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Il a l’air trop bien le livre d’Oxmo !
Il y a aussi ceux de Rouda et Souleymane Diamanka ( c’est Fabien qui a écrit la préface:love:)
Dernière modification par sylvie32 (08-01-2023 09:29:23)
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Patrice sortit le petit mot de sa poche pour le lire: "Il parait que tu cherches ta soeur. Ma cousine qui vit à Minnéapolis l'a vue et t'a écrit-de la main gauche, étant donné qu'elle s'est cassé l'index droit à force de pointer mes défauts. Guette ton courrier"
Patrice replia le papier et sourit. Ce qui l'attirait chez Betty, c'était cette capacité de transformer en comédie les aigreurs de la vie. Cassé l'index droit à force de pointer mes défauts.
Louise Erdrich
Celui qui veille
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belle métaphore
user son pouce a force de se dépêcher de manger
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Bonjour
Il y a très longtemps que je n'ai pas posté ici.
il faut dire que j'ai été particulièrement déçu de la rentrée littéraire. J'ai enfilé les livres sans enthousiasme. Pas un pour remettre du baume au cœur.
J'ai donc préféré ne rien dire plutôt que de descendre en flèche mes lectures.
Ma dernière lecture "La doublure" du Melissa Da CostaJ'ai déjà lu quelques livre de cet auteur et j'en ai apprécié, donc dans la librairie...
Il m'a semblé être un bon choix.
Le pitch une jeune femme est engagée par un couple pour assister la femme qui est artiste peintre. Elle va donc s'installer pour vivre à domicile au sein du couple.
Comme je l'avais supposé c'est bien les relations entre les trois acteurs qui va être le centre du sujet. (Melissa écrit souvent sur les relations humaines ou leur absences) et si j'ai très rapidement cerné les personnages et anticipé les étapes qu'ils allaient traverser, jusqu'à même savoir très tôt comment cela allait finir. J'ai tout de même apprécié la narration. Melissa sait bien nous décrire ses personnage. Et ce livre ne déroge pas. Il y a tout de même des surprises et ce fut une lecture agréable.Peut être que connaissant particulièrement bien l'écriture de l'autre, j'ai facilement anticipé. Ce livre est un peu trop dans la ligné des derniers écrits de l'auteur et c'est probablement ça qui me laisse sur ma faim.
Car à y réfléchir je n'ai pas de reproche a faire sur l'histoire ou le contexte. Je dirais donc un bon moment, une bonne lecture.
A+JYT
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Une découverte, fallait s'y attendre; ma nouvelle passion pour la Guadeloupe ajoutée à ma passion pour l'Histoire et la Lutte...
Massacrer et laisser mourir
Par Elsa Dorlin
En mai 1967 en Guadeloupe, un mouvement de grève est réprimé dans le sang par les forces de l’ordre françaises. Elles ouvrent le feu sur la foule en ciblant des militants du mouvement anticolonialiste et syndicaliste ; tirent sur les passants, blessent et arrêtent des dizaines de personnes. Le préfet de Guadeloupe alors en poste est Pierre Bolotte, ancien haut fonctionnaire en Algérie, futur préfet de Seine-Saint-Denis où il créera la BAC. Ce livre revient sur le déroulement des journées de mai et plus largement sur le contexte des années 1950 et 1960 aux Antilles et en Guyane ; sur les mouvements sociaux, indépendantistes et révolutionnaires et la répression sans précédent dont ils ont fait l’objet. Il analyse la politique de maintien de l’ordre en termes de gouvernementalité impériale pour révéler la circulation transatlantique des fonctionnaires, des militaires, des théories et techniques contre-insurrectionnelles de l’Algérie française et de l’OAS aux Antilles, en revenant en métropole. Aux massacres d’État et crimes républicains qui égrènent ces décennies se substituent progressivement des politiques migratoires, sociales et économiques discriminatoires, des idéologies sexuelles, raciales et familiales, qui matérialisent la colonialité du biopouvoir, dont la compréhension est vitale pour les luttes présentes.
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Bonjour Les rivages de la colère est une lecture que j'ai entamé après avoir passé une temps avec l'auteur. Je ne connaissais pas ou peu l'histoire de de Digo Garcia. Enfin pas plus que ce que les infos nous en disaient ces dernière années.
Ce roman se déroule donc pendant ce qu'on peut appeler le problème Chargos. On suit la vie d'une femme et de sont amant avec en toile de fond le récit du combat de son fils.
C'est une découverte agréable en tant que lecture, beaucoup moins sur le fond. Caroline Nous parle là de la décolonisation. Et ce qui interpelle ce ne sont pas les exactions, nous en avons vu que trop. Non ce sont les dates.
Nous avons vécu, ma génération et moi, avec l'idée que nos parents avaient vécu la décolonisations et toutes ce difficultés. ET de temps en temps on vient nous mettre les point sur les I nous étions adultes lorsque cela c'est passé.
Un livre nécessaire.
A+JYT
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Re
j'ai enchaîné sur cette lecture d'oscar Lalo. que j'ai rencontré à la même occasion. j'avais déjà lu "La race des orphelins. Nous avons beaucoup parlé de littérature, du processus d'écriture etc.
Les contes défaits est le premier roman d'Oscar. Meiji l'a commencé avant moi mais a abandonné.
Je l'ai littéralement avalé en moins d'une heure.
Comment dire l’indicible ? Comment se livrer alors qu'on s'est toujours nié ? Comment se raconter lorsqu'on n'a jamais vécu ? Comment appréhender ses souvenir quand on n'a pas eu droit à l'enfance ? Comment s'arracher à ses carcans lors c'est sa propre mère, ses parents, qui vous ont imposé cet horrible bonheur dès l'age de 1,5 ans ?
Dans ce texte Oscar nous livre une expérience poignant, celle d'un homme qui petit à petit se libère de l'horreur absolue.
A+JYT
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Bonjour
Cette fois je suis un peu plus mitigé. Marc nous parle d'un sujet difficile et pour cela son personnage parle à la première personne. Il n'est directement concerné mais un observateur. Il va donc nous narrer l'avancement d’Alexandra. Et pour moi c'est la principale partie de ce livre qui m'a gêné. En effet le "Je" du narrateur est beaucoup trop présent. J'aurais apprécier que le texte se concentre plus sur l'actrice du sujet.
Hors mis ce point, le texte est sobre, le mot juste, et le regard posé ouvre à la réflexion. Et pour cela c'est une très bonne lecture.
A+JYT
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