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Un astre mort.
Les histoires disent que le monde est né d’une explosion de vie, il m’arrive de croire que c’est l’explosion d’un astre mort.
Cet univers est un jeu de construction unique où se distille la parole sage en voie de perdition.
Mondes heurtés et cœur Sidéral métisse, comme beau entre lumière et ténèbres je lève mes yeux toujours vers le ciel comme un gosse à grosse binocle qui rêve de tenir la lune dans sa poche.
Dites-moi vous vos rêves étoiles immobiles, contez-moi vos souvenirs lointain. Votre Aura qui perce l’espace temps, pour donner sens à la course de nos premiers marins.
Le monde est un soupire de Dieu, un souvenir vieux, presque fossile dans le manège de la galaxie. Le monde tourne et la galaxie danse... et l’enfant compte les constellations en leur donnant des noms de chimère. Alors est-ce un rêve, le temps qu’elle traverse les éons cette prose aura perdu son sens et personne ne chantera là -bas ma chanson.
Le bleu du ciel et le blues d’un homme s’accorde la nuit. La nuit est royaume de Dame Sélène, mon cœur est arraché à la fleur volcanique de la Lune mère des monstres égarés. Les anges sur terre, préservent la mémoire immense de nos Anciens couronnant roi de nos philosophies des poètes rêveurs. Souvent l’immensité semble égale au microcosme de nos êtres errant entre mer et ciel. La Terre cette bonne femme douce et de cuivre comme d’ébène arrachant la vie à l’argile pour donner sens spirituel à l’Humanité est ma vocation. Je respire la terre, je mange la terre, je fume la terre, je frappe la terre, je m’habille de boue et de nuit comme un rhinocéros pour garder férocement les miens, mes satellites, mes guides, dans mon ciel irréel, mais dépendant de la réalité.
Je tsunamise tout pour humaniser Tout. A chaque craquement de feuilles, à chaque changement du vent et sous le Soleil pouvoir intemporel, mes lyrics deviennent spirituels, vodou couvert de sang d’encre, je danse avec la nuit d’encre et porte ma voix haut pour soupirer avec le calme de l’astre Lunaire, Grave dans l’air des lettres de feux, maniant le sabre sombre des arts antique du calligraphe, je suis dans la Densité de la ville, un fantôme qui erre en quête d’un sens au souffrance d’un nombre toujours trop grand de gens. Mon ombre côtoie les eng’ et si je suis dans ma carne apaisé à cet instant c’est que j’ai unie corps et esprit, cri et espérance. Aspirant à la conscience ma vie est une lance traversant l’ère avec pour cible l’avenir et le temps sombre émissaire de la mort qui hurle. Sirène foudroyante aux yeux de l’enfer, je délibère avec les astres du ciel, je suis là parmi des frères et la sensation de me dresser plus fort que les montagnes, plus irrésistible que la rivière coulant vers l’océan, je dématérialise ma douleur et crible de mille éclats d’océan l’armure de fer de leurs armées désincarnées.
Mais la paix est-elle avec toi, mec garde ça fort en toi, la paix dépasse dans bien des contextes la fureur amère d’un gosse en guerre avec sa tête. Le monde est un brasier, souvent assourdissant, il semble meurtrier et dur avec nos espoirs les plus vrais. Pourtant, qu’importe le sang versé l’homme perpétue la vie et tue sans répit. Insoumis à la folie de leurs profits sur des cimetières et des terres déchirées, je parle clairement pour faire entendre le cri de cette Terre qui porte mes pas et souffre de nous savoir incapable de prendre la mesure de la force qui nous relie, nous rallie, nous répare et nous construit. C’est sans doute le calme avant la tempête, ou le silence qui bouillonne avant le souffle de l’explosion.
Je suis entré dans ce cirque le cœur intact, petit tout et c’est si facile. J’aimerais avoir assez de choses à dire, pour transpirer l’espoir, porter loin mon regard, dire là -bas il y a notre histoire. J’aimerais avoir de la magie dans mes mots faire des rires et des larmes et avoir assez de force et de courage pour faire face aux armes. A l’aube de ma vie j’ai perdu la foi. Ici nul ne dure assez pour croire dans ses choix. Je ne suis que bruit dans la fureur. Je ne suis que souffle dans le tourment. Mes yeux veulent pleurer, mon âme s’évader…Où vont nos esprits, hein ? Là -bas où serons-nous ? Ici, je voudrais croire en l’intensité des gens. Mais le silence est si dur, et mon cœur est tel le vent ; je vais souffler dans le ciel sauvage et pur. Je suis l’ombre de l’oiseau soir, mais au jour nouveau, Je me dissipe et dans l’étendue blanche, je dessine des instants d’épuisement, planté devant l’océan.
Dernière modification par MoonZ (27-06-2012 11:51:04)
C'est super, plein de poésie. Rempli de doutes et d'espoir. Passé et à venir !
Un seul bémol, mais c'est mon côté ringard : le mot "mec" dénote dans le contexte ! Mais.....
C'est la lutte finale, groupons nous ....
Bon ... Je suis pas tout jeune non plus alors veuillez me pardonner !!!!
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"Le monde est un soupire de Dieu, un souvenir vieux, presque fossile dans le manège de la galaxie. Le monde tourne et la galaxie danse... et l’enfant compte les constellations en leur donnant des noms de chimère. Alors est-ce un rêve, le temps qu’elle traverse les éons cette prose aura perdu son sens et personne ne chantera là -bas ma chanson."
J'adore ce passage tout particulièrement.
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Mon passage préféré est le même qu'Itess.
Il y a, comme tjrs avec toi, de belles images, même si je préfère quand tu écris en rimes.
Mais ce qui me bloque ce sont les passages un peu trop égo trip qui s'accordent mal avec ce texte. Ex: "pour donner sens spirituel à l’Humanité est ma vocation"...
Sur la forme c pas mal mais je trouve que c un peu trop dense. D'ailleurs le beat est trop court et à la fin ça fait bizarre.
Il s'agit là de critiques une fois de plus perso... Comme d'hab, t'en fais ce que t'en veux.
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bon je sais c'est un peu étrange mais j'essaye juste des choses, en tout cas merci pour le temps pris.
et comme d'hab' je continurais à m'améliorer. Schuss les mecs
Moi je réitère, c'est pas un slam, c'est pas une poésie, mais c'est plein de charme pour un vieux. Lol. L'hôpital qui se fout de la charité.
Des fois tu te barres dans des délires limites scabreux, dans lequel j'ai du mal à te suivre, mais là je t'ai pas lâché. (les basques). Bon y'a bien quelques trucs que je ne comprends pas, mais est-ce ta faute si je suis inculte. Lol.
Bon les autres aussi ont aimé des images un peu envolées, des mots qui suintent le lyrique.
Mais merde qu'est-ce que j'ai ce soir ! C'est de la faute à Alex avec ses histoires ou de Ricow, avec ses conneries je sais pas si je ferais encore confiance à une femme.
Désolé Moonz, je m'égare. Allez refait nous un truc de ce genre sans te perdre.
OUI ! Nicole !
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