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une chanson que j'ai réentendue ce matin, quel délice! surtout quand elle est chantée par Bourvilvoir ici
On peut vivre sans richesse
Presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses
Y'en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non, non, non, non
On ne le pourrait pas
On peut vivre sans la gloire
Qui ne prouve rien
Etre inconnu dans l'histoire
Et s'en trouver bien
Mais vivre sans tendresse
Il n'en est pas question
Non, non, non, non
Il n'en est pas question
Quelle douce faiblesse
Quel joli sentiment
Ce besoin de tendresse
Qui nous vient en naissant
Vraiment, vraiment, vraiment
Le travail est nécessaire
Mais s'il faut rester
Des semaines sans rien faire
Eh bien... on s'y fait
Mais vivre sans tendresse
Le temps vous paraît long
Long, long, long, long
Le temps vous parait long
Dans le feu de la jeunesse
Naissent les plaisirs
Et l'amour fait des prouesses
Pour nous éblouir
Oui mais sans la tendresse
L'amour ne serait rien
Non, non, non, non
L'amour ne serait rien
Quand la vie impitoyable
Vous tombe dessus
On n'est plus qu'un pauvre diable
Broyé et déçu
Alors sans la tendresse
D'un coeur qui nous soutient
Non, non, non, non
On n'irait pas plus loin
Un enfant vous embrasse
Parce qu'on le rend heureux
Tous nos chagrins s'effacent
On a les larmes aux yeux
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu...
Dans votre immense sagesse
Immense ferveur
Faites donc pleuvoir sans cesse
Au fond de nos coeurs
Des torrents de tendresse
Pour que règne l'amour
Règne l'amour
Jusqu'Ã la fin des jours
Noël Roux
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une chanson qui colle àBourvil comme sa peau...elle est magnifique !
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Il y a quantité de choses qu'on ne te dis pas sur la mort, avait-elle découvert, et l'une des plus importantes, c'est le temps que prennent les êtres que tu aimes le plus pour mourir dans ton coeur. C'est un secret, pensa Lisey, et c'est tant mieux, car qui voudrait jamais s'attacher à un autre être en sachant comme c'est dur de lacher prise? Dans notre coeur ils meurent tout doucement, un petit peu à la fois, pas vrai? Comme une plante qu'on oublie de demander à un voisin de passer arroser de temps en temps quand on part en voyage, et c'est tellement triste...
Lisey le vit tenter de couvrir son oeil valide, vit ses mains retomber le long de son corps, sut qu'il avait perdu sa force, et éprouva une seconde de pitié pour lui en dépit de tout, un instant d'empathie qui fut abominable dans son harmonieuse humanité
Extrait du dernier livre de Stephen King "Histoire de Lisey"
Quel génie cet écrivain... Je me délecte de chaque mot et chaque phrase de ce livre, il est tout simplement magnifique...
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oui très beau texte....le temps souvent ne fait rien , les gens que tu aimes ne meurent jamais dans notre coeur,ils sont làils se rappellent àtoi àchaque instant de la vie...
J'aime ses mots mais ils sont si angoissants .....que je ne sais quand le lire!
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Le vin
Le vin cette boisson divine
Qui rejoint notre poitrine
Foie, estomac, coeur et cerveau
Qui nous fait un rouge museau
Qui des sujets fait des monarques
Est toujours connu pour ces marques
La saveur et l'aimable odeur
Et la couleur et la splendeur
L'école du vin - Chapitre IV de Dufour de la Cerspelière 1761.
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Il vous naît un poisson qui se met à tourner
Tout de suite au plus noir d'une lame profonde,
Il vous naît une étoile au-dessus de la tête,
Elle voudrait chanter mais ne peut faire mieux
Que ses soeurs de la nuit, les étoiles muettes.
Il vous naît un oiseau dans la force de l'âge
En plein vol, et cachant votre histoire en son coeur
Puisqu'il n'a que son cri d'oiseau pour la montrer,
Il vole sur les bois, se choisit une branche
Et s'y pose ; on dirait qu'elle est comme les autres.
Où courent-ils ainsi ces lièvres, ces belettes,
Il n'est pas de chasseur encore dans la contrée
Et quelle peur les hante et les fait se hâter,
L'écureuil qui devient feuille et bois dans sa fuite,
La biche et le chevreuil soudain déconcertés ?
Il vous naît un ami et voilà qu'il vous cherche,
Il ne connaîtra pas votre nom ni vos yeux,
Mais il faudra qu'il soit touché comme les autres
Et loge dans son coeur d'étranges battements
Qui lui viennent des jours qu'il n'aura pas vécus.
Et vous que faites-vous, ô visage troublé,
Par ces brusques passants, ces bêtes, ces oiseaux,
Vous qui vous demandez, vous, toujours sans nouvelles :
Si je croise jamais un des amis lointains
Au mal que je lui fis, vais-je le reconnaître ?
Pardon pour vous, pardon pour eux, pour le silence
Et les mots inconsidérés,
Pour les phrases venant de lèvres inconnues
Qui vous touchent de loin comme balles perdues,
Et pardon pour les fronts qui semblent oublieux.
les amis inconnus Jules Supervielle
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superbe!!!mais au fait où peut on trouver des amis? sur le bord de la route? dans les jardins ?ou peut être bien dans les trains? mais oui bien sûr...........ici!
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je ne connaissais pas du tout...elle est magnifique! et elle vient de s'accrocher dans ma tête et mon coeur.
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merci Bknn, pour ce lien, il est rassurant de voir de jeunes artistes avoir de telles références, avoir un tel talent d'interprétation et de sincèrité dans l'émotion transmise ..... du bonheur tout simplement, du bonheur comme un sourire du coeur ...... tant les mots son justes et bons ..
Vincent V
merci Bknn , pour cette chanson , ces mots sublimes ! moi aussi , j'adore " les gens qui passent moitié dans leurs godasses et moitié à coté " Intelligence du coeur et inspiration : tout y est !
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et je ne parle pas de l'interprétation !!!
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Un pauvre honteux
Il l'a tirée
De sa poche percée,
L'a mise sous ses yeux ;
Et l'a bien regardée
En disant : " Malheureux ! "
Il l'a soufflée
De sa bouche humectée ;
Il avait presque peur
D'une horrible pensée
Qui vint le prendre au coeur.
Il l'a mouillée
D'une larme gelée
Qui fondit par hasard ;
Sa chambre était trouée
Encor plus qu'un bazar.
Il l'a frottée
Ne l'a pas réchauffée
A peine il la sentait ;
Car, par le froid pincée,
Elle se retirait.
Il l'a pesée
Comme on pèse une idée,
En l'appuyant sur l'air.
Puis il l'a mesurée
Avec du fil de fer.
Il l'a touchée
De sa lèvre ridée. -
D'un frénétique effroi
Elle s'est écriée :
Adieu, embrasse-moi !
Il l'a baisée,
Et après l'a croisée
Sur l'horloge du corps,
Qui rendait, mal montée,
De mats et lourds accords.
Il l'a palpée
D'une main décidée
A la faire mourir. -
- Oui, c'est une bouchée
Dont on peut se nourrir.
Il l'a pliée,
Il l'a cassée,
Il l'a placée,
Il l'a coupée ;
Il l'a lavée,
Il l'a portée,
Il l'a grillée,
Il l'a mangée.
... Quand il n'était pas grand on lui avait dit : Si tu as faim, mange une de tes mains.
Xavier Forneret
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Bonjour Nicole et merci pour avoir rapporté ce texte poignant !
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@ bknn cette chanson est tout simplement belle ....et les gens qui doutent peuvent se changer en Roger très facilement! il y a des chansons comme celàque l'on garde àl'esprit et qui font partie de notre vie àpartir du moment où on les a entendu une seule fois!
@ Nicole ,tu as le don de dénicher des textes qui me surprennent àchaque fois et qui me font réfléchir plus qu'un reportage télé!peut être faudrait il l'envoyer chez nos ministres.....çàles ferai réfléchir davantage et descendre un peu de leur piedestal!
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bknn a écrit:
A ces chansons qui une fois entendues restent dans la tête et le coeur
pour le son magnifique interprétation
pour les paroles
@+
oh, je suis très triste....j'allais comme tous les jours déguster du bonheur en écoutant cette chanson...et voilà qu'elle a été retirée des vidéos pour non respect des régles d'utilisation...
quel dommage...
du coup, pour me consoler, j'ai cherché dans les chansons d'Anne Sylvestre..et je suis tombée sur celle lÃ
"qu'est ce que j'oublie?"
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nicole a écrit:
Un pauvre honteux
Il l'a tirée
De sa poche percée,
L'a mise sous ses yeux ;
Et l'a bien regardée
En disant : " Malheureux ! "
Il l'a soufflée
De sa bouche humectée ;
Il avait presque peur
D'une horrible pensée
Qui vint le prendre au coeur.
Il l'a mouillée
D'une larme gelée
Qui fondit par hasard ;
Sa chambre était trouée
Encor plus qu'un bazar.
Il l'a frottée
Ne l'a pas réchauffée
A peine il la sentait ;
Car, par le froid pincée,
Elle se retirait.
Il l'a pesée
Comme on pèse une idée,
En l'appuyant sur l'air.
Puis il l'a mesurée
Avec du fil de fer.
Il l'a touchée
De sa lèvre ridée. -
D'un frénétique effroi
Elle s'est écriée :
Adieu, embrasse-moi !
Il l'a baisée,
Et après l'a croisée
Sur l'horloge du corps,
Qui rendait, mal montée,
De mats et lourds accords.
Il l'a palpée
D'une main décidée
A la faire mourir. -
- Oui, c'est une bouchée
Dont on peut se nourrir.
Il l'a pliée,
Il l'a cassée,
Il l'a placée,
Il l'a coupée ;
Il l'a lavée,
Il l'a portée,
Il l'a grillée,
Il l'a mangée.
... Quand il n'était pas grand on lui avait dit : Si tu as faim, mange une de tes mains.
Xavier Forneret
9A c'est incroyable. Ca fait quelques jours que je pense à venir poster ce texte. Je pense meme l avoir fait une fois ou ici ou sur l'ancien forum. ca tombe bien
merci nicole
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merci d'avoir re-trouvé ce lien! quel délice
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en hommage à Henri Salvador
une chanson douce
Syracuse
les textes sont déjà dans ce topic, je crois
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je découvre Allain Leprest...des textes écrits à l'encre amère et douloureuse
Qu'est c'que t'as franginette ? C'est drôle, t'es plus la même
Celle qui tachait ma piaule d'éclaboussures de robes
Qui s'gavait de Beatles et de choux à la crème
Qui lisait les Claudines à ch'val derrière ma mob
Dans ton blouson d'marlou
Bilou
Pourquoi t'as maquillé tes lèvres à la craie blanche ?
Ta bouche où fleurissaient des musiques si rouges
Des gros mots merveilleux, des rires en avalanches
Des internationales pour emmerder les bourges
Des baisers pour les loups
Bilou
Qu'est c'que t'as ma jumelle ? C'est-y ça l'mal du siècle ?
Se fuir du mal à cause d'avoir du mal aux autres
S'arracher tant de larmes qu'on se retrouve à sec
Voir un été pourri, se dire que c'est d'sa faute
Crécher dans un igloo
Bilou
Bilou ma belle idiote, ça s'rait trop moche, dis
Si ça couvait aussi chez toi cette langueur
Qu'est comme une maladie qu'est pas une maladie
Qu'on croit qu'ça vient du coeur et qu'on n'a rien au coeur
Qu'un invisible clou
Bilou
Bilou, le feu follet la plus courue d'mes boums
Le bonheur sur ta peau a retourné sa veste
Le bar du Saint-Amand, le café aux loukoums
Le temps se fait la paire en accrochant les restes
Au clocher d'Saint-Maclou
Bilou
Qu'est c'que t'as ma jumelle, qu'on croit inguérissable
Qui use les regards dans des boîtes de kleenex
Qu'enlise chaque pas sous des tonnes de sable
Qui sert du bouillon fade dans des verres en pyrex
Qui rend les photos floues ?
Bilou
Bilou fais un effort, je te jure que tu ris
Rire, c'est ça, tu t'rappelles, tu vois c'est pas si dur
Regarde la pluie s'barrer au cul du car-ferry
Le vent lèche tes joues peintes de confiture
Pour un peu j's'rai jaloux
Bilou Bilou... Bilou
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A lire ce texte ,je me demande comment on fait pour vivre avec autant de douleur dans le coeur!
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stoupig a écrit:
A lire ce texte ,je me demande comment on fait pour vivre avec autant de douleur dans le coeur!
on vit......on fait semblant.... mais ce n'est jamais très évident.......
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Salut
je ne sais pas trop pourquoi Nelson m'est revenu en tête, peut être parce que les premières élections ont eut lieu en avril,
alors je vous poste ce texte
Johnny Clegg a écrit:
Asimbonanga
Asimbonang' u Mandela thina
Laph'ekhona
Laph'ehleli khona
Oh the sea is cold and the sky is grey
Look across the Island into the Bay
We are all islands till comes the day
We cross the burning water
Asimbonanga
Asimbonang' u Mandela thina
Laph'ekhona
Laph'ehleli khona
A seagull wings across the sea
Broken silence is what I dream
Who has the words to close the distance
Between you and me
Asimbonanga
Asimbonang' u Mandela thina
Laph'ekhona
Laph'ehleli khona
Steve Biko,
Victoria Mxenge,
Neil Aggett
Asimbonanga
Asimbonang 'umfowethu thina
Laph'ekhona
Laph'wafela khona
Hey wena
Hey wena nawe
Siyofika nini la' siyakhona
je ne suis pas très doué je ne parle pas le zoulou mais un peut le swahili et avec les quelques notions de dialectes avoisinant
je vous donne le début de la traduction
si quelqu'un peut traduire le reste je vous fais confiance
Avez-vous vu
Avez-vous vu Mandela
Près de l'église
Près de l'église ce matin.
A+JYT
Dernière modification par sekaijin (12-04-2008 19:55:43)
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Sekaijin merci pour cette chanson que j'adore
(et moi Nelson ne me sort jamais de la tete, tellement tellement j'admire cet homme )
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.....en hommage à Aimé Césaire:
Partir
Comme il y a des hommes-hyènes et des hommes-
panthères, je serais un homme-juif
un homme-cafre
un homme-hindou-de-Calcutta
un homme-de-Harlem-qui-ne-vote-pas
l'homme-famine, l'homme-insulte, l'homme-torture
on pouvait à n'importe quel moment le saisir le rouer
de coups, le tuer - parfaitement le tuer - sans avoir
de compte à rendre à personne sans avoir d'excuses à présenter à personne
un homme-juif
un homme-pogrom
un chiot
un mendigot
mais est-ce qu'on tue le Remords, beau comme la
face de stupeur d'une dame anglaise qui trouverait
dans sa soupière un crâne de Hottentot?
Je retrouverais le secret des grandes communications et des grandes combustions. Je dirais orage. Je
dirais fleuve. Je dirais tornade. Je dirais feuille. Je dirais arbre. Je serais mouillé de toutes les pluies,
humecté de toutes les rosées. Je roulerais comme du sang frénétique sur le courant lent de l'oeil des mots
en chevaux fous en enfants frais en caillots en couvre-feu en vestiges de temple en pierres précieuses assez loin pour décourager les mineurs. Qui ne me comprendrait pas ne comprendrait pas davantage le rugissement du tigre.
Et vous fantômes montez bleus de chimie d'une forêt de bêtes traquées de machines tordues d'un jujubier de chairs pourries d'un panier d'huîtres d'yeux d'un lacis de lanières découpées dans le beau sisal d'une peau d'homme j'aurais des mots assez vastes pour vous contenir
et toi terre tendue terre saoule
terre grand sexe levé vers le soleil
terre grand délire de la mentule de Dieu
terre sauvage montée des resserres de la mer avec
dans la bouche une touffe de cécropies
terre dont je ne puis comparer la face houleuse qu'Ã
la forêt vierge et folle que je souhaiterais pouvoir en
guise de visage montrer aux yeux indéchiffreurs des
hommes
Il me suffirait d'une gorgée de ton lait jiculi pour qu'en toi je découvre toujours à même distance de mirage - mille fois plus natale et dorée d'un soleil que n'entame nul prisme - la terre où tout est libre et fraternel, ma terre.
Partir. Mon coeur bruissait de générosités emphatiques. Partir... j'arriverais lisse et jeune dans ce pays mien et je dirais à ce pays dont le limon entre dans la composition de ma chair : « J'ai longtemps erré et je reviens vers la hideur désertée de vos plaies ».
Je viendrais à ce pays mien et je lui dirais : Embrassez-moi sans crainte... Et si je ne sais que parler, c'est pour vous que je parlerai».
Et je lui dirais encore :
« Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n'ont point de bouche, ma voix, la liberté de celles qui s'affaissent au cachot du désespoir. »
Et venant je me dirais à moi-même :
« Et surtout mon corps aussi bien que mon âme, gardez-vous de vous croiser les bras en l'attitude stérile du spectateur, car la vie n'est pas un spectacle,car une mer de douleurs n'est pas un proscenium, car un homme qui crie n'est pas un ours qui danse... »
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Trés beau texte d'un poète que je ne connaissais pas vraiment , qui me donne envie de le découvrir
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Partir. Mon coeur bruissait de générosités emphatiques. Partir... j'arriverais lisse et jeune dans ce pays mien et je dirais à ce pays dont le limon entre dans la composition de ma chair : « J'ai longtemps erré et je reviens vers la hideur désertée de vos plaies ».
Je viendrais à ce pays mien et je lui dirais : Embrassez-moi sans crainte... Et si je ne sais que parler, c'est pour vous que je parlerai».
Et je lui dirais encore :
« Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n'ont point de bouche, ma voix, la liberté de celles qui s'affaissent au cachot du désespoir. »
Mon passage préféré. Je me rappelle encore des cours de français en première (ca fait deja bien longtemps ! ) Comme j'etais impatiente qu'on étudie un texte de Cesaire.
Merci Nicole !!!
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J'aime bien l'idée d'être dans la peau d'une feuille blanche...
Ce qu'elle aurait pu être et ce qu'elle est au final...
Chanson de Renan LUCE
"Je Suis Une Feuille"
Aurais-je imaginé que je trouverai lÃ
Une mine de stylo plantée sur ma peau oh oh
Les yeux de mon bourreau qui ne me quittent pas
Ma blancheur lui fais peur je sais qu'il cherche ses mots oh oh
Je suis une feuille blanche je ne demandais rien
Qu'Ã rester sur mon arbre et attendre la fin
Moi j'aimais le vent se perdant dans les feuilles
Et le murmure de la sève qui lui donnait la vie
Moi j'aimais la hauteur que j'avais sur les choses
Je n'ai pas vu venir la lame qui m'a trahis
Si au moins je servais de papiers officiels
Pour signer des traités et protéger les faibles
Ou être dans les mains d'un poète oublié
Qui me jetterai des vers comme on cherche un ami
J'aurais pu être pressée sur le cœur d'une enfant
Ecoutant dans mes lignes la voix de son amant
Ou être le pliage d'un gamin de huit ans
Et voler dans les airs sous les rires des enfants
Ou être dans les pages d'un livre d'histoire
Qui dit que le chemin est encore tellement long
Mais voila que je sens que la plume me frôle
Et les lettres se forment comme l'encre tourbillonne
J'n'ai jamais vu plus lourd que le poids de ces mots
C'est la misère d'un homme que je sens sur mon dos
Il dit je veux finir d'avec ma vie
Pardonne moi mon amour mais je m'arrête ici
Ce n'est pas de ta faute si je baisse les bras
Mais j'ai perdu ma chance de gagner ici bas
Et moi c'était mon rôle de porter tous ces mots
Et les larmes d'une femme tomberons sur moi bientôt
J'aurais pu être pressée sur le cœur d'une enfant
Ecoutant dans mes lignes la voix de son amant
Ou être le pliage d'un gamin de huit ans
Et voler dans les airs sous les rires des enfants
Mais je tourne la page d'une triste histoire
Qui dit que le chemin n'était pas tellement long
Pas tellement long...
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je veux être une feuille aussi !
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que c'est émouvant!
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j'apprécie beaucoup ce chanteur ....qui habite près de chez moi d'ailleurs!!!et cette chanson particulièrement
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