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Message d'amour même en temps de guerre
Alors que certains attisent les passions
Moi j'rappe pour les Noirs, les Arabes et les Blancs
Saches que je suis pas de ceux qu'effrait la différence
Ta couleur de peau pour moi ne fait aucune différence
Y a pas de couleur pour aimer, pas de couleur pour souffrir
Pas une couleur qui t'empêche de mourir
Pas une couleur pour s'aimer, pas une couleur pour sourire
Pas une couleur pour pleurer (tu le sais)
Dans nos différences nous sommes liés
Nos apparences ne sont pas toujours le reflet
de ce que contiennent nos cœurs et c'est ce qui importe
Y a pas de couleur pour que la mort t'emporte
Y a pas de couleur pour tricher, pas d'couleur pour tromper
Pas de couleur pour blesser ou tuer
Pas une couleur qui t'immunises contre la douleur
Pas une couleur qui te rendes supérieur (sache-le!)
Ma sœur y a pas d'couleur pour pleurer
Tu vois mon frere, y a pas d'couleur pour aimer
Pas d'couleur pour soufrir
Pas d'couleur pour sourire
Y a pas d'couleur pour pleurer
Y a pas de couleur pour être stupide, ignorant, raciste et borné
Pas une couleur attitrée à l'absurdité
Pas une couleur qui prouve ton intelligence
Pas une couleur qui témoigne de ta tolérance
Pas une couleur qui t'empêche de te sentir seul
Foudroyé, rescapé d'un amour manqué
Pas une couleur qui t'abrite de la pauvreté
Pas une couleur qui garantisse ton honnêteté
Pas une couleur qui te protège de l'erreur, frère
Pas une couleur qui te protège de la peur, sœur
Pas une couleur qui t'innocente de toute injustice
Aucune couleur ne garantit ta réussite
J'connais les méfaits du racisme et ce qu'ils provoquent
Quand l'exclusion devient rage, arrive le choc
Même en temps de guerre alors que la paix agonise
J'réanime l'amour dont l'absence m'épuise
Y a pas d'couleur pour pleurer
Pas d'couleur pour aimer
Message d'amour même en temps de guerre
Y a pas d'couleur pour pleurer
J'dis qu'il n'y a pas d'couleur pour aimer
Message d'amour même en temps de guerre
Moi j'rappe pour les Noirs, les Arabes et les Blancs
J'suis pas là pour leur dire ce qu'ils veulent entendre
" je suis retombé dessus par hasard , depuis je l'écoute en boucle
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alex p a écrit:
Voici un poème de maître Hugo, écrit alors qu'il se trouvait en exil sur l'île de Jersey pour fuire Napoléon 3... Je le trouve sublime (comme nombre de poèmes du receuil "les chatiments").
Aussi, et dans le but de donner envie à nombre d'entre vous de lire ce livre (qui fut pour moi une énorme révélation), place à l'atriste:
France ! à l'heure où tu te prosternes,
Le pied d'un tyran sur ton front,
La voix sortira des cavernes ;
Les enchaînés tressailleront.
Le banni, debout sur la grève,
Contemplant l'étoile et le flot,
Comme ceux qu'on entend en rêve,
Parlera dans l'ombre tout haut ;
Et ses paroles qui menacent,
Ses paroles dont l'éclair luit,
Seront comme des mains qui passent
Tenant des glaives dans la nuit.
Elles feront frémir les marbres
Et les monts que brunit le soir,
Et les chevelures des arbres
Frissonneront sous le ciel noir ;
Elles seront l'airain qui sonne,
Le cri qui chasse les corbeaux,
Le souffle inconnu dont frissonne
Le brin d'herbe sur les tombeaux ;
Elles crieront : Honte aux infâmes,
Aux oppresseurs, aux meurtriers !
Elles appelleront les âmes
Comme on appelle des guerriers !
Sur les races qui se transforment,
Sombre orage, elles planeront ;
Et si ceux qui vivent s'endorment,
Ceux qui sont morts s'éveilleront.
30 mars. Jersey.
Les Châtiments
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AKHENATON - NID DE GUEPES
(Voix Off):
Une jeune prostituée originaire des pays de l'Est a été retrouvée morte ce matin sous un abris bus dans le centre ville de Nice, fait marquant les policiers ont découverts sur le corps de la victime son journal intime, cet élément devrait permettre d'éclaircir les circonstances de son assassinat.
[AKHENATON]
Ma sœur était belle
Depuis toute jeune entre ses lèvres des perles
Une chevelure ébène où les regards s'perdent
Les sourires d'ma mère évaporés
Depuis c'jour où sur le ch'min de l'école
trois types l'ont enlevés brusquement de c'monde
Et dans mes mains c'journal immonde
A quoi bon rêver, j'peux plus dormir
Dire qu'elle ne verra plus le soleil s'lever
Tout l'monde s'désintéresse de c'qu'elle était
Faut croire que la tristesse des riches est plus émouvante que la notre
Maman s'demande bien d'où vient la faute
D'une voix fluette récite les prières
Mais la croix d'vant ses yeux, elle figée reste muette
Et moi j'parcoure les pages du livre songeant à papa
Son diplôme d'ingénieur et qui pose du carrelage pour survivre
Vie ordinaire dans une ville roumaine
J'veux pas d'pitié
Ceux qui meurent à la fin c'est toujours les mêmes
Ils l'ont emmenés un soir d'avril
Et moi j'l'ai vue rentrer c'matin les yeux clos au pays
Nid d'guêpes
Sur les trottoirs modernes à l'Ouest
Dans les rues d'Milan, en vitrine à Amsterdam
Nid d'guêpes
Dans un bordel sordide au Kosovo dans les bras d'un soldat d'la NATO
Nid d'guêpes
Dans les montagnes d'Albanie et d'Calabre
Là où la loi d'l'Etat en place n'est pas valable
Nid d'guêpes
Leur voiture fonçait dans la banlieue d'Bucarest
Elle dans l'coffre, un arrêt rapide dans une usine glauque
Transférée dans l'compartiment réfrigéré d'un 16 tonnes
Ils l'ont forcés à boire 2 litres d'huile d'olive pour tenir le choc
Première amputation par moins 30, celle de l'esprit
Et voir les autres filles doucement quitter cette vie, une à une
Voyager deux jours avec le corps d'Ilona sur les jambes
Elle était morte, et la salive gelée au coin des lèvres
A l'école de danse elle était bonne élève
Eux l'ont jetés dans une poubelle quand ils les ont fait descendre
Elle est restée dans c'camps à s'faire souiller jusqu'au mois d'décembre
Elles étaient cent, traitées comme du bétail
Machine à briser les rêves
Marquées au fer à l'effigie du clan
Priant, criant, anciens militaires pouilleux et soûls comme clients
Terrorisée par des représailles
Rendue docile par les m'naces et un orteil arraché à la t'naille
Sur les trottoirs modernes à l'Ouest
Dans les rues d'Milan, en vitrine à Amsterdam
Nid d'guêpes
Dans un bordel sordide au Kosovo dans les bras d'un soldat d'la NATO
Nid d'guêpes
Dans les montagnes d'Albanie et d'Calabre
Là où la loi d'l'Etat en place n'est pas valable
Nid d'guêpes
L'ouest et ses vitrines cossues
Ses gens pervers et clients qui croient tout s'permettre
De la terre maîtres, qu'ils aillent en Enfer s'faire mettre
Ma sœur n'a pas eue sa chance
C'était une môme enviant parfois le sort d'nos frères qui font l'aumône
Rome puis Bruxelles, puis G'nève et puis Bonn
Enfin Paris et la Riviera, Nice prêt d'la place Massena
Sac, jupe courte et blouson d'cuir d'bout sous un dracena
A cacher la tune gagnée dans une cabine d'téléphone
Yeux tristes dans l'étreinte de gens sans amour
De gens sans avenir, de gens sans atours
Gens qui la serrent mais à ses cries demeurent sourds
Canon sur la tempe, hommes de l'ombre cruel
Hommes impitoyables qui obéissent à la loi séculaire du canon
La police française m'a donnée son journal
Et chaque ligne que j'suis mes yeux m'en disent plus même si j'me fais du mal
Claudia Iliescu, ma sœur 20 ans à peine
Décédée d'un excès d'rêve sous un abris bus
Sur les trottoirs modernes à l'Ouest
Dans les rues d'Milan, en vitrine à Amsterdam
Nid d'guêpes
Dans un bordel sordide au Kosovo dans les bras d'un soldat d'la NATO
Nid d'guêpes
Dans les montagnes d'Albanie et d'Calabre
Là où la loi d'l'Etat en place n'est pas valable
Nid d'guêpes
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Dans Generation X de Douglas Coupland, un des héros demande à l’autre : “et toi, qu’est ce que tu voudrais garder comme souvenir de la Terre?”
J’ai oublié le contexte exact de la question.
Mais je sais très bien ce que j’ai répondu à la place du personnage.
Les Nuages.
C’est ce que je garderais de la Terre.
Par @Pascal201169
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et la première rosée du printemps
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Un petit aperçu de ma belle Michele Guigon http://www.franceinter.fr/emission-ca-v … st-une-vie
Pour faire connaissance, je me proposais de vous faire part d'une phrase que j'aime et qui peut aider à débuter la journée. Voici la phrase : Chaque jour est une vie.
Le matin où je l'ai entendue, ça m'a réveillée deux fois. Parce que quand le réveil sonne, il réveille mon corps. Mais mon esprit ? Je suis un peu comme les Indiens qui attendaient, après un voyage trop rapide, que leur esprit les rattrape.
Le mien arrive 10 minutes après généralement, sauf ce jour-là, où il a fait un grand ménage en moi. Au lieu de subir mes mécanismes, je me suis intéressée à toutes les actions du matin, plutôt que de penser qu'elles étaient moindres et que l'important c'était toujours la chose d'après. Même, je me suis amusée. Par exemple à me brosser les dents de la main gauche -sachant que je suis droitière-, ce qui fait que je me suis aussi un peu brossé les joues.
Oh ouais je me suis bien amusée ; un petit peu plus moins, quand j'ai cogné et dérapé sur les gencives avec le dos de la brosse. Ouille. J'ai aussi joué à m'habiller en commençant par le haut. Eh bien, je me sentais plus ridicule bien sapée du haut et pas du tout du bas, que l'inverse. Je me suis dit aussi : allez, les autres trucs, je les fais comme d'habitude, mais comme si c'était la première fois que je les exécutais.
Oh oui, c'est ça : essayer de découvrir les gestes de ma vie… de leur poussière. Avoir de nouvelles sensations. Ou plutôt les retrouver ; comme l'enfant, finalement.
Mais là, ça a rué dans les brancards, j'ai eu l'impression d'être schizophrène ; dans ma tête, ça discutait tout.
Je m'empare tranquillement du thé, une voix subitement me dit "mais accélère, ça tu sais le faire". Je tente alors de prendre le temps d'humer le thé et j'entends "t'as que ça à foutre ? Je te signale que tu ne t'es même pas encore lavé les cheveux"! Du coup là j'accélère, je crée de la précipitation de l'énervement, de l'emportement… et je finis par faire tout, en n'aimant rien.
Et là je me suis dit : je veux vivre mes gestes et aimer vivre.
Je réalisais qu'avant, c'était comme si j'avais refusé de la vie… Je triais : ça c'est sympa ou glorieux je veux bien le vivre, ça c'est minable ou ça ça me gonfle, c'est pas à vivre. Alors maintenant, j'arrête de résister à la vie et je résiste à mes habitudes.
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Je viens de parcourir son profil Twitter j'adore ses citations
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comme on dit ça mieux en le disant, ça va vieux en vieillissant
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http://leschroniquesdelornithorynque.fr … ynque-246/
parce que ça résume bien ce qui se passe ici ou là, et je ne mets que le lien parce que ce gars a une belle plume, et qu'il y a d'autres beaux billets
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effectivement cette chronique sonne juste, on y assiste impuissant
en parlant d'ornithorynque ( Australie)
un bonjour a AUSTRAL qui manque bcp
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Nous sur la planete
"Moi, depuis quelques jours, je suis en train de cultiver maladivement une obsession: Sur cette planète, une fois par année... Avez-vous seulement une fois imaginé le voyage? NOUS sommes quelques milliards à le faire, ce voyage. Air, eau, nourriture comprise... bouffe, sommeil, danse, rire, baise. Homme ou femme. Nous évoluons ainsi dans l'espace. Ensemble. Et, putain de merde de connards que nous sommes, nous ignorons ce NOUS. Nous disjonctons. Nous nous jemoyions. Nous nous divisons, nous nous combattons... Est-ce vraiment sensé?"
Jean Marc Cormier
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"La vibration hostile secoue l’univers.
Les mots envahissent l’espace, grondant comme l’orage.
« Celui-là, tu n’aurais pas dû le garder ».
Il sent l’univers se rétrécir brutalement comme une crispation.
Il se recroqueville, les yeux grands ouverts dans la nuit
ondulatoire, des yeux d’ange scrutant l’invisible comme ceux
du poisson des profondeurs.
« Tais-toi ! » Cette voix, il la connaît. Il l’entend chaque
jour rire, pleurer, chanter, gueuler.
« Tu es folle. Tu n’es même pas sûre de savoir qui est son
père… »
« Salaud ! »
Il eut voulu ne plus entendre.
Ils ne se rendaient pas compte.
Les mots assassinent. Il eut voulu se recroqueviller davantage.
Oublier l’orage. Ne plus entendre que ce battement sourd,
rassurant, régulier, tout près de lui, ce battement source du
temps, source de vie.
« Ce n’est pas toi que je plains. C’est lui et ce qui l’attend.
Je n’aimerais pas être à sa place ».
Il sent le ventre univers se contracter. Tel un cosmonaute
endormi, il bascule dans le liquide amniotique. Il lui faudra
tout oublier, tout enfouir. Il lui faudra mourir pour vivre.
Dans l’autre espace-temps, tout sera meurtrissure.
Il fut expulsé comme un clandestin, avant terme et dans la
lumière crue, il hurla son dégoût.
Ils appellent cela le cri primal. Ils ne savent pas ce qu’il y a
avant !
Il avait des raisons de gueuler. Il avait l’essentiel de ce qui
fait un héros de tragédie : le destin tracé. Les Latins appelaient
cela le fatum, la fatalité.
Il était une fois le futur tracé. Impossible d’en sortir.
Les Grecs disaient : anankè, la nécessité. OEdipe épousera
sa mère parce que c’est nécessaire au plaisir des dieux.
Agamemnon sacrifiera toujours Iphigénie. Clytemnestre le
tuera. Oreste le vengera toujours.
Il était une fois…
Mais lui, le foetus, n’était pas un héros de tragédie, il
forgeât son refus intra utero.
Il était une fois la liberté… Ce qui suit est le journal d’un
anti-destin.
Ce journal fut écrit et abandonné sur les gradins du Théâtre
Antique à Épidaure, au début du III ième millénaire."
Extrait de L'écrit primal de Jean-Michel Deshaires -
(L'enfant qui regardait le monde par des meurtrières)
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déjà a cette époque les puissants n'étaient pas nets, ni sur le net d'ailleurs
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ça m'étonne pas que ce texte soit un coup de coeur pour toi Nicole,tu aurais pu l'écrire...
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je n'ai pas tant de talent quand meme.
mais ce qui est vrai, c'est que le choix des textes qu'on aime perle autant de nous que les textes qu'on écrit (enfin à mon avis)
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Je suis d'accord
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Souleymane Diamanka
CONDOLÉANCES
"Si seulement je pouvais faire quelque chose
A part poser sur le papier l'émotion pour qu'elle devienne prose
Cette chanson je l'ai écrite à genoux, je l'avoue et quand je la joue
Dis-toi que ce sont tes larmes qui coulent le long de ma joue
Je sais quel goût a la douleur quand on perd un être cher
J'ai déjà vu un coeur éteint encore dans son enveloppe de chair
Et ce n'est pas rien, approche et chantons notre chagrin
Et tous ensemble faisons une prière pour la paix de chacun
Comme une aubade à l'au-delà où la douleur nous donne le La
Et nous rappelle que Dame Mort habite à peine à deux pas de là
Chantons à la mémoire de ce simple mortel
Qui nous rappelle par son départ qu'ici-bas rien est éternel
Des cordes vocales en velours sont là pour border les pauvres
C'est la place que tu laisses au défunt dans ton coeur qui le sauve
Maître de cérémonie de cette triste séance
J'adresse à la famille et aux amis toutes mes condoléances
Si seulement je pouvais faire quelque chose
A part poser sur le papier l'émotion pour qu'elle devienne prose"
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j'avais écris ce texte en 2009
LA MORT
Un jour, une nouvelle vous interpelle
La perte de quelqu'un, un ami ou un inconnu
Qu’importe la finalité, cet être ne seras plus
L’espace qu’il occupait ne sera pas remplacé
Sa place dans l’éternité, un grain de sable
Mais dans votre cœur un roc qui vous oppresse
Tant la disparition est un poids palpable
La mort indifférente poursuit son œuvre
Omniprésente, mais si transparente
Qu’elle fait tout pour se faire oublier
Sauf quand c’est votre tour, elle se présente
Client cliente chacun à son heure
Sa destinée traçait sans règle appropriée
Elle insuffle une peine longue à supporter
La mort choisit alors sans se presser
Sûre de son impunité, elle laisse des regrets
Des doutes sur le sort qui nous est réservé
Même si votre religion vous dit que non
Même si païen vous ne savez pas bien
Quel sera votre rôle dans les lendemains
Ceux qui seront maintenant votre quotidien
La mort à croiser votre chemin
Et vous pauvre humain, voyez quel destin
Viens de surgir, faisant un signe de la main
Vous dire que rien n’est éternel
Que la vie est ainsi, un sort injuste est cruel
Qu’il faut l’aimer, en jouir, avant de partir
Vous gardant bien de l’appeler, la laissant agir
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je viens de trouver un conte de noel écrit par Mathias Malzieu
c'est bizarre, il trouve lui aussi une étoile de poche
http://www.sudouest.fr/conte-de-noel/
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Très joli! Idée lumineuse! Ca me fait penser à un album pour enfant "L'étoile de..." (j'ai oublié le prénom).
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... ÊTRE HUMAIN AUTREMENT...
si toi aussi
ton arbre généalogique est un Eucalyptus arc-en-ciel
si toi aussi
tu connais la magie du mélange des matières que seul l'art t'enseigne
si toi aussi
tu as déjà entendu parler de la légende du déluge et de la grande arche ancienne
alors tu sais que l'humanité ne compte qu'un seul peuple vu de tout là-haut
un seul peuple
avec plusieurs langues
plusieurs cultures
et plusieurs couleurs de peau
si toi aussi
tu songes que la paix se prépare bien en amont là-bas dans les poèmes d'amour
si t'es capable d'apprendre à parler tous les dialectes du monde
dans un véritable acte de bravoure
parce que la différence ne sert qu'à la complémentarité des savoirs
et que cette sève là se savoure
alors tu sais que l'humanité ne compte qu'un seul peuple vu de tout là-haut
un seul peuple
avec plusieurs langues
plusieurs cultures
et plusieurs couleurs de peau
si toi aussi
dans le silence de la cité tu sollicites les étoiles pour qu'elles te situent
quelque part entre la fibre de ton âme et la teinte du tissus dont elle est issue
en relevant les empreintes digitales de l'Histoire
en recherchant des gens qui te ressemblent dessus
alors souviens-toi que l'humanité ne compte qu'un seul peuple vu de tout là-haut
un seul peuple
avec plusieurs langues
plusieurs cultures
et plusieurs couleurs de peau
parce que la différence ne sert qu'à la complémentarité des savoirs
et que cette sève là se savoure
il est temps d'être humain autrement et de remettre au monde notre amour
Souleymane Diamanka Parolier.
www.souleymandiamanka.fr
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C'est beau,Merci Nicole.
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Le bonheur, c’est tout petit,
Si petit que parfois on ne le voit pas,
Alors on cherche, on cherche partout.
Il est là, dans l’arbre qui chante dans le vent,
L’oiseau le crie dans le ciel,
La rivière le murmure,
Le ruisseau le chuchote,
Le soleil, la goutte de pluie le disent.
Tu peux le voir là, dans le regard de l’enfant,
Le pain que l’on rompt et que l’on partage,
La main que l’on tend.
Le bonheur, c’est tout petit,
Si petit que parfois on ne le voit pas,
Et on le cherche dans le béton, l’acier,
La fortune,
Mais le bonheur n’y est pas,
Ni dans l’aisance ni dans le confort.
On veut se le construire mais il est là,
À côté de nous, et on passe sans le voir,
Car le bonheur est tout petit.
Il ne se cache pas,
C’est là son secret.
Il est là, près de nous
Et parfois en nous.
~ Maurice Carême
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Très joli et tellement vrai
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+1 avec Sylvie.
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Bonne idée de nous mettre ce texte ici. En soi c'est déjà un petit bonheur.
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j'adhère itou
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