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moi j'ai pensé à Curzio Malaparte dans son livre Kaputt est là pour témoigner.
Durant l’hiver 1942, de violents combats opposaient les armées allemande et soviétique autour de la ville de Leningrad. Pour échapper à un feu de forêt provoqué par de violents bombardements aériens, une horde de près d’un millier de chevaux sauvages se précipita dans le lac Ladoga. En dépit de la vague de froid récente, l’eau du lac était encore liquide. Mais, alors que les bêtes nageaient vers la rive opposée, l’eau se mit brusquement à geler dans un fracas épouvantable. Les chevaux se trouvèrent pris dans une gangue de glace et, le lendemain, « le lac était comme une immense plaque de marbre blanc sur laquelle étaient posées des centaines et des centaines de têtes de chevaux ».
Dernière modification par sekaijin (08-05-2019 17:28:09)
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Ah oui, merci Nouga pour ta vision optimiste !
Nous avons eu un atelier d'écriture à partir d'une (ou plusieurs) des photos d'Andy Summers, et celle-ci est une des deux que j'ai choisies. En bref, dans mon histoire, le cheval a essayé de retenir son cavalier qui voulait se noyer, mais celui-ci lui a commandé de le laisser tranquille. Au final le cheval insiste tellement que l'homme finira par rentrer aussi. Donc pas loin de la vision de Nouga...
Le lac aux têtes de chevaux de Sekaijin est moins réjouissant
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Quand tu veux t'en sortir,
Y a toujours un mec pour t'ralentir.
Quand tu veux sortir la tête de l'eau,
Y en a toujours un qui ramène ses gros sabots,
Histoire qu'tu boives encore la tasse et
Des fois qu't'en aies pas eu assez.
Mais heureusement
C'est dans les mauvais moments
Que sortent du rang
Des amitiés qui traversent le temps;
Des gens qui feront tout pour toi,
Qui y laisseront des plumes à chaque fois
Et qui t'aiment qui que tu sois.
Je rend grâce à ces gens-là .
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super mon frérot t'es un gars bien
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oui, bravo !
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Itess, ce texte n'est-il pas dans un de tes recueils? Je pense l'avoir déjà lu, à moins que ce soit très rapprochant. En tout cas tu sais dire merci comme personne.
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Impossible.
J'l'ai écrit en impro'.
Par contre, comme bien souvent dans les impro', certaines idées ressortent.
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Comme je te suis depuis longtemps, ces mots là , ces idées qui ressortent m'ont parlé.
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Alors une photo de circonstance
Dans le cadre d'une série d'articles intitulé "Et quelle était la tienne ?"
dont le but est de demander aux lecteurs d'un média national Yakut de partager leur photos de l'été.
Galina Davydova a envoyé ce texte
J’adore ma Yakoutie! Son été court nous donne des moments magiques! C’est un bonheur de courir pieds nus sur la rivière, les gouttes d’eau argentées, attraper des papillons, porter des guirlandes de fleurs sauvages, il suffit de s’asseoir sur la prairie, de... Arrêtez-vous, un moment.
C’est dommage que ce soit si court. C’est peut-être pour cela qu'il nous est si cher, notre été !"
La nature yakoute. Photo: Galina, photographe, Yakutsk. Instagram: @davydovagalina6533
Якутская природа. Фото: Галина, фотограф, Якутск. Instagram: @davydovagalina6533
A+JYT
Dernière modification par sekaijin (29-08-2019 20:32:21)
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J'ai texte qui collerait très bien.
Mais il est sur mon projet de EP.
Désolé mais il va falloir attendre.
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Hier, je re-regardais la photo proposée, et aujourd'hui je tombe sur ces phrases à la fin de la BD "Creve matin ou 999 à l'aube de rien du tout" tiré du livre de Claude Daubercies éponyme
(je laisse l'orthographe des lieux tels qu'ils sont)
" La longue odyssée de Turolde n'est pas terminée. Il a encore rendez-vous avec l'histoire de l'humanité et avec Séréta, Sylvain, Titène... Il les retrouvera un jour sur la route de Samarkande, dans la vallée du fleuve Yunan, où fleurissent toutes les fleurs du monde, à l'aube du 3eme millénaire.
La vie est plus obstinée que la mort et le désespoir"
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l’ombre hésite
voir à la fenêtre la réalité
lui donne la chair de poule
mais l’évidence est ainsi
à moins que cela soit mensonge
mais pour servir quels intérêts
on entend tout et rien
les bruits vont viennent
comme autant de tirs
qu’il se dit que l’on est en guerre
mais l’ombre doute
est ce possible
et si c’était vrai
mais faute de bruits des bottes
elle se persuade
veut y croire
alors elle se décide, approche de la fenêtre
et là le choc
la rue vide s’enveloppe de peurs
alors il faut se rendre à l’évidence
elle regarde une dernière fois
puis lentement
elle l’admet
rester confinée, voilà sa prophétie
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Une amère constatation que tu as illustré par un bon choix de photo ou une photo qui t'a inspiré de suite ton propos? Ce qui est certain c'est qu'ils vont bien ensemble, sans l'ombre d'un doute.
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Ta photo donne la chair de poule, comme la réalité dont tu parles dans ton texte
j'allais poser la même question que Maya
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oui la photo m'a inspiré
merci
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+1! Elle glace le sang cette photo, ton texte aussi...
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Tu n'es plus que l'ombre de toi-même,
Recroquevillé dans des recoins obscurs,
Portes vérrouillées, murs insonorisés;
Pourtant des sons feutrés s'infiltrent,
Des raies de lumières s'invitent;
Ecoute! Regarde! Tu n'es pas seul.
Je veux juste te dire combien je t'aime,
Où que tu sois désormais, sois-en sûr,
Les ténèbres ne pourront m'empêcher
De continuer à te parler sans filtres;
Demain, quand je te rendrai visite,
Laisse la lumière franchir le seuil!
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magnifique !
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Je travaille à mon bureau et je sens derrière moi une présence
Je perds des affaires qui retrouvent leur place étrangement
Je crois voir la silhouette de quelqu'un pendant un bref instant
J'entends des bruits ettoufés la nuit brisant le noir silence
Un matin je me suis réveillée
Au sol tous mes verres brisées
Ma vaisselle était tombée
Je ne sais pas ce qui s'est passé
Mon chat poursuivait
Des choses qu'on ne voyait pas
Mes neveux nourrissons rigolaient
Sans qu'on sachent pourquoi
Ce sont peut être des esprits
D'une autre galaxie
Ou mes proches disparus
Revenus
Mes jouets prennant vie
Comme dans Toy story?
En tout cas ils ne me font pas peur
Ils me font sentir un peu moins seule
Et quand je me parle à moi même
Je peux dire que je me confie à quelqu'un
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bravo
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Nouga, Maya, Miss
Une p'tite impro pour changer !
Ces yeux allongés luisant dans l'ombre
Sont-ils ceux d'un homme, d'un animal,
D'un rescapé de quelques décombres,
Ou ceux d'un espion intersidéral ?
Nous apportent-ils paix et guérison
Ou bien doutes, conflits et discorde ?
Veulent-ils nous faire entendre raison,
Avant que tout ici nous déborde ?
A moins qu'ils ne soient simplement
Le reflet de nos propres peurs,
Le miroir de nos manquements,
Les compagnons de nos dernières heures...
Dernière modification par SylvA (30-03-2020 16:51:32)
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A moins qu'ils ne soient simplement
Le reflet de nos propres peurs,
Le miroir de nos manquements,
Les compagnons de nos dernières heures…
c'est exactement cela
bravo
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Excellente impro SylvA!
Miss je t'imagine et je souris.
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