Forum Grand Corps Malade et slam

proche

j’étais proche de l’endroit ou tout se meurt
il y avait la des attardés hagards
des anciens de Sodome
des partisans de la vie éternelle

Dans ce brouhaha médiatique
ou chaque respiration fait l’histoire
le corps du narrateur s’infligeait une pause
profitant de l’instant , il se mirait dans l’aléatoire

Espérant conter  une ou des réalités abstraites
aux contraintes exacerbées
par le génie métronome
des faiseurs de rêves

on distinguait ça et là
la pernicieuse envie d’en découdre , de paraître
sans pour autant avoir
une quelconque idée  jubilatoire

Le déclic, cet instrument superfétatoire
s’immisçait ou pas, car il faut souligner
l’aspect immature
de la vanité humaine

le dithyrambique sombrait
dans un déluge ostentatoire
la mort, cette pécheresse
riait aux larmes

proche, paraissait alors
une parfum entêtant
comme l’attitude éphémère
d’une fin annoncée





après nous, vous, ils, elles,
plus d’asphodèles
mais alors quid de la rime éternelle
nous n'irons plus voir du coté de chez curieux
et voyagerons sous assistance
dans des trottinettes asexuées
qui font dire
les sexes s'ignorent les sexes se boudent
l'égalité à fait émerger des rapports
ou les mots sont des armes
comme a la guerre perpétuelle
de la revanche des corps
suivront les religions les races et la voisine ou le voisin irascible
le préfet en habit d'ordre, la police exécutant
les politiques assoiffés, l'argent tributaire
le paraître en goguette,
après, viendra ou pas
en attendant ils se prennent pour
elles se rebellent
nous sommes à la scène
vous êtes peut être
les derniers dernières
a parler encore des asphodèles

Dernière modification par nouga (10-09-2022 18:49:24)