Forum Grand Corps Malade et slam

Bon... Il est vrai que je ne poste plus autant de texte qu'avant.
Normal, j'écris moins. Moins mais de meilleure qualité.
Et puisqu'il faut faire vivre le forum, voici une ébauche de texte.
J'ignore si ce sera un début, un milieu ou une fin. C'est juste un brouillon.

J'voulais pas d'tout ça. J'voulais vivre simplement;
Aller ici et là selon mes envies, librement.
Vivre, être libre, 3 mots qui me semblent inséparables.
Trouver l'équilibre, une chose indispensable;
Impensable selon les anciens non-combattants.
J'apprends, j'attends, espérant qu'vos yeux s'ouvrent à temps.
Mais j'ai plus l'temps. J'ai l'impression de le perdre.
Sérieusement, qui pourrait bien souhaiter d'une vie de merde ?
T'inquiètes...J'suis encore conscient d'pas être à plaindre
Et persuadé qu'nos idées sont toujours à craindre.
A craindre, oui mais pas pour l'commun des humains.
Tout douc'ment, on s'fait la main dev'nant des gens biens.
Puis un jour on réalise qu'on est anarchiste,
Comprenant notre rage anti-capitaliste
Où qu'j'sois dans l'monde, j'suis lyonnais, pas français.
Les frontières, on va toutes les défoncer.
J'crois qu'dans l'fond, c'est pour ça qu'j'suis là,
Sourcils foncés mais visage ouvert au débat.
Combien d'fois j'me suis d'mandé c'que j'foutais là.
Y a eu des bas et des hauts... Merci Rexona.
Comme dans un jeu vidéo qui fait débat,
J'me suis pris pour un gangsta dans GTA.
Babylone, j'me suis drogué au Doliprane.
J'canne, j'crame tell'ment ça m'fait mal au crâne.
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REFRAIN
J'mourrai en anonyme dans une lutte invisible.
Mon nom s'ra effacé comme on jette une cible.
Le monde continuera de tourner sans moi.
Ma seule question est: Qui s'en souviendra ?

De plus en plus d'interdits jusque dans ce qu'on dit.
On nous retire tout doucement tout ce qu'on a acquis.
J'crois qu't'as pas compris. On t'prend pour un con, mon p'tit.
Compromis, chose due mais à quelle prix ?
Le prix, l'outil de Babylone, de l'économie.
Le seul prix, c'est le temps qu'on nous a pris.
J'ai pas du tout envie d'gaspiller ma vie
Et j'te d'mande pas ton avis; laisse-ça à mes amis.
A trop nous laisser faire, à trop nous taire,
On finit par enfermer nos libertés sous terre.
C'est pas comme si on était pas avertis.
La matrice est un enfer au paradis.
Enlève tes œillères, chasse tes illusions,
Arrêt sur image, vois ma vision, fais ta version.
L'encre coule à flot mais trop peu l'analysent.
Alors j'me canalise pour qu'on la lise.
J'frise, j'flurte trop souvent avec la dépression.
Ainsi mes maux m'offrent des mots comme consultation.
J'appelle au soulèvement des nations contre l'oppression.
Et cette lutte, elle porte un nom: Révolution.
Marine a les narine dans la farine
Et la bibine; s'fait passer pour clean.
Balkany nie toute implication. La zonzon,
Sa seconde maison pour détournement de fond...
Ça protège sa famille, ses amis, sa dynastie
Pour le pouvoir, pour voir, être le nouvel ordre établi
Pendant qu'à côté la majorité
Crève sans espoir, isolée, affamée,
Sans rêve, abrutis, sans plus aucune culture,
Sans ouverture et sans soif d'aventure.

Dernière modification par ITESS (01-11-2020 10:14:01)