Forum Grand Corps Malade et slam

Pour te faire ma déclaration…
D’amour
Bien sur,
Non pas d’imposition.
C’aurait été plus sur
De te faire une chanson
Mais c’était trop dur
Alors voilà
J’ai fait comme ça :
Un slam rien que pour toi :

Il était une fois
Un fou
Qui pour une fois
Se voyait devenir roi
Il se disait « mafoi !
Pourquoi pas ?
N’y a-t’il de fous
Qui puissent devenir roi ? »
Il se disait ça
Tu vois
Depuis qu’il est tombé fou de toi
Il y a voilà
Déjà plus de six mois.
Les faits sont là :
Tu le vois
De toi je suis fondu,
Oui je suis fou de toi
De toi je suis baba,
Voir complètement gaga.
Et ça c’est pas du blabla,
T’es mon trésor, moi chuis Ali baba.
T’es le génie de mes mille et une nuits.
La première fois qu’j’t’ai vue
On a fait un brin d’cosette
Toi tu t’es dit :
«  Mais qu’est-ce que c’est qu’ce Titi ?
Que m’veux ce misérable ?»
Moi j’me suis dit :
Celle là, c’est pas une cosette,
Sous ses airs de paysanne,
A la limite c’est dame Marianne.
J’étais pas loin en fait :
C’était Marine.
J’t’ai dit :
« Tu s’ras ma reine
Ma princesse gitane
Mon Esméralda. »
Encore une fois j’étais pas loin :
Grosso modo
Devant toi
J’ai quasiment l’air de Quasimodo.
J’ai besoin de toi
Pour me redresser le dos,
Me tenir droit,
Pour me coiffer,
Me laver les chicots,
Pour me mettre du deo,
Et même pour m’empêcher
De me ronger les doigts !
Enfin !
Sans toi chuis quoi ?
Victor Hugo
Sans plume et sans stylo ?
Juliette sans Romeo ?
Ou même
Fantagharo sans Romualdo ?
Nan
L’inverse plutôt
Enfin,
C’est comme tu veux,
C’est toi qui vois.
Sans toi
Chuis comme Mickey sans Pluto,
Ou plutot comme Mickey sans Dingo
Bref sans toi chuis le fantome de l’opéra
Et sans mauvais jeu de mot ;
De toi je suis dingo,
Complètement marteau.
Tu vois
C’est pas du mytho,
J’te mène pas en bateau
J’t’ai dans la peau.
T’es incrustée dans mon cerveau.
Sérieux
Chaque fois
Je pense à toi.
Partout j’te vois.
A la télé,
Au cinéma,
Dans les journaux.
Dans tout les Walt Disney
Moi j’crois
Qu’on parle de toi
Et bien entendu aussi de moi
Sauf que toi
T’es la belle
Et moi la bête
Ou le clodo,
Le vilain, le pas beau.
T’es la princesse Anastasia,
Princesse Sarah
Ou Yasmina.
Tu porte la grâce,
La classe
Et la beauté sauvage
De Pocahontas
Tu fais des voyages
Plus lointain que Dorothy du Kansas.
Moi chuis le lion sans courage
Chuis Aladin, le vaurien
Ou bien John Smith, tu sais ?
Le blond qui comprend rien.
Peut être un peu beau gosse,
Mais un beau gosse ça sert à rien.
Toi,
T’es la plus féminine
Des petites filles,
T’es une héroïne
De contes pour gamines,
Genre petit chaperon
Ou autre cendrillon
Ou n’importe laquelle des élues de cupidon
Si t'as de l'imagination.
De toute façon
J’arrête là ta description,
Non pas qu’j’ai plus d’inspiration,
Mais j’aurais beau
Continuer mon ovation
Mon descriptif
Resterait approximatif :
En effet,
Ya pas assez de superlatifs,
Pas assez d'adjectifs
Qualificatifs
Pour te dire comme je te kif.
T’es tellement si,
T’es tellement ça
Et tellement tralala.
Et tu sais ?
Je prends le risque de me répéter,
Mais ce que je te dis là
Tu vois,
C’est pas du flan
Nan, c’est pas du blabla.
T’es supra,
Méga,
Giga,
Hypra,
Méga... nan…
J’l’ai dit aussi c’ui-là.
Bref t’es parfaite pour être ma nana.
Et même,
T’es bien mieux qu’ça :
T’es presque ma nounou,
Ma môme et
Ma maman,
Ma vierge Marie
Et ma meilleure amie.
T’es ma miss
T’es ma lady
sur moi
T’as la main mise
Et c’est sur toi qu’je mise.
Devant toi chuis à genoux,
Je retombe en enfance,
Et j’ai cessé toute méfiance
Envers l’existence.
Et puisqu’on en est aux confidences
Vas-y je me lance :
En moi tu as confiance,
Tu me tire vers le haut
Pourtant j’ai pas de prestance,
Pas de pré tendance,
Chuis de moindre importance,
J’veux dire :
Chuis pas du monde des gens important,
Chuis pas bien portant,
Pas d’en-bon-point
Et pourtant
Avec toi j’me porte bien.
Et pour ça
J’te tire mon chapeau,
J’te fais des courbettes,
J’te salut bien bas,
J’me courbe le dos,
J’en tombe à la renverse
J’me met plus bas que terre
Et tire ma révérence.
Tu crois que j’tergiverse ?
Qu’je déblatère ?
Mais pour moi c’est bien clair,
T’es ma préférence
Et tu noteras Julien Clerc
Pour la référence.

Je suis certes sorti du thème et du contexte,
Tout ça pour te dire que je t’aime.
Et ça c’est sans conteste.
Maintenant sans que ce soit des paroles en l’air
Tu comprendras pourquoi t’ais-je écris ce texte :
Et bien tout simplement c’est que
Les paroles
S’envolent,
Alors que
Les écrits restent.

Dernière modification par I love Tony (27-02-2010 00:30:17)