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L'embryon, poussé au sein de la matrice, joue du triangle et tintinnabule
Pour sortir vers le Nouveau Monde.
Le voile de satin, léger, transparent, se déchire, dévoilant l'héritière.
La Chrysalide s'inonde, s'envahit d'une angoisse aérienne.
A pleins poumons, l'ange gargouille de sa petite voix pleurante.
De ce feu d'artifice rayonne une étincelle de lumière.
Sensible, sur sa larme, l'Homme imprime l’éclat de ses pensées.
Laissé sans voix, un arc en ciel se prisme en écho.
Le temps passé s’est figé, au regard de la grande horloge en papier,
Le temps de conter. Et hop le temps présent est passé.
Pas de compte à rebours, pour une genèse sans fin qui s'amorce :
Il était une fois ... à la fin, un nouveau début.
Le Verbe avoir, à part être, devient Sujet de parole,
Qui se scinde en deux : le mot et la chose,
En quête incessante, d’un complément, mais pas objet.
Je suis un grain de pollen, espérant l'ouragan,
Pour ressentir couler dans mes veines, tout un amour grandissant.
Il faudra apprendre à me laisser conquérir, sans jamais me laisser faire,
Mais connaître l’envie de devenir, sans regard en arrière.
Quel beauté de devenir père, l'enfantement autorisant l'homme à être paternel !
Dernière modification par lamalice (17-02-2013 14:40:31)
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Moment attendu, moment espéré,moment empreint de l'amour magnifié, la naissance donne a la vie sa plénitude
bravo pour ce texte ami
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La naissance on l'a attendu longtemps et c'est tellement beau que sur le moment on ne réalise pas vraiment !
Après il faut profiter de chaque instant parce que le temps est fuyant et que les enfants deviennent vite grands !
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ah, la naissance a inspiré quelques textes aussi.
Je regarde tes rimes, des fois tu les mets au milieu et à la fin du vers comme dans la dernière strophe, et des fois tu n'en mets pas
Est ce une recherche ou tu laisses aller l'inspi?
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En général, je ne cherche pas la rime pour la rime ... je laisse l'inspiration venir comme elle vient, comme une bulle d'oxygêne ... !!!
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joli texte
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Eh oui ITESS, comme dans un jeu de mots mêlés, tous les sens comptent .. !!! mais quel degré de lecture t'a touché ? ...
Dernière modification par lamalice (17-02-2013 16:54:21)
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C'est contradictioire le sensuel et marcher à la baguette ou au mandrin ??? !!!!
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A partir de ce moment, Si tu es perdu dans le temps, regarde tes enfants.
Dernière modification par Réci (17-02-2013 17:53:46)
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@ Réci : "A partir de ce moment, Si tu es perdu dans le temps, regarde tes enfants." Je ne comprends pas le sens de ta réflexion ?
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Salut Denis
c'est toujours un étrange voyage que lire un de tes textes, une promenade dans le réel à la frontière de ce qui n'existerait pas si l'imaginaire ne nous y poussait pas. Un voyage mystique dans des phrases courtes pleines de sens inexplicables ou inavoués qu'il faudra trouver dans une quête des choses passées. Un voyage immobile, les sens ouverts quand les mots deviennent vecteurs d'intentions, d'invitations. Un voyage parfois difficile qui nécessite attention et réflexion mais en même temps abandon et acceptation. Aurais je tout bien compris, je ne sais, qu'importe, car j'ai aimé et tu m'as fait voyager dans l'imaginaire de mon histoire. Bravo et merci, un père ébéniste laisse forcément des traces dans les envies de créations hors des chemins conventionnels ...
Vincent V
@ Vincent, les premiers vers font appel aux signes de la naissance, à l'image associée au triangle (le pubis de la femme) par lequel il va passer. Il tintinnabule pour sonner l'envie de venir au monde, le Nouveau Monde, entre celui de la vie aquatique à celle aérienne et terrestre.
Puis la poche des eaux se percent, l'enfant contemplant la femme, devenant mère par l'enfantement. Cet instant de l'accouchement est un traumatisme angoissant, et l'enfant lâche ses cris, dû à l'entre de l'air dans ses poumons.
La 3ème strophe exprime la joie de l'Homme, devenant père par cet enfantement, ce qui se lit dans la prunelle de son regard.
Puis, la 4ème est l'expression très résumé d'une vie passé, histoire figée d'un être, qui d'un présent passe à vitesse brad V. Pas possibilité de remonter le temps, comme une horloge, alors il faut l'écrire sur le papier, comme une genèse transgénérationnelle.
La 5ème décrit le fait d'avoir un être, l'enfant, qui va devenir verbe et sujet, avec un atout supplémentaire à l'animal, atout qui est LA PAROLE, qui par un mot va désigner une chose, association entre le signifiant et le signifié.
Verbum peut se traduire par le grec λόγος, lógos, le Verbe, lui-même calque de l’hébreu ancien DBR, davar, « mot, parole, chose, ordre ».
Cet enfant, ce petit d'homme, qui va s'élever, va chercher son complément parmi les siens, les humains, complément qu'il devra considérer comme tel, comme un être, et non comme un avoir, un objet. Ceci peut renvoyer aux règles grammaticales pour accorder les participes passés, en fonction du verbe avoir ou être, avec ou sans COD ou COI.
Enfin, je conclus, je résume ces strophes ci dessus en quelques vers, en évoquant mon envie d'être cet enfant, ce grain de pollen, qui s'abreuve de l'amour pour devenir l'homme à conquérir mais appeuré puis ensuite le père de part la naissance de sa descendance.
J'espère avoir éclairé ta lanterne ... http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Mot_et_la_Chose_(Lattaignant)
Dernière modification par lamalice (17-02-2013 19:53:33)
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Oui Denis, merci de confirmer mes ressentis j'avais bien suivi ce chemin, cette épopée avec toutes les interrogations que cela suscite, avec toutes les questions et les craintes que cela suppose. Mais quel Bonheur en devenir de venir au monde et à son tour de transmettre la vie après l'avoir reçue ...
Jolie sculpture de mots et d'émotions.
Vincent V
Le mien a 14 ans. 14 ans déjà !
Je ne me vois presque pas vieillir. Mais quand je le regarde je l'ai vite compris.
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Réci, rassures toi, tu ne vieillis pas quand tu prends de l'âge et de la Sagesse comme du bon vin, mais tu exprimes tout simplement ton autorisation à ce que ton fils grandisse et prenne un jour son envol ... !!!
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