Forum Grand Corps Malade et slam

Je lis ton post,
la question comment abordez l'humain quand son cerveau  est deconecté
je crois que l'essentiel est de saisir un instant même  si c'est 1 minute .si ce n'est plus possible
ce qui arrive quand la maladie est a son apogée. c'est se souvenir des moments passaient avec la persoone aimée, même si elle est absente et plus consciente , la personne en face doit extrapoler et se nourrir  de ce passé
voila modestement mon point de vue

L'amour ne s'arrête pas à la mort ....alors pourquoi s'arrêterait il parceque la personne a perdu son identité ?
A cette question "pourquoi je l'aime?" évidemment on répond "parceque c'est lui ,parceque c'est moi " mais quand l'autre n'est plus lui ,il reste" parceque c'est moi ......et qu'il fait partie de ma vie !" non?

Alzheimer, quand l'apparence est préservée et que l'âme ou l'esprit s'en est allé, ou Parkinson quand l'âme est retenue prisonnière d'un corps incohérent et secoué …
Purgatoire ou enfer avant l'heure pour soi et pour les proches ... En attendant que sonne la cloche ...

Voyage avec Grand Mère


Les pneumatiques ronflent sur le macadam
Faisant poindre sur le cœur une vague à l’âme
Tandis que dans le silence des yeux ouverts,
La route ouvre un sillon dans les blés éphémères.
Tu es là, sagement assise à mes cotés,
Le sourire éteint, le cœur et les yeux fermés,
Seuls tes doigts s’animent sur la boite de fer
Martelant le tempo d’une chanson d’hier.
Tu es là, mais pourtant tellement loin de moi
Depuis que le malheur m’a éloigné de toi.

La route défile sous les roues, monotone,
Faisant naître dans le cœur des senteurs d’automne
Tandis que ma main sur le levier de vitesse
Appelle la tienne à un geste de tendresse.
Tu es là, effacée, presque oubliée du temps,
A rire de tes propres histoires d’antan
D’un rire sonore et parfois incohérent
En oubliant le nom de tes propres enfants.
Tu es là tout près de moi mais si loin pourtant
Depuis que ton âme s’est emplie de tourments.

Le temps passe et donne à la rouille tout pouvoir
Ternissant chaque jour les reflets des miroirs
Tandis qu’après chaque nuit revient le matin,
Et que le jour pointe un avenir incertain.
Tu es là, vaillante et tu te veux encore belle,
Tu n’as plus peur de parler et tu interpelles
Pour imposer à tous tes gloires du passée
En oubliant le nom de qui vient t’embrasser.
Tu es là, et en silence je suis près de toi
Pour t’écouter vivre hors d’un monde d’effroi.

La voiture roule dans cet épais brouillard
Cherchant patiemment une voie dans un regard
Tandis que dans les grandes forêts calcinées
Rôdent encore tous les fantômes du passé.
Je suis là, c’est à moi maintenant de conduire,
Faire au mieux en évitant simplement le pire
Par respect, par amour ou bien par gratitude
Pour t’accompagner un peu dans ta solitude.
Je suis là, pour toi, je t’écoute et te souris,
Je suis là, en silence, pour que dure la vie.


Vincent Vandekerkove

c est très dure d aimer une personne ki ne vous reconnais pas ki as tous oublier, et encore pour moi c était momentanée alors j imagine même pas ceux a ki c est chronique.

tant d amour et de souffrance en meme temps la vie est beaucoup plus dure que l on croit merci de t etre livree krolyn il en faut du courage biz