Forum Grand Corps Malade et slam

(février 2010, je réchauffe... C'est toujours oulipien Nicole, quand j'aurai du temps je lancerai un topic... C'était avant d'avoir rencontré mon Augustin... ça parle indirectement d'un mec qui m'a montré qu'il était tellement con que je méritais beaucoup mieux !!! ça m'a donné confiance en moi, le résultat c'est le Grand Amour que je vis maintenant...)

Après des mois sans mots mais un moral d’acier
Des gens qui pètent un plomb, angoissent et se confient
La demoiselle morose reprend son carnet noir
Les pensées se mélangent et les mots fusent enfin
Hasard évidemment, il est tombé du ciel
Elle redevient ado pour écrire des poèmes

Redevient ado pour écrire sur elle-même
Après des mois sans maux et un moral d’acier
Hasard, évidemment il est tombé sur elle
Les gens qui pètent un câble, l’embrassent et la défient
De penser ça l’arrange, elle est confuse enfin
Mademoiselle Mots Roses reprend son carnet noir

La demoiselle morose reprend ses idées noires
De penser ça l’amuse, elle est confiante enfin
Romantique ado qui écrit sur elle-même
Depuis des mois sans maux mais un moral d’acier
Les gens qui pètent un câble, s’embrasent et se méfient
Hasard évidemment, la vie était trop belle

Hasard évidemment, la nuit était trop belle
Mademoiselle Mots Roses reprend ses idées noires
Tous ces gens pètent un câble, et d’eux elle se méfie
Ado qui veut survivre sans connaître leurs problèmes
Depuis l’émoi sans mot, c’est l’émoi qui l’assied (l’a sciée)
Elle repense à sa muse, et en sourit enfin

Elle repense à leur muse et en sourit enfin
Hasard trop évident, l’histoire était trop belle
Les émotions acides ont bien rongé l’acier
La morose n’allume plus, elle reste dans le noir
Ado qui veut écrire sans connaître leurs problèmes
Tous un jour pètent un câble, d’elle-même elle se méfie

Tous un jour se confient, le moral détrempé
Elle, tout ça l’amuse et elle écrit enfin
Elle redevient adulte, pour écrire des poèmes
A part si réellement il est tombé du ciel
Mademoiselle Mots Roses ne peut broyer du noir
Garder l’émoi sans mal et un moral d’acier