Forum Grand Corps Malade et slam

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#1 12-06-2012 15:45:44

lamalice
Maître des fans
Lieu: Charente
Date d'inscription: 03-11-2007
Messages: 2522

Echange épistolaire

Voilà, je vous propose de commencer une lettre écrite à une personne, et le but est de faire voyager ce courrier, un peu comme les nains dans le film "Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain" .

A vous d'être original, de détailler des scènes, de nous faire deviner où l'expéditeur va envoyer sa lettre.

Impératif quand même vous devez prendre en compte que le dernier post, la dernière lettre vous est adressé. Vous devez lui répondre, imaginez qu'il voyage ou que vous voyagez ... 

En cas de plusieurs réponses à une lettre, c'est la première qui la suit qui compte et à laquelle vous pourrez répondre et ainsi de suite ... et n'oubliez pas de la timbrée !!!
.


" Ma chère et tendre,

Je vous écris du front où ce matin nous avons avancé vers l'ennemi. Cela n'est pas la joie,  tous les jours, mais je pense à vous et quand l'occasion nous donne du répit, je prends ma feuille d'aquarelle, et dessine ce que mon esprit veut bien me donner.

Vous savez mon attirance pour les tableaux vivants, mais loin de moi, je ne vous ferais l'affront de vous adressez un tableau de ce que mes yeux voient ici bat. C'est terrible, tous ces hommes qui s'entre-déchirent, mutilés, blessés, et crient leur retour auprès des leurs.

A l'heure où je vous écris, la plaine si verdoyante de notre chère contrée, n'est plus qu'un amas de trous d'obus, de traces de chars, et dans le ciel, les oiseaux de fer larguent leurs fientes.
Elles puent, pullulent et nous empoisonnent nos vies. Tels des charognards, ils tournoient sans cesse, et la nuit, en migration géante, leurs cris hantent nos rêves.
Les traçantes éclairent le ciel tel un orage incessant, et les batteries répondent à leurs chants détonnants.

Le ciel a beau nous arroser, sans cesse, depuis quelques jours, mais il n'arrive pas à délaver ces sales couleurs tristes et moribondes.

Mais rassurez vous, je suis sur le point de quitter ce champ de bataille, où soufflez n'est pas jouer, et rejoindre la douce plaine de Millau, où du viaduc, un brasseur d'air géant viendra nous chercher et nous mener vers une direction inconnue pour l'instant.

Alors avant de partir, je vous dédie pour l'amour que je  vous porte et décrit ce tableau vivant que j'ai commencé à poser sur ma feuille d'aquarelle, dans l'attente d'y mettre quelques couleurs plus chatoyantes que notre pain quotidien et de vous le faire parvenir par plis express :

Assise à la terrasse du café de l’Ecluse, une jeune femme, chevelure blonde sur la nuque, les oreilles cachées, évoque à sa classe le conte  de « La Marinière ».
Elle en a retrouvé trace sur un vieux parchemin déniché dans la vieille malle aux souvenirs, dans le grenier de la vaste demeure familiale, et lui a été transmis par son arrière grand-mère paternelle :


    Par un jour d’été, Clémentine, debout sur la barque, le visage grave, anxieux, les bras tendus le long de son corps de fillette frêle, les poings serrés, lançait un regard inquiet vers la rive.

    Son frère Mathieu menait  la barque pour accoster vers la péniche. D’un regard dur, les sourcils froncés, il avait hâte de repartir.
Dans la précipitation, ses gestes étaient précis, il voulait aborder pour accueillir le gamin au bord arrière de la péniche. Ce dernier, petit ami de Clémentine, était prêt à sauter sur la barque.
Le visage effacé, il était apeuré par … difficile à dire, rien ne transpirait, pas un mot ne sortait,…

    Quant à Armand, juste en dessous du garçon au visage effacé, il était  accroupi sur la barque arrimée à la péniche. Comme figé d’une peur bleue, il était impatient de se glisser dans l’autre barque, sous une couverture, pour se cacher,…

Ils ont vu quoi … personne ne veut le dire !  Juste une idée en tête, ils voulaient partir, se sauver de ce lieu, ramer à toute allure, en marche arrière,… pour remonter l’histoire, le lit du fleuve calme, trop calme, …

Une rumeur courait le long des berges, qu’une mère, - surnommée La Marinière -, en 1295, avait phagocyté sa progéniture, … la faim ayant envahie le pays, la peste noire  décimée le bétail, et une inondation sans précédent noyée les cultures environnantes.
Bien des notables avaient essayé, en vain, de part les temps,  de fouiller les maintes archives policières, municipales, ecclésiastiques…, pour retrouver l’origine de cet fabliau.
Tous se sont cassés les dents, des documents étaient abîmés, des pages arrachées, voire disparus mystérieusement.

                Depuis l’Histoire rôde toujours dans ce pays de Cocagne ! Le soir, à la veillée, les grands-mères racontaient cette mythologie locale, à leurs petites descendances…
Affabulation ou véracité, quelque chose meurtrissait de peur le club des quatre. Pourtant chaleureux et vaillants, Mathieu, Clémentine, le gamin au visage effacé, Armand, voulaient fuir.

Soudain, une ombre, « une fumée », translucide narguait les eaux troubles du fleuve. Elle volait, rôdait, au dessus des quatre gamins…
La mamie d’Armand lui avait raconté que le démon aurait possédé la progéniture pour que sa mère, - La Marinière -,  meure empoisonnée.
Cette vision éclairait son imaginaire et d’un coup, Armand s’est blottit, plus recroquevillé que jamais, sous la couverture, … fermant ses yeux, … mais l’image restait inscrite sur le grand écran blanc de ses paupières closes.

« Nous sommes à la veille de l’anniversaire de la mort de La Marinière » se rappelait t’il.

Les secondes paraissaient une éternité, mais il sentait les remous des coups de rames, faire tanguer la barque, remontant le courant. Puis, elle est repartit en marche avant toute, « direction La Cabane Aux Pilotis » annonçait Mathieu, le barreur, « ….là bas vers le village …», pensait Armand,  «…, non loin de l’Ecluse ! »…

Barbouillés par l’Esprit de La Marinière, les quatre « chevaliers » glissaient, glissaient encore sur l’eau calme du fleuve pour rejoindre leur repère sécurisé.



Peut-être allez vous penser que cette scène de vie est triste, mais loin de moi, je ne veux vous sentir le torrent inonder vos tendres joues, si fragiles, et si douces.

Bientôt, nous nous rapprocherons, mais là, je dois vous laisser pour faire mes quelques bagages, et à l'heure où vous lirez cette lettre, je serais dans les airs.

Pendant que j'y pense, assurez vous de transmettre par écrit à qui vous savez, mais dont je n'ai l"adresse pour le lui donner de mes nouvelles.

PAr l'amour que vous me donnez pour supporter ces tranches de vie si horrible et horrifiante, je vous baise la main, en m'agenouillant devant votre beauté charnelle. Cette seule idée de vous imaginer m'aide à transgresser la vision d'horreur de ce champ de bataille...

                                                              Votre cher et tendre Augustin."

Dernière modification par lamalice (12-06-2012 15:58:04)


Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple:on ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux.  L'essentiel est invisible pour les yeux,répèta le petit prince, afin de se souvenir.
C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.

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#2 12-06-2012 18:44:00

ITESS
Maître des fans
Lieu: Ici & ailleurs
Date d'inscription: 07-07-2011
Messages: 35264
Site web

Re: Echange épistolaire

C'est une super idée.


Tantôt Roots...
Tantôt Street...
Toujours Massif

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#3 12-06-2012 18:46:09

lamalice
Maître des fans
Lieu: Charente
Date d'inscription: 03-11-2007
Messages: 2522

Re: Echange épistolaire

Ben va zy lance loi, la lettre attend une réponse, l'idée serait qu'à chaque lettre, il y ait un voyage, comme pour faire le tour du monde au fur et à mesure des réponses ...


Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple:on ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux.  L'essentiel est invisible pour les yeux,répèta le petit prince, afin de se souvenir.
C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.

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#4 12-06-2012 18:49:40

ITESS
Maître des fans
Lieu: Ici & ailleurs
Date d'inscription: 07-07-2011
Messages: 35264
Site web

Re: Echange épistolaire

Laisse-moi le temps de me calmer.
Jérémy aka Tricks m'a mis furax.
J'suis donc pas d'humeur pour répondre correctement.


Tantôt Roots...
Tantôt Street...
Toujours Massif

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#5 12-06-2012 19:14:36

nicole
Nounou du forum
Lieu: charente
Date d'inscription: 20-12-2006
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Re: Echange épistolaire

Il faut respecter l'époque?

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#6 12-06-2012 19:22:41

lamalice
Maître des fans
Lieu: Charente
Date d'inscription: 03-11-2007
Messages: 2522

Re: Echange épistolaire

peu importe, tu es libre de répondre comme tu le veux dans la mesure où il y a du sens entre les lettres ... l'imaginaire fait la suite ....

Dernière modification par lamalice (12-06-2012 19:23:09)


Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple:on ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux.  L'essentiel est invisible pour les yeux,répèta le petit prince, afin de se souvenir.
C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.

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#7 13-06-2012 10:49:53

nouga
Maître des fans
Date d'inscription: 24-05-2009
Messages: 40793

Re: Echange épistolaire

Voila ma lettre, j'éspere que d'autres suivront

Votre lettre mon cher Augustin m’a procuré une émotion rare. J’étais loin d’imaginée vos  atroces journées, et votre sentiment d’abandon de la part de la Nation.
Surtout des hauts gradés qui  prennent des décisions abracadabrantesques au détriment de votre corps défendant.
(Bien sur je ne connais rien de la guerre, jeunes femmes nous sommes maintenues dans un cocon qui nous étouffe. Chez les sœurs les journées sont routinières entre leçons de coutures, cours de cuisines et autres tâches ménagères)

Il m’incombe de vous informer, que votre mère décline et a vraiment mauvaise mine. Sa lassitude se lit sur sa face ravinée par la douleur de votre absence.la mort de votre frère au front a été cet accélérateur particulièrement néfaste a son rétablissement. Elle erre comme une âme en peine, se désintéressant de tout, je l’a sens au bord du gouffre, aussi je m’emploie à resté auprès d’elle 24h/24h.

Je t’avoue que l’histoire du Conte de la Marinière ne pas passionnée outre mesure, non pas que j’y sois insensible. Mais vois tu ces heures si dures, ou le pays est a feu et a sang me préoccupe au plus haut point.
Quel avenir nous est réservé mon cher Augustin, voila mes interrogations prioritaires.
Sache bien que j’attends la fin de cette guerre comme une délivrance, ton retour me poursuit même en rêves. Je nous vois avec nos enfants futurs dans notre gentilhommière, menant une existence calme et rassurante.

Je vais devoir te quitter pour aujourd’hui, mon père au château a besoin de moi, en effet je suis sa secrétaire particulière maintenant. Il me l’a demandé, en insistant sur le fait que l’on n’est jamais si bien servi que par les siens. Il m’aurait été mal venu de refuser et d’occasionner ainsi une peine supplémentaire depuis la mort de notre mère.

Mon amour songez que vos tracas sont les miens, je prie pour vous en demandant a la vierge Marie de veiller sur vous
Je vous aime plus que ma vie
Ton Eugénie adorée


"les états d’âmes sont des lapsus incertains"

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#8 13-09-2012 09:07:04

lamalice
Maître des fans
Lieu: Charente
Date d'inscription: 03-11-2007
Messages: 2522

Re: Echange épistolaire

Eugénie,

Bien brièvement, la fin de la guerre devrait bientôt s'annoncer, mais en attendant, laissez mère dans son état, comme la Marinière, elle devrait bien vite s'essoufler... Elle mérite, malgré tout le mal qu'elle nous a fait endurer, le repos à la vie éternelle... cette marâtre au coeur de marbre, ...

Bien à vous ma chère,...

Votre Augustin en Catalogne ...


Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple:on ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux.  L'essentiel est invisible pour les yeux,répèta le petit prince, afin de se souvenir.
C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.

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#9 09-02-2014 21:08:28

Baboufly
Accro au forum
Lieu: Toulouse et Partout Ailleurs
Date d'inscription: 06-02-2010
Messages: 461

Re: Echange épistolaire

Mon Tendre Augustin,

Le temps a passé, je pense que nos courriers ont du se perdre dans les tranchées.

Je suis peinée de devoir vous apprendre le décès de votre mère. Nous l'avons veillée et les toutes les femmes du village ont chantés. A présent elle repose en paix près du cyprès dans votre village adoré. J'ai planté sur sa tombe deux sortes de pivoine, des blanche et des roses. En effet, ces derniers temps elle voulait des pivoines dans son jardin mais la bouture n'avait pas pris. C'est donc un dernier hommage que je lui rend. Je voudrais vous couvrir de baisers pour vous consoler dans cette épreuve même si je sais combien votre relation avec elle a pu être conflictuelle.
Ici la vie s'écoule lentement, votre abscence est un tourment. Il y a beaucoup de travail au chateau et la météo nous a causé des soucis, il pleut dans le grand salon. Mon père est bien trop mal en point pour monter sur le toit, c'est donc moi qui le ferais. Rassurez vous pour l'occasion, j'oterais mon jupon et mes souliers crotés. Je mettrais l'habit du palefrénier.
J'aimerais sentir votre odeur près de moi, sentir vos doigts posés sur mes hanches et vous entendre jouer de la flûte. En attendant de vous lire, sachez qu'il n'a pas une journée sans pensées pour vous. Revenez à moi au plus vite en bonne santé.
Bien à vous, votre Eugénie.


Babou. Apprentie écrivine.

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#10 21-11-2014 19:00:35

Maya
Maître des fans
Date d'inscription: 27-10-2014
Messages: 12692

Re: Echange épistolaire

Le temps passe et plus de nouvelles de vous mon tendre ami depuis de longues semaines. La peur au ventre je prie pour qu'il ne vous soit rien arrivé de fâcheux. Pour moi la vie s'écoule paisiblement  malgré les multiples tâches qui me sont assignées. Ainsi depuis quelques jours j'aide la postière à retourner les lettres égarées. Me croirez-vous mais il s'en trouve de toutes les sortes, petites ou grandes enveloppes, parfois parfumées ou agrémentées d'un sceau, à l'encre noire ou violette ? Non que je pousse l'indiscrétion jusqu'à les ouvrir mais, malmenées par les voyages incessants, il leur arrive de se déchirer et de libérer leurs missives. Nous les réparons autant que faire se peut avant de les retourner à leurs destinataires sans doute inquiets comme moi. Les origines ou destinations lointaines ou insolites m'apportent cette part de rêve dont ma vie quotidienne est si lamentablement dépourvue. En attendant d'enfin vous lire , je partage avec vous cette distraction somme toute innocente qui m'est d'un grand réconfort. Si vous le voulez bien en voici un exemple :


« Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles. » Max Frisch
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"L'imagination est plus importante que le savoir." Albert Einstein

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#11 21-11-2014 20:13:35

nouga
Maître des fans
Date d'inscription: 24-05-2009
Messages: 40793

Re: Echange épistolaire

Depuis des lustres , d'autres disent simplement des lunes, il pleut, il pleut sans arrêt, et les tranchées sont devenues rivières.
N sachant nager, j'ai coulé, me voilà en purgatoire n'ayant pas réussi l'examen du ciel. En effet j'ai buté sur la question, y a-t-il une vie après la mort.
J'ai donc des millénaires pour trouver une réponse, ce qui me laisse du temps pour penser a vous.
j'ai présent a l'esprit votre corps, je me souviens de nos étreintes, avec ce souvenir je peux tenir l'éternité

je vous serre contre moi  votre amour mon amour love


"les états d’âmes sont des lapsus incertains"

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#12 27-11-2016 12:29:08

Maya
Maître des fans
Date d'inscription: 27-10-2014
Messages: 12692

Re: Echange épistolaire

Les mauvaises langues vont bon train, alimentées par votre long silence.
Depuis longtemps rentré au pays, vous auriez émigré volontairement.
Sans regrets vous auriez entamé une autre vie à l'autre bout de la France.
Me voilà bien en peine, moi qui vous attends, éloignant les amants.
Me répondrez-vous enfin, si cette lettre trouve votre adresse, par chance ?
Je peux tout entendre, tout pardonner, mais cessez ces tourments !
Me permettrez-vous de tourner la page ou me laisserez-vous en errance ?
Rassurez votre nouvelle amie, je ne vous cherche plus dorénavant.
Mes illusions envolées, je veux croire encore à de nouvelles romances .
Prenez enfin votre plume et scellons notre désunion définitivement.


« Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles. » Max Frisch
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"L'imagination est plus importante que le savoir." Albert Einstein

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#13 27-11-2016 13:49:03

nouga
Maître des fans
Date d'inscription: 24-05-2009
Messages: 40793

Re: Echange épistolaire

au ciel , les voix  sont omniprésentent, souvent j'attend le soir pour entendre la votre. Votre force de caractère me rassure , car votre volonté est restée intact, de ce sillon que nous avons tracé, afin d'avoir une vie qui corresponde à notre idéal Bien sur étant seule à présent il  vous faut puiser des motivations essentielles, et je sais car j'imagine que ce ne sont pas toujours des priorités , le fait d'avoir à se lever le matin avec la foi du charbonnier.
Néanmoins, l'avenir un jour sera vous rendre justice, en plaçant sur votre route un mari , auquel vous pourriez un peu vous reposez  de ces tracas quotidien.
Ici le temps est une notion abstraite, mais  ma mémoire reste intact, mon souvenir bien réel, quand nous allions à la rivière , ou nos après midi avaient le parfum de l'amour.
Mais il est temps que je vous laisse, vous avez tant  à faire.
Sachez que je veille sur vous, avec tendresse
bien a vous
Edouard

Dernière modification par nouga (27-11-2016 13:49:28)


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