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Quelques minutes après minuit inutile de le préciser
Je t’attendrai apeuré mais aussi fasciné
Pardonne ma manière rude de te parler
Mon cœur est sourd muet et de colère aveuglé
Il étouffe au lieu de s’étoffer, il voudrait juste respirer
Racontes moi tes histoires d’hommes cons, forts entêtés
Même si je ne vois pas chaque soir comment ça peut me réconforter
Mais je m’attache à ce passe-temps qui m’arrache à mon présent
Un grand-mère omniprésente, et un père, enfin un homme mi-présent
Une école avec des cons posés ou je finis décomposé
Une maman en prime, dépendante des comprimés
Tu comprends mon grand ? C’est beaucoup pour un p’tit gars
Alors à coups de larmes et de lattes, je casse tout ici-bas
Je voudrais remonter le temps, voir un meilleur teint sur le visage de ma mère
Je voudrais tant raconter que le virage du cancer n’est qu’éphémère
Je refuse d’y voir clair dans ce cauchemar sombre
Gauche, je marche, sombre dans mes pensées aux couleurs qui tombent
Toi, que moi seul vois, tu m’as rendu la vue douloureusement
Nécessaire médicament, j’ai pu envelopper de mots doux ma maman
J’ignore si je te reverrai encore attraper tes racines et les sortir
Permets moi mon ami de parfois venir à toi pour m’y blottir
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Dur et poignant texte !
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comme NICOLE LA VIE NE FAIS PAS QUE DES CADEAUX
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J'aime ton écriture...J'ai envie de te dire: retrouve cet ami imaginaire autant de fois que nécessaire et parle aux amis de chair! Tout ce qui pourra te soulager doit être bien évidemment saisi. Nul doute que toi aussi tu trouveras les mots qui apaisent quand l'ami-e viendra frapper à ta porte.
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Salut Tempus Fugit
Quelle tristesse dans ton écrit qui prend aux tripes
J'aime beaucoup tes jeux avec les mots et ce vers m'émeut particulièrement
" Une école avec des cons posés ou je finis décomposé "
Puisse ton ami imaginaire t'aider à aller mieux et comme le dit Maya " parle aux amis de chair "
Eux aussi peuvent si ce sont de vrais amis t'aider à surmonter tes peines
De très très z-affectueux poutoux z- à toi et aux tiens - virtuels et de chair - de nous Neuf, heureuses vacancières loudéaçiennes ...
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J'aime ton style, texte fort .
'Toi, que moi seul vois, tu m’as rendu la vue douloureusement' , j'aime beaucoup cette phrase
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Merci beaucoup à tous pour vos commentaires chaleureux et motivants
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Autant que possible on doit trouver des moyens de l'affronter, enfin ses coups durs.
Merci Itess portes toi bien
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