Forum Grand Corps Malade et slam

Les empreintes laissées par nous se sont effacées
Nos douleurs aussi en vrai, j'ai remédié au passé
Doucement j'ai coloré ma vie de lampions comme des étoiles
J'ai posé un voile sur mon ombre peine, j'en est fait un Soleil brillant
Une pièce d'or qui tourne, tourne dans le temps, comme on joue la chance.
J'ai oublié ma pièce dans le souffle du vent, j'ai aussi crocheté ma cage d'enfant.
Je suis dans l'air un élément-moteur, d'une machine, d'une machine d'accords
Qu'on se redit par cœur, je vole vrille, je suis un élément-moteur d'une machine
D'une machine d'accords.

Petite chose, fort étrange, musique sous les plies de le peau, je me ride
Merde je vieillis, 18 décembre j'ai 31 ans, d'un pas vers l'autre peinard
Je prends encore mes panards pour danser comme un drôle de canard
Coin coin!
Je me sens si loin de l'aboutissement de l'assouvissement de mes rêves farfelus.
Je voudrais au moins cent ans encore pour ruminer d'autres poème SLAM
C'est que MoonZ, est monstre et mine lunaire gardien des 10 magies égyptiennes
Fils d'Osiris en mille éclat de feu projeter dans la foule vivante des rues passantes
Frère du Soleil, je vais tel Anubis, l'homme chacal retenir sur l'écrin, la lumière.
Coin coin!

Les éclats de ma vie sont des rouages des pages des roulements dans la voix
Je me libère, à l'écrit je suis monument, sur l'écrin je crie et j'écris ma croix
Coin coin!
Un petit bout de chemin sur le parchemin de mon déchainement, j'ai foi
Foi en cette vie-miracle, je suis ce type étrange en anorak, et je raconte
Mon égo-trip en rigolant, je suis comme ivre de cette vie-hanap
Je suis une peluche pour noël jetée sur le canap', un drôle d'engin, Frangin!
Je suis un élément-moteur d'une machine fantastico-poétique.

Joyeux Coin coin!

MoonZ en impro totale.

Je voudrais aussi parler d'un truc, que j'osais pas faire trop avant!
J'ai fais un recueil d'on voilà la couverture et un Extrait, si ça vous Interresse
Un petit com' ou un MP. bonne Fête à tous.

Premier
Je gueule la lune, une plume au bec.
Et je chante. Je chante la vie par la respiration.
Par la bouche, j’embrasse ton rouge à rêve
Par la voix, je dis j’aime et j’ai mal.
Mais dans le silence, je m’étouffe.
Penser la mort des mots, sur les récifs de la peur
Je dis, encore, par effronterie, c’est l’ignorance.
S’en tenir à cela, d’abord.
Ceci est cri, sorte d’incantation mystique, appelant aux premières
larmes de naissance.

Extrait des PIONNIERS de Olivier "MoonZ" Gatin