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Mon fardeau mes mots
j’épluche je coupe je mitonne
parfois j’abandonne
j’ai déserté les peurs vaines
l’âme humaine ses noirceurs
à quoi sert l’utile
dans un monde ou l’on se mire
comme grenouilles dans une mare
le sens a perdu sa forme
au fond l’essentiel se pare
d’un paraître balourd
donnant un accent aigu
à l’éphémère condition
qui se noie en somme
dans un verre plein hypothèses
j’hésite,lésine, je mégote
l’âge radote est-ce un mythe
cause indéfendable
sauf qu’au préalable ma vie
n'a jamais perdu
l’envie d’histoires farfelues
avec le rôle de narcisse
dans un marécage de signe
plus l'age fardeau
j' attrape donc au vol
les heures serties d'impuissance
quand l’horloge déroge
je suis le courant
ne veut pas noyer mes chances
j’empile alors mes années
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Tu as déserté les peurs vaines, tu ne veux pas noyer tes chances. La sagesse...Celle qui te fait voir le monde au-delà des apparences, au-delà de la noirceur de l'âme, mais avec toujours "l’envie d’histoires farfelues". On ne se refait pas.
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+1 avec Maya, mais tout de même un peu heurtée par "mon fardeau mes mots"
Les mots peuvent ils être des fardeaux pour soi même ? ceux des autres surement, mais les siens propres, quand ils sortent, ils allègent plutôt, il me semble (du moins ça marche comme ça pour moi)
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c'est au sens figuré
bises
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Le baluchon du narrateur de mots, un sac sur chaque épaule, qui les sème au cours de son voyage tel le druide distribuant sa potion magique pour, comme le dit le proverbe touareg, offrir ses présents contenus dans un sac et conserver l'autre pour ceux qu'il reçoit.
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Je me doutais, Nouga, mais en cas...
Jolie image que ces 2 sacs, Austral !
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"Tu puiseras ma force et la fera tienne, tu verras ma vie dans tes yeux comme je verrai la tienne dans les miens, alors le fils devient le pére et le pére, le fils."
Jor-El
Dernière modification par ITESS (04-06-2020 16:30:08)
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super frérot
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