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Ce qui n’existe pas…
La demoiselle écrit sur ce qui n’existe pas
Sur l’intouchable qui n’est plus vraiment là déjÃ
La tête de mademoiselle cherche à comprendre
Pourtant son corps chaud tremble, danse et se cambre
L’arbre enraciné la regarde sous la lune
Il ne résonnera pas au creux de la brune
Il ne raisonnera pas au creux de ses dunes
La demoiselle s’écrie sur ce qui n’existe pas
L’arbre enraciné la regarde sous la lune
Et demain l’intouchable ne sera pas plus lÃ
Pourtant son cœur dense et chaud tremble et la cambre
La tête de mademoiselle cherche à comprendre
La bête et la demoiselle cherchent à s’entendre
Il ne tisonnera pas le feu de la brune
Pourtant son corps dense et chaud tremble et se cambre
La demoiselle écrit sur ce qui l’excitera
Si demain l’intouchable ne sera pas plus lÃ
L’arbre enraciné mangera sous la lune
L’arbre déraciné murira sous la lune
La bête sur la demoiselle cherche à se répandre
Et demain l’impensable peut être se produira
Il tisonnera au feu de ses belles dunes
La demoiselle, ses cris, sur ce qui l’excitera
Tout est dans son corps chaud qui tremble et se cambre
Et pan ! Dans son corps choc, sombres pensées : s’étendre
L’arbre déraciné la dévoile sous la lune
La demoiselle, gémit, sait ce qui la tuera
La bête et la demoiselle ont du se méprendre
Il ne murmurera pas à ses pieds, belle brune
Et demain l’impensable peut être se finira
Et demain l’improbable peut être les touchera
Et vlan, dans son corps mordu, il trouve où se pendre
Il effacera comme un souvenir la brune
Les racines brûleront consumées sous la lune
La bête et la demoiselle ont voulu apprendre
La demoiselle existe mais cela la tuera
Mademoiselle Mots Roses - Paris 13 mai 2012
Dites moi ce que vous en pensez, je trouve que quelque chose "cloche" dans ce texte même si je l'ai déjà fait au Downtown... Et puis "la bête" du texte, qui est aussi "l'arbre" en quelque sorte n'aime pas la fin trop morose... Merci de m'avoir lue, j'ai besoin de vous pour avancer...
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Si la fin est morose, c'est que tu passais par un moment morose peut être. L'écrit est souvent parlant, et quelquefois "en avance" sur ce que l'on pense
ou pas...
pour une fin moins morose, change de temps et ne met pas le futur mais le conditionnel
et tu peux tenter de rajouter une strophe disant que demain l'improbable ne les touchera pas
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Merci Nicole, les contraintes oulipiennes ne me permettent pas de rajouter une strophe !!!!
Je pense qu'il faut que j'écrive un nouveau texte pendant les quelques jours où je vais me retrouver seule chez moi avant mon retour pour quinze jours près de lui...
Comme j'ai dit à un ami tout à l'heure, j'ai envie de "grandir auprès de lui"...
Je dois apprivoiser ma peur et laisser le temps au temps...
Bisous
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Mademoiselle Mots Roses a écrit:
Merci Nicole, les contraintes oulipiennes ne me permettent pas de rajouter une strophe !!!!
Je pense qu'il faut que j'écrive un nouveau texte pendant les quelques jours où je vais me retrouver seule chez moi avant mon retour pour quinze jours près de lui...
Comme j'ai dit à un ami tout à l'heure, j'ai envie de "grandir auprès de lui"...
Je dois apprivoiser ma peur et laisser le temps au temps...
Bisous
... Mots Roses, il me semblait bien que ce texte racontait l'histoire d'un amour naissant, et j'y voyais même la naissance d'une racine, d'un Petit d'Homme à venir... Peut être est ce là , la suite que Nicole te propose de rajouter, pour que la fin ne soit pas morose, Mademoiselle ?
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Mademoiselle Mots Roses a écrit:
j'ai envie de "grandir auprès de lui"...
Je dois apprivoiser ma peur et laisser le temps au temps...
Je te le souhaite et t'encourage dans ce sens.
s'ouvrir et savourer le temps et nos chances
pour que se construise la confiance
reconnaître et apprivoiser nos méfiances
pour ne plus les subir sans résistances
accepter que parfois elles nous rattrapent
mais travailler pour qu'elles ne nous dépassent.
bisou
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Merci Lamalice, merci Ecriturienne, vos points de vue me font du bien, et monter les alrmes aux yeux aussi. La Mots Roses reste égale à elle même, trop sensible. J'ai cru avoir grandi déjà et je me suis encore trompée, mon corps a besoin de lui (le mot veut) mais ma tête a trop cherché à comprendre... Il faut donc un troisième texte qui reprenne ce que je lui ai dit à cause de l'alcool. Je vais essayer de me mettre au travail...
PS mon inconscient voudrait sans doute une petite racine ! mais la Vie ne voudra certainement pas...
PPS merci Mag pour tes phrases...
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J'étais passé à côté de ton texte, mon ordi a un peu beugué...
Super texte, plein de sensibilité et d'espoirs retenus.
Ce qui cloche, après analyse plus profonde :
Si demain l'intouchable "ne sera plus là ", pas très léger "n'est plus là " devrait suffir, sauf si tu as une bonne raison de l'écrire ainsi.
Les deux mots Pan et Vlan cassent un peu le rythme et ne sont pas vraiment indispensables, sauf ....
Il ne murmurera pas...comme une certitude ??? Peut-être se finira... Une hypothèse ????
Ensuite Apprendre... Comme une défaite ??? Est-ce vraiment le cas, douloureux quelques fois, mais la vie s'apprend avec des échecs et des douleurs, c'est ce qui nous rend plus humbles .......
Ton texte déborde de vie qui ne demande qu'à s'exprimer, lâche les rênes et laisse toi guider.
Je sais facile à dire !!!
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Tout d'abord , je te souhaite à nouveau la bienvenue parmi nous ! Je suis bien contente de te retrouver !
Tu veux des avis. Je te donne le mien en tout bien tout honneur !
Je ne veux pas te froisser mais je détecte une grosse lourdeur dans ta troisième strophe cinquième ligne . Est -ce dû aux contraintes oulipiennes ?
La phrase suivante me semble très très difficile à lire "Si demain l'intouchable ne sera plus là ",
j'écrirais ( j'espère que mon orthographe est bonne) si demain l'intouchable n'est plus là ... l'arbre enraciné mangera sous la lune.
J'aime beaucoup ton texte malgré la tristesse vers la fin qui s'en dégage.
De très très z'affectueux poutoux z'à toi de Thanalie la brestoise
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Je vous répondrais mieux je suis au téléphone mais ça n'est pas "Si demain l’intouchable ne sera pas plus là " mais pas "plusse" (+) là ........ et ça marche...
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Daniel de Blanc-Mesnil a écrit:
J'étais passé à côté de ton texte, mon ordi a un peu beugué...
Super texte, plein de sensibilité et d'espoirs retenus.
Ce qui cloche, après analyse plus profonde :
Si demain l'intouchable "ne sera plus là ", pas très léger "n'est plus là " devrait suffir, sauf si tu as une bonne raison de l'écrire ainsi.
Les deux mots Pan et Vlan cassent un peu le rythme et ne sont pas vraiment indispensables, sauf ....
Il ne murmurera pas...comme une certitude ??? Peut-être se finira... Une hypothèse ????
Ensuite Apprendre... Comme une défaite ??? Est-ce vraiment le cas, douloureux quelques fois, mais la vie s'apprend avec des échecs et des douleurs, c'est ce qui nous rend plus humbles .......
Ton texte déborde de vie qui ne demande qu'à s'exprimer, lâche les rênes et laisse toi guider.
Je sais facile à dire !!!
Merci pour cette analyse ! Et pardon de ne pas avoir répondu plus tôt.
Les "espoirs retenus" j'aime beaucoup cette définition...
Pour le "pas + là " j'ai déjà expliqué ci-dessus... Je l'écris ainsi pour le nombre de pieds... et ça veut dire le contraire du coup...
Les "pan" et "vlan" sont de manière intentionnelle un peu plus violents que le reste du texte, du même genre que le "crac" de Gainsbourg
J'avais à peu près la certitude qu'il ne murmurerait pas quand j'ai écrit le texte...
L'hypothèse de la fin me parait possible à partir du moment où il y a un début...
Apprendre n'est pas une défaite mais justement une tentative d'évolution...
Est-ce plus clair ?
Merci à toi !!!
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Thanalie a écrit:
Tout d'abord , je te souhaite à nouveau la bienvenue parmi nous ! Je suis bien contente de te retrouver !
Tu veux des avis. Je te donne le mien en tout bien tout honneur !
Je ne veux pas te froisser mais je détecte une grosse lourdeur dans ta troisième strophe cinquième ligne . Est -ce dû aux contraintes oulipiennes ?
La phrase suivante me semble très très difficile à lire "Si demain l'intouchable ne sera plus là ",
j'écrirais ( j'espère que mon orthographe est bonne) si demain l'intouchable n'est plus là ... l'arbre enraciné mangera sous la lune.
J'aime beaucoup ton texte malgré la tristesse vers la fin qui s'en dégage.
De très très z'affectueux poutoux z'à toi de Thanalie la brestoise
Je suis heureuse de te retrouver aussi Thanalie !!! Et désolée de ne pas t'avoir envoyé plus de mail, je me suis laissée aller... à rêver...
Je vais essayer d'écrire un troisième texte sur mon histoire actuelle, plus léger... Je vous l'enverrai dès que possible...
Je t'embrasse très fort Thanalie
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La délicate Rose pose en souplesse
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j'ai bien aimé ce texte.
Davantage à l'écrit qu'à l'oral, car je trouve qu'il faut prendre son temps pour l'assimiler (ce qui est encore moins évident dans un bar surpeuplé après deux bières). D'ailleurs, je ne suis toujours pas sur de l'avoir bien compris (je suis même sur que non). Mais peu importe ; c'est beau et poétique.
Pour ma part j'aime la cassure de rythme créée par les vlan et pan.
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Merci Tiken, et merci beaucoup Alex... J'avais bu bien plus que 2 bières ^^
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