Forum Grand Corps Malade et slam

BONNE ANNEE A TOUS !

Délires d'insectes ou assimilés !

Les mousses tiquent et les tiques moussent.



Le hanneton, un peu piqué, fait le son de l'hélicoptère.
La chenille, avant mutation, fait un manège d'enfer.
Le cloporte se comporte, avec raison,  comme un éboueur.
L'homme compose avec le bourdon, raisonne en pollueur.

Les moustiques toussent et les tiques troquent une trousse contre un ticket.
Le criquet pousse un loquet et craque un briquet, fait le feu follet..
Les poux cirent le parquet, nettoient les poussières et lèchent  la glace.
Les puces pondent entre les lattes, collèrent, s'égarent et s'agacent.

La mouche découche, enrage et se vexe, rate le coche.
La coccinelle se prend pour la plus belle, pour une Porsche.
Le puceron tourne en rond, se fait traiter de petit con.
L'araignée fait sa folle sur sa toile, collée au plafond.

Les blattes errent sur leur chemin de conquête, se planquent dans les placards.
Les guêpes enfilent leurs guêtres, mettent leurs bas pour aller à un rencart.
Les abeilles, elles, s'éveillent, butinent les fleurs, la bouche en cœur.
Le taon évidemment n'a pas le temps, pressé, il assure le labeur.

Le bourdon raisonne à l'envers, se plaint de ses malheurs.
La libellule, comme d'habitude frivole , survole les nageurs.
La fourmi bosse comme une folle, s'affaire à ses affaires.
La cigale chante sous le soleil, pas très loin de la plage et de la mer.

Le criquet prend  un sobriquet, frappe la batte. La blatte rate l'assaut et se tord la patte.
Le cloporte porte le sceau et colporte. Le hanneton, trop sot, tape à la porte et squatte.
Le moustique porte sur les nerfs, picote. Les mouches agacent et puis asticotent.
L'aoûtat en vacances aux Bermudes, danse sous les aisselles ou dans les shorts.

Le moucheron baille aux corneilles, un voile sur les yeux.
Le papillon papillonne des ailes, un air un poil prétentieux
La mite bouffe la laine à en faire une indigestion.
Le ver à soie file un mauvais coton caché dans son cocon.

On aperçoit  l'araignée épeire qui se désespère de son piège désert.
Le perce oreille transperce l'air, disperse ses pareils qui l'exaspèrent.
Le soleil darde ses rayons , l'abeille flemmarde, expose ses rayures et son dard.
Le réveil sonne et le bourdon baille sous l'édredon, il sera encore en retard,

Le scarabée perd la boule et se retrouve dans le bourbier.
Le gendarme, planqué dans les fourrés, fait le fumier.
La punaise se plante, à l'aise, dans les plis du lit.
Le morpion s'accroche, fout les boules à ses amis.

Les puces ronchonnent après leurs époux, les poux se poussent et sucent leur pouce,
Les bons acariens, branchés, pètent dans la soie, bronzent et se la coulent douce.
Les scarabées, bêtes, poussent la mousse, se caillent et se pèlent les jours de tempête.
les phasmes épousent les branches, dans des spasmes, se cassent le tronc et rouspètent.

La sauterelle, quant à elle, sotte, ne peut que pouffer.
La mante religieuse fait sa prière avant de bouffer.
Le frelon se tape l'abeille et, sans trêve, se gave.
Le phasme fantasme, fait des rêves et des songes suaves.

Les tiques satiriques, piquent les proches, se collent là, picolent et tisent le sang
Les morpions, sans éthique, s'accrochent  et collent aux valoches. C'est indécent.
L'époux de la puce ressasse ses pires tracas, casse et saque la puce. 
Le prince, vampire sans consensus, sussure les mots, avec mille astuces.

Le capricorne,  travaille du chapeau sous la charpente.
L'acarien, minuscule, avec un peu de peau, se fait des rentes.
Le doryphore a la  patate et se dore la pilule au soleil.
La luciole nous épate à briller comme une merveille.

En démogratte, si il y a la peste et le choléra, il y a aussi la gale et le morpion.
Tu vote mais tu n'as pas le choix, entre l'abeille et la bête, c'est Darwin et l'évolution,
Pic et pic et colégram, entre l'âne et le mouton, on l'a toujours dans le fion.
Ça lasse, ça chauffe, ça démange, ça irrite les classes, c'est la guerre des boutons.

La gale ne fait pas de manière, et démange grave.
Le hanneton, dans la pelouse, fait des vers et gave.
Le morpion, musicien, déboule et joue de la gratte.
Les blattes unies, en composition, nous gâtent.



                                                   Daniel de Blanc-Mesnil





Avertissement avant introduction, décontamination.

Vous pénétrez dans un univers parallèle. L'auteur décline toute responsabilité pour la jouissance ou l'excitation que vous pourriez ressentir à la lecture de sa syntaxe. Il tente simplement de titiller votre imaginaire,  « il a mis le doigt dans quelque chose de très sombre mais néanmoins très profond » (cit : La Boulette!)


Textes avec jeux de mots, interdits aux mineurs à cause de mots en houille qui sont culminants et se bousculent sur des monticules de particules.

Mais autorisés à ceux qui n'ont terriblement pas de veine, vont  au charbon, ont mauvaise mine ou restent sur le carreau, à ceux qui ont perdu le nord, ne paient pas de mine mais sont  sur des charbons ardents, ceux que ça chatouille ou gratouille terriblement de creuser leur trou ou de manier la fonte.

Conseillé à ceux qui ont un coup de grisou, touchent le fond du puit ou se retrouvent septiques dans la fosse aux lions, voir même en cage.

Mieux vaut faire rire la galerie que de finir dans la salle des pendus, ou prendre la mauvaise voie et passer sous une berline, ou encore, être laminé au travers d'un trémis. Se marrer vaut mieux qu'une volée de bois vert, bien qu'un bon boisage évite que trou s'écroule ou donne une belle façade.

Bon : pour les piqueurs ou les boulets qui prennent brique pour ma taupe, ou mon coq pour un poulet ou un corbeau, c'est pas gagné. Beurk , la plage est ailleurs, qu'ils se taillent ces minables gueules noires à la mine patibulaire. Mort aux corrompus !

Lecture déconseillée aux copines coinçées dans le culte de la pudibonderie ! Ou les catho logiques !
Ça part tous azimut !

Un champ miné à déminer pour éviter l'explosion et garder sa respiration.
Des fois un peu tiré par les trous des vers du nez. Ou tiré par les chevaux des fautifs.
Mais honnis soit qui mâle y panse de bête à bon Dieu ! Allez queue du diable !


LEXIQUE

- Arachnides : famille des araignées, porteurs d'appendices sur la tête, crochets ou pinces. Le scorpion est aussi un arachnide. La mygale est trapue et velue, la tarentule est venimeuse, l'épeire est à rayure comme la guêpe.
- Arachnoïde : membrane médiane qui entoure le cerveau, entre la pie- mère et la dure-mère.
- Bulot : crustacé, escargot de mer, fruits de mer . Porte d'autres noms en fonction des régions.
- Chai : cave à vin.
- Chiure ou chiasse de mouche : crotte de mouche.
- Boulonner : travailler. (argot)
- Boulotter : manger. (argot). 
- Bousier : scarabée coprophage, c'est à dire vivant dans les excréments des mammifères, qu'il roule en boules.
- Capricorne : insecte nuisible pour les charpentes ou le bois. (le bi-corne est un chapeau)
- Charbonner : faire du charbon de bois.
- Doryphore : insecte destructeur des plants de patates.
- Etron : matière fécale consistante et moulée. Crotte.
- Frou-frou : bruissement d'un tissu. Dessous féminins affriolants en argot.
- Gale : (galle chez les végétaux) est provoquée par un acarien : l'acarus, qui se loge sous la
peau et provoque des démangeaisons. (Pour les cheveux – pelade : perte sans inflammation.)
   (- Teigne : pertes dues à des champignons.)
- Le Corbusier et Jean Nouvelle : architectes.
- Maboule : Fou
- Maquignon : marchant de chevaux. Populaire : trafiquant (magouilleur, margoulin) 
- Pédiculaire : qui vit en parasite sur l'homme (pou, morpion)
- Phasme : insecte dont le corps imite la forme des tiges de bois.
- Tarentelle : danse du sud de l'Italie.
- Tronchet : Bille de bois sur trois pieds utilisée par les tonneliers.
- Tubercule : la pomme de terre est une  tubercule, elle pousse dans la terre.
- Tutu : Jupe des danseuses classiques

Dernière modification par Daniel de Blanc-Mesnil (17-05-2016 10:50:04)