Forum Grand Corps Malade et slam

j'ai voulu ecrire un texte RAP, lisez le comme tel


Voila du cliché, qui fait la renommée des quartiers et autres cités.
Enfin des endroits ou vous ne mettez jamais les pieds
Attention ça va déménager
Nan ne faites pas vos valises
C’est une expression, en guise
Comme on dit quand on nous les brise

Ils tournent en rond à quoi bon la motivation
Ici tout sent l’oubli, le vide et l’ennui
Jamais vu la mer, mais vu de très prés les soucis
Les tracas qui font des aléas une galère quotidienne
Peu à peu un sentiment de haine
Ce n’est pas l’absence de solution,
Juste une question de motivation
Et ne leur parler pas d’ADN ça leur ferait de la peine
C’est ainsi que naissent les différences, et du mot chance
Il faut savoir en saisir toutes les nuances
Parait que c’est comme ça pour la quintessence
L’élixir qui donne la fragrance

Mais de l’odeur ils peuvent vous en causer des heures
Celle de leur frère de leur sœur
De la capacité à essayer de faire son beurre
D’oublier les peurs, cracher sur les pleurs
Et sentir leur cœur se durcir comme un roc
Seule façon de tenir le choc
Et si l’ironie fait son nid, ils s’en moquent
Ici ne se vit pas comme un pari, mais au travers des blocs
Alors question alibis ils gèrent le stock
Ils n’ont pas largué les amarres
Simplement un peu mare
D’être à l’index qui crée les complexes,  alors ils s’arrangent avec le sexe

Avec l’humour ils ont signé un pacte, personne ne paye à l’entr’acte
C’est leur indépendance qui donne la cadence
La rue les a faits autodidactes
Chaque jour ils en mesurent l’impact
Même si a l’évidence leur patience sous influence
Prends souvent des allures de souffrance
La tchatche prend alors le relais
Avec elle ils assument, nous enfument,
Ce sont les valeurs du bitume
Et pour le son ils montent le volume
C’est ici et pas ailleurs
Demain ne change pas son refrain, c’est pourquoi au mot fin
Ils en rient tous les matins