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Dans ma ruelle, j'observe ceux qui passent
Quand certains sont joyeux, d'autres semblent si las
Il y a ceux qui sont pressés, d'humeur morose
Ceux qui prennent leur temps, qui font une pause
Les jeunes, les moins jeunes et les nourissons
Il y a bien sûr des filles et des garçons
Il ont tous leur chemin, leur destination
Certains avancent ensemble, presqu'Ã l'unisson
Je suis bloquée là où tout n'est que mouvance
Comme étrangère, semblable à l'absence
Les gens passent sans cesse à côté de moi
Ils ne me voient pas, ils me bousculent parfois
Je semble n'être que le reflet d'un miroir
Leurs gestes, leurs mouvements, prennent le pouvoir
C'est une ruée vers l'or, une ruée vers l'espoir
De là où je suis je ne peux qu'apercevoir
Si la vie a un sens, je ne l'ai pas trouvé
Si l'amour est puissance, c'est là ma destinée
Si la famille est jouissance, je suis gatée
Si ce miroir est mon reflet, je suis brisée ...
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D'accord avec le maître, toujours émouvant, mais toujours plein de désespoir.
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belle observation , nous avons cela en commun
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Merci beaucoup à vous trois !
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Je ne vois ou tu veux en venir, je pensais à un sdf , mais apparemment non .
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Ce texte est une façon pour moi de parler de la solitude, de dire un peu ma souffrance sans vraiment l'écrire, la sous entendre en quelque sorte. Je ne sais pas si mon explication est assez claire ou pas ! )-:
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Ton texte est clair, il laisse apparaître l'invisible personne, qu'aucun ne voit malgré sa présence, là -haut, à la fenêtre, mais quiconque léve la tête, fait mine de la voir ...
Est ce dû la maladie de ne pouvoir bouger alors que la rue se mouve, ou bien est ce dû à une détresse profonde et aucune envie d'aller au devant des autres ?
En tout cas, tes poésies sont simples mais joliment bien exprimées. C'est un peu ta fenêtre à toi, dans ce monde du chacun pour soi... !!!
Dernière modification par lamalice (03-06-2012 18:55:46)
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