finissait, comme quand la mort t’a donné rendez-vous
Il s’y était engagé, sans trop savoir où il mettait les pieds
En bout de course, en bout de ressource, alors cette piste,
Lui apparaissait, un ultime itinéraire, un horizon à découvrir
Il y croyait encore, sinon, pourquoi cette obstination
Quelque chose en lui, un signal dans son cerveau, un geste de la vie
Depuis deux heures déjà , il marchait, s’étant arrêté une seule fois pour souffler
Il n’avait rien prévu, pas de boisson pour étancher sa soif
A cette heure de la journée, c’était supportable
A la position du soleil, il estimait qu’il pouvait être entre 15/17 heures
Il s’assit parterre, pour finir par s’allonger, l’herbe était verte
Il s’endormit aussitôt, quand il rouvrit les yeux
La nuit s’était invitée, le silence donnait une impression d’éternité
Son estomac réclamait, sa vessie aussi,
Il se leva, fit des étirements, urina, puis fit les premiers pas
La piste lui offrit la chance de croiser un vieux poirier
Ce fut un instant de bonheur, que de mordre dans ces fruits juteux
La marche pouvait reprendre, la piste devenait plus étroite
Un petit cours d’eau serpentait, la vue de l’eau lui fit l’effet
D’une main tendue, celle d’un ami, celle de l’espoir
Nu, il se baigna, la fatigue disparaissait à chaque brasse
Requinqué, le moral au beau fixe, il profita de ce moment de joie simple
Trois jours avaient passés, trois jours de solitude, mais trois jours
De réflexions, d’écoute de ses envies, de ses angoisses de ses interrogations
Sa vision de la vie prenait une forme plus aisée à fréquenté
Vivre lui semblait redevenir acceptable, du mois plus envisageable
La piste, elle, donnait le signal de la fin, le paysage s’éclaircissait
Le fleuve apparut le matin suivant, une barque attendait son emprunt
Il l’occupa immédiatement, sans se poser de questions
Le léger courant l’aider, l’ailleurs n’allait pas tarder à se montrer
Ce fut d’abord le toit d’une cabane, son œil exercé avait repéré
Il stoppa à l’ endroit où le fleuve permet d’accoster
De là il marcha en direction de cette habitation
Une femme sur le pas de la porte, lui lança un bonjour
Cela fait maintenant des années qu’ils vivent en harmonie
Avec le rire d’enfants, la piste fut une étape salutaire
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Très joli voyage
"la barque attendait son emprunt"... cela me rapelle une anecdote que m'avait raconté Stoupig dont le fils descendait au Canada un fleuve encore sauvage. Un matin, ils n'ont pas retrouvé le canoé. Un indien l'avait pris: chez eux, les choses appartiennent à ceux qui en ont besoin. Alors ils ont attendus.
le Canoé est revenu à sa place un matin
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Moi je dis , écris des nouvelles , ça peut être très intéressant
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nicole a écrit:
Très joli voyage
"la barque attendait son emprunt"... cela me rapelle une anecdote que m'avait raconté Stoupig dont le fils descendait au Canada un fleuve encore sauvage. Un matin, ils n'ont pas retrouvé le canoé. Un indien l'avait pris: chez eux, les choses appartiennent à ceux qui en ont besoin. Alors ils ont attendus.
le Canoé est revenu à sa place un matin
c'est dans ce sens que j'ai ecris ce passage
merci Nicole biz
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mmagweno a écrit:
Moi je dis , écris des nouvelles , ça peut être très intéressant
merci mmag , j'en ai ecris une , , c'est vrai que dans ce texte , je les traiter comme une nouvelle mais trés resumé format slam
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Très beau texte nouga! J'aimerais bien lire ta nouvelle
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flamm12 a écrit:
Très beau texte nouga! J'aimerais bien lire ta nouvelle
pas de probleme en MP tu me donne ton mail et je te l'envoie
merci de ton commentaire
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J'aime la balade
La piste de ton texte et bien on l'emprunte et on lâche pas jusqu'au dénouement
C fort !
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MJ23 a écrit:
J'aime la balade
La piste de ton texte et bien on l'emprunte et on lâche pas jusqu'au dénouement
C fort !
merci a toi ami
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