Forum Grand Corps Malade et slam

Je reviens vers toi plutôt noir pour voir.
Accroche le casque à mon crâne ce soir.
Balance le son dans mes oreilles.
Prend le temps de monter les décibels
Pour ne plus avoir à apercevoir
Et me plonger dans l’instinct d’y croire.
Je n‘en serais que plus proche de moi !
Par ce flot tu m’tiens à flot, hors de l’eau…
La bouche entrouverte qui sert le beau
Ce soir je cris, m’écris « Marre du gris ! ».
Envole moi sur ce tapis volant,
Avoir la sensation d’être au volant,
Mais l’option altitude me permet
De percevoir d’autres latitudes
De ce sommet des lattes du Mont Lit
Qui prend l’habitude de mes récits.
J’prends en attitude sur la page,
Laisse aller ce qui a à couler
Sans retenir ce lacet d’alphabet.

Mon aiguille aujourd’hui sous la barre
Je prend le chemin de l’exutoire.
Besoin de le gerber, le transpirer,
Besoin de le noter, le transformer.
Me faufilant dans une autre forme
Cet autre ne doit plus me devancer.
Je garde le rythme puis enchaîne,
Espère encore et toujours avancer.

Tu dictes un ensemble de démarches
Bientôt tu sifflera ma démarche !
Des marchés pour des gens agglomérés
Dénommés sociétés développées.
Ce serait une belle enveloppe et
Si l’envie t’en prenait : « Décachette ! »
C’est tellement d’éléments à cacher.
Des cachettes, pas besoin c’est certain
Déjà empaqueté de tes idées.
Des cachets de plus en plus consommés,
A l’origine de ces symptômes.
Il fallait bien leur allouer un nom
Et faire de ce drame un syndrome.
A votre image créez des drones,
Pour apposer « Fabriqué par l’Homme »,
Et agir directement en somme.
Capable d’arranger et d’engendrer.
Tu te renfermes dans un deux pièces et
N’veut dépasser ton budget, dépenser.

Il faudra bien dépasser ces idées
Et redessiner une âme humaine.
Ma seule arme : un verbal en graine…

Dernière modification par Lu-Si (03-09-2013 00:01:44)