Forum Grand Corps Malade et slam

LIEN : Le banc


Profondément meurtri, sous le temps gris dans ce Padam, Padam
Est-ce nous ou elle ? La plus triste du monde, aux lèvres des flammes,
Pleure comme il pleut. Hé place mec, v’là un soleil supersonique
Quelque drame en nimbus traine, mais les mouvements sont toniques
Promesse ma belle : je suis doux, double et pour toujours ton boomerang

Plus loin toujours, nous sommes une poésie des cœurs qui tanguent
Dingue de l’aube au matin, suivant le même mouvement que l’Astre
Je précipite ma vie dans tes grands yeux clairs, ok, ok, je passe à l’attaque
Mes glaces sont pas à l’eau, ma loi est lourde comme l’épée d’un juste
Juste rustre, je rastafari ma life, je viens givrer sur le tarmac, pour une joute
Avec l’éternité, que les étoiles éternuent, je passe comme le vent dans l’air
OkOk, ça passe, je trace agacé par le spectacle, des clap clap clap, ça mère !
Je brasse pas, rien à foutre, je détraque la minuterie c’est de la bombe prodige,
Pas de prestige, j’explose ma tête comme hier après midi, pige...
Que mes pages épongent des coups de poing dans l’âme, elle et lui et Lui, dit-elle,
Luit là, dans l’inaccessible horizon, ma maison, mon chien, ma fille, mon fils
Demain seront fiers du garçon de crème qui se fêle comme porcelaine. Miss,
Je t’aime, j’y peut rien, cette musique qui tonne en moi, cette rythmique de glaise
Je la fabrique l’arme dans l’œil, je tire ma paille dans le jeu, c’est un stylo, pas pour le pèze.
Mais pour le coup…façon rodéo contre Interpol pour des broutilles de musée,
Putain à croire que je finirais accroché au mur comme une viande de supermarché.

Là c’est ma vie poétique, mécanique, mic-mac au mic mec, ma tactique est celle d’un mc type
Mais je fais pas le salut militaire avant cracher ma pierre, je suis trop  hip hop
Pas le temps de faire le pitre, mais peut-être ce trip est trop au top...quand j’y songe,
Je devrais vendre/acheter…prendre/rendre de l’Amor, cirer des pages, pour qu’elles s’allongent
Mais à quoi bon, le vin quand on à le vinaigre, plus de basalte que banal au micro
Je m’y crois, mais bien. Donc je fais comme on fait tous, je tire mon chapeau
Mesdames messieurs le pendule court bien vite, même pour J. Owen, je suis pas Nolwenn
Mais par molène je pose ma prose sans plus d’amour que de haine.

Que voudrais-tu voir dans une oraison, je dérape par plaisir de laisser une trace
Ma harissa est un irrésistible sourire au soir et pis c’est qu’un de mes 2000 As
Donc sans plus d’amour que de haine, sans plus d’amour que de haine
Je mène ma barque sur le bout du monde voir si le monde est une scène.
Je peine dans le respiration, mais mes rêves ne sont que des aspirations à l’autre
Moi je freine pas, je recule à l’envers dans le revers de ma veste un livre de chose et d’autre
Quelque fleurs pour les belles, quelques armes pour les autres qui pleuvent comme elle.
Car la vie est triste ces derniers jours et je voudrais lui coudre des ailes
Qu’elle vole trois fois plus vite qu’un moucheron sur ma feuille en chanson
Car la vie est belle, même triste, c’est un peu ma façon de dire, à son pupitre, son son
Comme un courant d’eau, d’air, dire que je voulais plus voir ça, et ça surprend
Mais je me surpasserai pour tout ce qu’elle donne, là est l’essence de ce qu’on dit sur le banc…

Dernière modification par MoonZ (05-02-2012 12:12:29)