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Nos Espoirs s’écrasent sur les bords du temps
Vivre au présent sans cesse...
Laisse je ne veux pas penser à Demain
Nos rues rendent dingue les saints et les putains
Grises sont nos pensées accolées aux murs
La vie est dure, mais c’est comme ça, l’esprit pur
Le cœur fort, on est là et on s’en bat les couilles
On rap quoi, pourquoi ? Pour ceux et celles
Qui vivent là , entre la brutalité des roses et notre musique
Notre hip hop nous donne la force de tenir
Quand ça sent la merde-même, je ne veux pas mourir
On baffe le beat et en bas on nique des litres
Rimes d’onyx, je suis toxique comme une usine chimique
La nuit sous les lumières de la ville
J’erre ivre, les caisses défilent
Je pilonne au pilot ma feuille
Foncdé, je vis pour ça ma gueule
Je décolle loin du silence de l’asphalte
Prend le Mic dans ce grand théâtre
Et je crache ma rage de basalte,
Les pognes pleines d’encre,
Les écouteurs bouffés par le gros son,
Je gamberge sur ma vie et frappe comme Bronson
J’ai des doses de bombes assassines,
Je pose ce mal à l’âme et je dessine
Mon avenir loin de la merde à laquelle il nous destine
Ma foi pionce, mes proies jonchent le sol, enraciné à ce que j’écris
Je décris dans le texte la réalité d’un petit qui se bat lÃ
Se ballade et tourne comme une balle dans sa chambre
Notre réalité est toujours la même seul l’esprit vole.
Depuis la marelle, l’école, les types au sol, la colle,
Je ne connais que l’affrontement des fiertés, des mecs barges
Si je pouvais je prendrais le large, je rentrer entre les marges
Mais je suis marginal, animal en tenue de combat
Mon cœur est de titane, ma mine fait l’effet d’un ton-ba.
La nuit sous les lumières de la ville
J’erre ivre, les caisses défilent
Je pilonne au pilot ma feuille
Foncdé, je vis pour ça ma gueule
Sous le céleste, je suis dissident.
Ivre à l’alcool de l’Est-pêche, je crèche entre chatte et infortune.
Je précède mon ombre face au Levant, debout et insoumis,
Du son et un crayon, je crache le bâillon et m’évade sur sillon.
Au petit dej’, je jette ma peine comme à l’heure du crime.
Je rêve de construire avant la chute dans une salle d’urgence,
À cause de ce mal qui pèse incurable sur les mômes.
Je cours un rêve quelque part dans le lointain.
Mais les frères reviennent avec le même refrain
Il faut des thunes et pour cela ils sont près à beaucoup.
Je me demande souvent si ces rues sont la réponse pour nous
Je me dis aussi que nous pouvons construire ici, comme l’ancien
Mais c’est difficile, le temps est pressant et je ne vois rien de bien
Sortir d’ici, Ok ! Mais sans sas c’est une chute assurée ascensionnelle
Mes vertus les plus pures sont sur les lèvres d’une femme belle
Et mes mots coulent comme elle pleure dans son rimmel
Le monde est souvent dur, des fois on se dit qu’il n’est pas réel
Pourtant pour cette presque réalité beaucoup sont près à tuer.
Voler sur un tapis devrait me permettre de devenir une célébrité.
La nuit sous les lumières de la ville
J’erre ivre, les caisses défilent
Je pilonne au pilot ma feuille
Foncdé, je vis pour ça ma gueule
Je redescendrais jamais, car je ne dois pas flancher réalise-ça
Nous sommes tous pris dans un monde qui refuse de voir sa merde lÃ
J’aboie comme un putain de clebs! Le quartier rumine de l’herbe
On attend que le soir tombe ou on n’attend plus en prenant du ferme
On se déforme dans le fond des bouteilles et le fond des poches
Est si vide que nos yeux deviennent humides et la colère décoche
Le schlass ou est-ce la peur de ne pas survivre ? Jamais prêt des cieux
On passe sur l’essieu un temps fou, et on rêve d’objet précieux
Mais notre silence est comme un cri si violent pour l’enfant derrière
Le mur de la chambre. On devient exactement comme des pierres...
Des pierres dans un putain de ravin, train sans frein
On se dessèche dans nos certitudes que demain n'est qu’une fin
Triste et sans rêve on se traîne dans ces rues où tant sont passés.
C’est glaçant et bien qu’on collectionne les merdes, on est coursé
Par un besoin de récidive, un besoin qu’on appelle survivre.
Alors ne fait pas chier ! Je dois me rendre ivre
Et si la faire souffrir me fait encore pire , je dois prendre ce chemin
Car mon esprit est comme un assassin qui porte une arme en main
Il n’a besoin que de se donner du sens et faire la pire chose qui soit
Parce nous serons de toute façon montrer du doigt.
Alors dans un cauchemar éveillé on n’aspire qu’à s’endormir
Pour oublier que nous sommes juste des enfants entrain de mourir.
Salut Moonz
Comme toujours, touchée en plein coeur par ton texte....
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Bonjours MoonZ ! Toi non plus tu n'es pas au mieux de ta forme ! Je ne parle pas de ton texte évidemment ! Toujours plein d'images !
Mais il y a des enfants qui vivent et s'amusent, qui crient et qui rient !
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un texte percutant qui invective l'espoir avec quelques images trés juste
bravo ami
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