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En baisse
Le slameur est moins bon.
On saura toujours gré à Grand Corps Malade d'avoir fait découvrir, dès 2003, le slam français au grand public, et "midi 20", son premier album, demeure un des grands bonheurs de la décennie. Le "neuf-trois" nous envoyait alors un poète moderne, à la voix chaude et doté d'un vrai charisme. Le deuxième album était tout aussi bon, mais le troisième, "3e temps" (AZ), est décevant, plein de rimes pauvres et de vers mièvres. D'entrée, avec "1er janvier 2010", il rabâche ses peines et ses joies (notamment celle que lui procure le succès). Tout le disqu frôle la philosophie de comptoir, avec ses généralités sur la vie, la mort, le doute. Seul le duo avec Charles Aznavour, "tu es donc j'apprends", rappelle que Grand Corps Malade reste un Grand Artiste Adroit. Quand il s'en donne la peine.
Sophie Delassein.
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le nouvel obs va peut se faire de lecteurs par ici
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nouga a écrit:
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+1, lol
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