Forum Grand Corps Malade et slam

On a le pouvoir magique de rêver
Mais on s’affole ensuite dans la réalité
Réveillé on panique, envolée la légèreté
Qui nous faisait vivre le fil de notre vie sans y penser
Car on dormait en fait
Les rêves ne demandent aucun effort
Ils nous entraînent et nous amènent à bon port
Obéissent à nos souhaits
Pas de secrets nous seront heureux
Dans ce monde bleu où nous côtoyons le merveilleux
Mais sans s’émerveiller autant que si on le vivait, en vrai…
Et pourtant c’est brutal quand on ouvre les yeux
Ce doux moment terminé, tout ce dont on rêvait   
C’est en mal qu’il s’est changé
Le mal d’une plaie à peine cicatrisée durant la nuit
Qui se ré-ouvre à vif quand le soleil nous éblouit
Des fois on aimerait ne pas dormir
Pour éviter de sentir ses paupières re-bouger
Et son cœur qui se déchire car le réveil a sonné
Quand le poids de nos doutes retombe sur nos épaules
Et nous empêche de nous lever
Quand une seule voix nous écoute, et nous enrôle
Celle de la lassitude, celle qui peut nous engluer
Cette solitude dans le déni de la vie et de ses difficultés

AJOUT:

S’enfermer dans l’imaginaire, penser un autre univers
C’est un chemin, c’est mon destin
Quand ma volonté ne veut plus rien
C’est rester en arrière
Ignorer demain et plus loin, et je pleure chaque matin
Ça réveille ma colère et ça me désespère
Mais c’est signe que j’affronte malgré tout
Juste parce que je suis encore debout
Après la rosée du chagrin qui m’étreint chaque jour

Dernière modification par écriturienne (14-02-2010 21:53:55)