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Insturmentale = samplaisanter d' ART AKNID.
Au théâtre de la banalité, je suis figurant entre deux immensités.
Peut-être avais-je besoin de dire, ce qui pousse ma mentalité
A être aussi froide que la solitude quand elle se grime en tempête
Peut-être que je suis trop poète, trop dans ma tête,
Pour faire le spectacle avec trois fois rien, alors j’attrape
La lumière, je la glisse dans un sac et je pitre les faiseurs de miracle
Charlatan et alchimiste des mots, leur puissance m’anime,
Alors je les manie avec amour, pour qu’ils éclairent mes rimes.
Je transpire sur mon écrin, comme une course poursuite
Dans Money train. Bienvenus, si t’aime, ici c’est le grand 8
Mes vers sont élastiques, ma vision panoramique
Ma réalité s’exhibe dans leur voracité paranoïaque
Nos arts sont indexés, quand leurs erreurs sont citées
J’imagine qu’il faut changer les larmes en rire, se forcer à exister
Donc je suis freedom dans le background, gratté à la craie sur le monoprix
Si j’écris c’est pour le grabuge, pour grandir,
Pour graver et gravir les étoiles. Pour graver les étoiles.
J’hurle liberté pendant que cent gisent, et je parle
Comme un cinglé coincé dans une case de l’assistance sociale.
Je suis là, dans ce bout du monde, et mes larmes ne guérissent pas.
Ils ne savent pas combien j’ai mal, alors je tue ce mauvais animal
Tu peux jacter man, mes actes me guident entre enfer et Haïd
Humanoïde, fruit d’un amour sincère entre un spermatozoïde
Et un ovaire, rien ne pourras m’arracher à ça.
Je rime devant les mémoires des vagues du pays d’Ys.
Je tousse trop et je me tasse, je fume trop et je jacasse
Je pousse le truc loin, parce que c’est ici c’est mon terrain de jeu
Je t’explique les règles, on y creuse l’espace en quête de mieux
Et chaque jour on recommence hanté par l’espoir de malade
Qu’on trouve au bout, le paysage de nos dessins de mômes barges
Je me demande si tout ce monde à un sens pour vous
Parce que moi je comprends rien à ce que je vie.
Je vois qu’on souffre d’être tous dans une maison de ouf
Et leur baratin court le marathon, pendant qu’ils bouffent,
On tire sur des gosses et c’est moi qu’on enferme puisque j’en souffre.
Au final, dans le stade mondial de la question humaine
Se joue un duel entre nécessité et promesse d’avenir.
J’imagine que chacun à son rôle et que tous rêve de passer le témoin
Dans cette course contre la montre. Et malgré nos douleurs
Le jour se lève et l’astre soleil brille pour tout le monde de la même manière.
aux mots qui te coûtent et que j'écoute, je rajoute, si le doute encombre ta route, prend des chemins de traverses, des sentiers côtiers,
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je voulais citer ces vers qui me touchent pour des raisons différentes
je n'ai pas encore écouté le son, j'ai ta voix dans mon oreille de toutes façons
Pour faire le spectacle avec trois fois rien, alors j’attrape
La lumière, je la glisse dans un sac et je pitre les faiseurs de miracle
Charlatan et alchimiste des mots, leur puissance m’anime,
Alors je les manie avec amour, pour qu’ils éclairent mes rimes.
Parce que moi je comprends rien à ce que je vis.
Je vois qu’on souffre d’être tous dans une maison de ouf
Et leur baratin court le marathon, pendant qu’ils bouffent,
On tire sur des gosses et c’est moi qu’on enferme puisque j’en souffre.
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Merci tous les trois... vous êtes le trépied sur le quel je suis assis....aÏe!!!
A travers ce texte, je comprends que les mots te coûtent ce côté " hors normes " en marge de cette société incompréhensible, mais ce sont eux qui font que tu existes et de fort belle manière !!!
Tu es jeune, ne lâche pas tes rêves, avec l'âge ils ne s'étiolent pas mais ils sont étouffés par les besoins, les responsabilités...
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C'est très bon Moon et le soundcloud est super sympa à écouter.
"alors j’attrape
La lumière, je la glisse dans un sac et je pitre les faiseurs de miracle". Bravo, j'adore !
+10000
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merci Petit slammeur et MMAGWENO.
j'ai utilisé les conseils d' Alexandre Degremont sur l'enregistrement.
Dernière modification par MoonZ (04-03-2014 20:02:18)