Forum Grand Corps Malade et slam

UN  SOLDAT...

Musique

Je lis dans l’œuvre du temps
Que l’homme craint le vent changeant
Mais que de hauts esprits visionnaires
Sont capables de conduire le chant révolutionnaire
Vers une nouvelle ère humaine.
C’est un Cycle sans fin contraint et élève
L’Homme au sommet de la chaine comme de la haine.


Le corps d’un homme mort sur le côté, je dis un homme
Mais n’est-ce pas un enfant que je vois dans mes rêves
Son ombre me suit partout, le fantôme me donne une direction
Je voudrais que ce soit moi, parfois qui soit mort ce soir là.
Mais il est mort et je dois vivre avec ça, ma tête est un enfer.
Depuis des nuits je ne dors pas, ce gamin est partout.
Et déjeune avec moi, dans le miroir et le soir sur le toit il erre
Comme un putain de chat mais ne parle pas, ne dit rien
Ce gosse est en moi comme une morsure de coutelas, une cicatrice.
Dois-je vraiment aller où pointe son index, je crains de n’avoir le choix.

Ma vie à dû s’arrêter à un moment.
L’éclair fut si bref comme dans un rêve.
Ma vie à dû finir comme ils avaient décidé
Comme celle que j’ai prise noblement.

Mon sang boue encore cette nuit, la sueur au front je dois tuer encore
Mon sang est ma matière première elle me donne la vie et je l’arrache à l’autre.
Savent-ils que ce n’est pas un choix de vie, c’est la vie qui veut ça.
Marcher des kilomètre comme Sinatra ne me parle pas, et l’usine à fermer
Je veux beaucoup d’argent et de l’or pour briller plus fort que la lumière
Car je suis un emblème cauchemardesque pour les gens qui me condamne
Je suis un criminel sur leur parquet, mais je ne l’astiquerai jamais, c’est tout.
J’ai perdu mon âme et mon cœur est endurcit, je dois tuer et je ne tremble pas
Je devrais ressentir quelque chose de terrible en moi, et l’enfant passe au coin
La rue me hante ou est-ce moi le putain démon, le manitou au jeu de l’argent
Le sorcier de la mort qui rode, je dois avoir une trop grande part de douleur en moi.
Ce mec à voulut toucher à la patrie il doit payer c’est ainsi qu’on se prouve
Que notre vision du monde est idéale, pas pire du moins que celle de l’oncle Sam.

Ma vie à dû s’arrêter à un moment.
L’éclair fut si bref comme dans un rêve.
Ma vie à dû finir comme ils avaient décidé
Comme celle que j’ai prise noblement.

L’enfant parcourt mon chemin depuis trop longtemps maintenant.
Je veux éteindre ce film qui me mine, les médoc’ ne servent à rien.
Je sais qu’il ne me donnera que des sueurs froides et me suivra encore
Si je ne mets pas fin à ce bordel, pourtant partir c’est mourir.
Le jeu est comme une chose qu’on n’arrête pas sans faire de la casse
Imagine simplement que le monde arrête de tourner rond.
Les montagnes ensevelis par l’océan, nous dormirions pour la nuit des temps.
Non mec, c’est un jeu de la vie et de la mort, un jeu de cons mais c’est comme ça.
Mon vieux disait : «  tu n’iras nulle part avec un 6 coups ! »
Ce nul est mort un jour sur le bord d’une route, il nous a laissé la merde voilà
Préférant ce rendre malade au point de dégueuler sa vie honteuse.
Ma mère ne veut pas savoir, alors je tue pour faire mieux, pour gagner le soleil
Les gens ne comprendront jamais que c’est une façon de vivre comme de mourir
Qui n’est pas si différente de toutes les autres, juste c’est le mal dans ma main
Mais je suis un bon travailleur, je prends mon temps et si je dors peu
C’est que j’ai dû me tromper de cachet pas moyen de lâcher le cash pour ce gosse.

Ma vie à dû s’arrêter à un moment.
L’éclair fut si bref comme dans un rêve.
Ma vie à dû finir comme ils avaient décidé
Comme celle que j’ai prise noblement.
Je ne suis qu’un enfant de la mort, un Soldat.
Je ne suis qu’un numéro de série, un Soldat.

MoonZ the ''Soulja''

j'ai écrit ça ce matin, je voulais simplement ajouter qu'il s'agit d'un regard subjectif, mais plus pour le montrer du doigt. mais je pense que vous en doutiez

Dernière modification par MoonZ (12-06-2012 11:55:46)