Forum Grand Corps Malade et slam

je partage ce texte de mon blog, il est un peu bizarre...

L’aube rouge sang dévale l’azur.
Mon cœur se délecte, ma tête s'abrutit.
Tes mots comme des morsures me hantent.
Sais-tu pourquoi tu te bats ? Au Stop !
La vie dérive, yeux absents, dans l’ombre.
L'affolante décharge de matador sur le col
Des taureaux moribonds, parcourt la fureur des villes.
Elle brode des larmes amères de ne connaître l’amour
Sur le battement des semelles, rythmique maladive
Les enfants grappillent du temps à la flétrissure devant les vitrines.

L’aube sublimée des poètes est morte née, bien avant tout ça.
Les critères des vivants font de moi un étranger à leur ballade sinistre.
Je me désincarne dans le désenchantement des productions.
Et devient dans la profondeur l’image bestiale du Minotaure.
Dévoreur de chair, j’aime la douce panoplie d’elle qui s’effeuille
Et la poésie animale des jouisseuses. 

Je m’en moque, moi. Moi je ne sais pas. Je fais moi la viande.
Je suis désir, je suis plaisir, je suis vampire. Je suis rance et malade.
Et je me pétrifie… Je deviens silence et spasme.
Et dans la cruauté des voyages usés je comate dans le souvenir
D’un cosmonaute en perdition attisé par ma brûlure.

L’once d’une vie.
L’ombre d’une vie.
L’ombilic et la mère.
J’ai tout oublié.
Je ne suis qu’une aliénée.
Je ne suis qu’un gros nom sous le Préau.
L’once d’une vie.