Forum Grand Corps Malade et slam

C’est

C’est compliqué, ce n’est pas gagné,  a quand le pied
C’est utile, quelquefois futile, parfois béquille
C’est hasardeux, souvent cafardeux, mais aussi heureux

C’est disparate, puis ça se remboite, histoire d’acrobate
C’est fugitif, certains persuasifs, d’autres au château d’If
C’est anodin, les départs de train, l’arrivée enfin

C’est angélique, un visage narcissique, et le mur mosaïque
C’est ronchon, une fois oui une fois non, l’adition
C’est bingo, et aussi l’égo, un brin tango

C’est vital, qu’il y a t’il de mal, est-ce crucial
C’est essentiel, sa tension artérielle, un joli ciel
C’est loin, quel témoin, avec la monnaie d’appoint

C’est serment, des sentiments, la fuite du temps
C’est la part d’ombre, qui sombre, il y a surnombre
C’est insomniaque, quelle niaque, alors aphrodisiaque

C’est ouf, une belle touffe, et de l’esbroufe
C’est blague, profusion de gags, tout le monde drague
C’est orgueil, mais les écueils, ignore les fauteuils

C’est lisse, si on parle d’Ulysse, chacun fait ses valises
C’est vers,  un coup à l’ envers, toujours entr’ouvert
C’est rime, la vie est intérim, demain pantomime

C’est ardu, comment ça perdu, faut être assidu
C’est pizza, pas a base de colza, l’écolo biaisa
C’est raide,  qui vient en aide, multitudes d’aèdes

C’est victuaille, folie des ripailles, l’humain ses failles
C’est débrouille, encore des magouilles, juste des fouilles
C’est swing, et puis jogging,  repos sleeping

C’est ruse, de manière diffuse, avec excuse
C’est chiche, alors pourliche, surtout pas de fiches
C’est moche, excès de bidoche, prendre ses galoches

C’est écrit, tout se dit, se lit, se vit, se guérit
C’est parlé, causé, jacté, péroré, tchatché
C’est la fin, mille et un destin, adieu Caïn, tout est manichéen

C'est super bien écrit comme à ton habitude.
C'est très agréable à lire.
C'est pourquoi je te félicite.

C'est vrai !

Interpelé !!!

Une rime assassine m’interpela, alors te v’là
Toi et ton monde, toi et tes secondes
Toi seul dans ta tête, toi et ton royaume
Avec comme diplôme, toi et ta faconde

Dans l’univers de la rime assassine
L’égo change de dimension, et le melon
Se dégonfle, c’est l’effet vérité
Quand il faut la dire et savoir accepter

Savoir se regarder, avec ses erreurs,
Mais sans culpabiliser, c’est vrai docteur.
Tous un peu psy, marchand de bonheur
Ou ferrailleur quand la rouille sueur

Quand la rime assassine, te vaccines
Tu tamponnes ton passeport, car dehors
Demande d’être un guerrier dans le guêpier
Quelle connerie de singer, la suffisance

Si la rime assassine, devient ton quotidien
Action replay dans ta cervelle, elle
A la mémoire, n’hésite pas la croire
Mais va plus  loin, demande lui le chemin

Puis laisse a la rime assassine, ses affres
Regarde par-dessus les toits, tes émois
Envoie un clin d’œil au ciel complice
Utilise les feux d’artifices avec malice

La rime assassine a vécu, d’autres suivront
Compose une chanson, soit trublion
A l’objection donne toutes tes solutions
Elles feront de toi, le promeneur de tes sons.

en tout cas je suis content de m'inscrire dans la lignée
merci fréro

Instantanés

Un peu de pollen pour la saison
Au café d’à coté, un soupçon de lait cherche sa tasse
Agitation en terrasse

Le barman pressé d’encaissé, exécute des mimiques drolatiques
Rien n’empêchera la journée d’assumer ses heures de présence
Pas même un orage impromptu.

Une demoiselle s’échine a lire Baudelaire
Une senior parle à son toutou toiletté
Les plantes grasses se fondent dans l’atmosphère

Nulle agitation, bulle au milieu de la ville
Un soleil sans ostentation
Les pâtisseries sont un vrai régal,

Au détour d’une conversation, évocation,
D’amours partis se refugiaient en station balnéaire
Loin des regards lapidaires

Un dernier conseil abscond, et si futile
Au loin le chant d’une sirène
Et soudain l’explosion

t'es sure que c'était un rêve , ce ne serait par une projection de ce que tu ressent
mais c'est vrai que l'idée de partir tout ensemble serait le comble de l'égalité
biz

Super !
J'adhère, j'adore.

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Aréopage

Le scélérat et sa mine chafouine
S’invita au bal des m’as-tu vu
Dans cette pénombre d’indécents
Ou seul compte les belles babines

Ici commettre un crime est légitime
La vie est un jeu ou le plus fort
Jouit de l’instant, avec délectation
Aussi nuls pleurs pour les victimes

C’est une règle simple et louable
Et le cynisme élevé sur l’autel béni
D’hôtes en costume de prédateurs
Jouant sur la peur de l’abominable

Le malheur a leurs yeux, un concept,
Celui qui péri en est le pestiféré
Et chacun attend la suite, de cette course
Ou la cruauté est édictée en  précepte

L’envers du décor, ou le décor ambiant
L’humain n’a jamais fini ses métamorphoses
Il étonne, détonne, s’associe aussi
Mais la fin offre toujours, le néant

exact Nicole
biz

il y a rien a comprendre c'est juste un constat de certains(e) humains'e) dans notre societé
la façon dont ils voient la vie, ou le faible doit subir et mourrir sans une once de reconnaissance

so cool fréro

voila un mixt harmonieux fréro

Quand Margot degrafé son corsage
j'avais hate d'avoir l'âge

Merci pour ton muguet