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Il est bon parfois, de regarder derrière soi.
Voir le chemin accompli
De l’enfant meurtri,
A l’homme aujourd’hui
Beaucoup d’années sont passées
D’amour, de peine, d’espoir, s’en sont allés
Pierre après pierre, inlassablement,
Tirant partie de toutes les expériences, bonnes ou mauvaises
Il n’a eut de cesse de vouloir résorber,
Un malaise, une déchirure, une blessure,
Qui aurait dû le tuer
Mais, là à jamais, renforcé
C’est un tronc robuste et rigide, qu’est devenue sa vie
Les racines bien ancrées, dans le sol buriné d’un passé.
Tel un arbre, il a grandi, crut, à l ‘aube de l’automne
De son histoire, marquée de pleurs, de joies,
L’hiver s’annonce rude…
Mais il a foi…
Il pose en prélude, un regard serein, mais empreint de mélancolie sur son existence.
D’amour, il ne parle plus, aspirant aux valeurs,
Autrefois décriées, et, à présent tant désirées…
Pour ce simple mot : bonheur.
Entrevu, attrapé, savouré, envolé…
Les larmes versées,
Ne seront jamais justifiées
Car, au final n’auront pas permis
De donner un sens à une vie…
Elles n’auront que pour mérite,
De durcir,
Ce cœur déjà d’anthracite…
Funeste destin,
Que celui de ce gamin,
A qui on promettait le monde,
Avant qu’autour de lui, il ne s’effondre…
La rage, la haine, furent ses fidèles compagnons,
Dans sa prison, faite de déceptions…
De remise de peine, en espérance vaine,
Il les désavoua,
Pour tout seul au final, porter sa croix.
Le chemin à parcourir est encore tellement long…
Mais l’enjeu étant sa rédemption
Il ne peut plus fuir sa raison…d’espérer…
Le voilà fixé, prêt de nouveau à laisser s’exprimer,
Sa nature, si souvent reniée…
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J'aime !
Il fait un peu écho au texte que Sophie du moulin Conte pour grands enfants
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C'est beau!
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Tout à fait d'accord avec Cline !
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Joliment écrit et subtile, on reste sur notre faim, on aurait bien lu quelques vers de plus. bravo
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