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Déjà 14400 minutes privées de ton oxygène,
Ma vie s'enrhume, mon âme titube, fini strass et paillettes,
Ma vie, obscure, je suis devenu l'ombre de moi-même,
Mon cœur fissure, s'effrite, se glace même au soleil,
J’écris ces mots, pourtant, à l'ombre de la vie,
Je persécute ma plume et torture mon esprit,
Mon stylo vrille et mes feuilles craquent sous le poids de ces mots,
C’est la douleur d'un homme que je viens sceller sur leurs dos,
Tu sais ma puce, que chaque soir dans mon lit,
Je revois les images de l'arbre qui t'as ôté la vie,
J’entends ton rire parfois quand je suis seul chez moi,
Et ensuite une voix qui me dis "la vie c'est comme ça"
Alors je brûle le torchon des souvenirs,
Me plonge dans l'illicite qui trop souvent me fais vomir,
C’est vrai je suis fort, du moins je le croyais,
Mais j'ai compris à tort que je ne suis pas maitre des clés,
Alors je bois, je fume, je me nuis à moi-même,
Je réalise que sans toi ma vie n'est plus la même,
Je me recherche quelque part, un objectif, un but,
Mais mon retour lyrical ressemble plus à ma chute,
Ma vie est terne sans ton sourire félin,
Mes yeux se cernent, je n'y vois bientôt plus rien,
Je marche seul, et toujours tard le soir,
En quête mais en deuil d'un bonheur illusoire,
J’avais envie avec toi de faire un bout de chemin,
De nous écrire une histoire loin du train-train quotidien,
J’avais promis souviens toi, des fous rires à revendre,
Désormais tous mes souhaits sont calcinés en cendres,
La vie est belle c'est ce qu'on se disait quand on était ensemble,
Mais cette chienne s'est ravisée et à détruit l'ensemble,
Elle à mis le feu au chapiteau de notre bonheur commun,
Elle a figé et condamné la destiné d'un couple qui ne demandait rien,
Nous deux avant on vivait dans les normes,
On ne faisait pas de vagues, on était bien ensemble,
Il a fallu malheureusement que ce beau soir d'été,
Se fige ton regard parmi l'éternité,
Là d'où tu es tu peux me voir dans une aura étrange,
Alors perce de ma part le cœur de tous ces maudits anges...
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sans elle t'avais plus d'ailes
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Je lis ce texte là apres avoir lu "Mathilde", mais je vois que tu l'avais posté avant. J'espère que Mathilde est celle qui est arrivée après le drame, et qui t'a relevé de cette douleur (même si on ne s'en relève jamais)
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Mathilde est celle qui m'a relevé, ce texte-ci dessus est un ancien texte que j'avais déposé puis retiré comme un certains nombres d'autres, ils réapparaîtront au fur et à mesure, ainsi qu'un plein cahier de nouveaux.
Merci à vous, ici je me sens bien, ce forum et ses membres m'ont énormément manqué Je me suis donné du temps, j'ai refondu ma plume, noircit des cahiers entiers de nouveaux textes, au plaisir de prochainement vous les présenter.
Tikenjahnikement,
Dernière modification par Tikenjahniki (23-05-2012 14:31:46)
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il me semblait reconnaitre ce texte et certains vers, mais je n'étais pas sûre (à mon âge, la mémoire part un peu, lol)
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Je ne me rappelle plus si j’avais commenté ce texte avant que tu ne le supprime. Au risque de me répéter (mais certainement pas de me contredire) sache que je le trouve très beau.
Je suis par ailleurs ravi que tu ailles mieux.
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Juste de l'amour, rien que de l'amour ..... très beau texte.
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Une douleur qui se transforme en hommage. Ce texte est d'une beauté très triste. Comme Alex, même si l'on ne se connait pas, content que tu (on va se tutoyer ) ais remonté la pente. Elle devait être abrupte.
Dernière modification par Ricow (23-05-2012 23:20:47)
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Tous les déserts ont une fin. Merci à vous, merci pour elle
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Sans Toit, plus rien à construire mais pourtant i lfaut poursuivre le chemin de la vie, et elle n'aurait pas voulu te voir te détruire...
...Belle essai, belle transformation... savoir dépasser sa douleur par un accès à la douceur ... Courage à Toi ...
Dernière modification par lamalice (27-05-2012 19:06:33)
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