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#1 29-10-2008 00:04:45

Benoit
Maître des fans
Lieu: St-Zéphirin-de-courval
Date d'inscription: 14-12-2007
Messages: 3403

Article de Grand Corps malade sur Cyberpresse (Montréal-Québec)

Grand Corps Malade: le poète du vendredi
Publié le 12 octobre 2008 à 09h46 |
   

Philippe Renaud
La Presse

Fascinante soirée à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts, vendredi dernier. Ce n'est pas tous les jours qu'un poète attire des milliers d'auditeurs, qui l'accueillent comme une rock star.

Qui plus est, le Parisien Fabien Marsaud, alias Grand Corps Malade, parvient à rejoindre des spectateurs de toutes les générations, comme nous avons pu le constater.



L'année dernière, Marsaud avait récité ses textes au Théâtre Maisonneuve, à l'invitation des FrancoFolies, devant un public qui découvrait alors Midi 20, son premier disque de poèmes illustrés par des arrangements musicaux effacés. Enfant de la ville, son nouvel album, accorde une plus grande place aux musiciens, rapprochant sa démarche de celle des cousins rappeurs.

La pièce-titre de ce nouvel album, qu'il a proposée en ouverture, révèle bien les racines urbaines de son art. Le jeu de l'excellent percussionniste suggère une rythmique hip-hop, sur laquelle se pose, très précisément dans le rythme, la voix grave, presque hypnotique, de Marsaud. «Vendredi soir à Montréal...», commence-t-il, dissimulé dans l'ombre, au fond de la scène.

Le bassiste s'invite, le morceau prend un air de funk, le pianiste et le guitariste accompagnent le poète-rappeur. Pendant plus d'une heure et demie, Grand Corps Malade a puisé dans son carnet ses plus beaux textes, interprétés avec cette tranquille passion qui l'anime, déclinant le verbe avec ou sans accompagnements, et lorsque les musiciens le secondaient, moulant sa prosodie aux subtiles mélodies de ce qui devenait alors une chanson plus qu'un poème.

Ses disques sont jolis, ses textes souvent touchants - Les voyages en train, Comme une évidence et Ma tête, mon coeur (au rappel) - semblent particulièrement appréciés des fans, mais c'est véritablement sur scène que le travail de Grand Corps Malade prend tout son sens. Lui qui parle, qui dit les choses avec une candeur et une grandeur d'âme qui ne laissent personne indifférent. Et dans la salle, une qualité d'écoute remarquable.

Plus encore, Grand Corps Malade est d'une attachante transparence. Son univers a beau être «à six milles bornes» de chez nous, Marsaud parvient à nous y transporter, jouant le guide dans son Seine-Saint-Denis, sa vie personnelle... et même dans notre propre cour.

L'artiste a eu deux belles attentions à notre égard. D'abord, vers la fin du concert, il a invité une jeune poète bien en vue sur la scène slam montréalaise, Queen K - armée d'un percutant texte sur le thème de l'identité ethnique et culturelle vécue de l'intérieur. Puis, au rappel, le Français a offert un texte inspiré par ses voyages chez nous. Simplement intitulé À Montréal, Grand Corps Malade joue avec humour et tendresse des clichés québécois avant de confier s'y sentir un peu comme chez lui.

Tant mieux! Grand Corps Malade peut revenir à sa guise, avec l'assurance qu'il y sera encore bien accueilli.

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#2 29-10-2008 00:07:10

Benoit
Maître des fans
Lieu: St-Zéphirin-de-courval
Date d'inscription: 14-12-2007
Messages: 3403

Re: Article de Grand Corps malade sur Cyberpresse (Montréal-Québec)

Je sais que  c pas un article sur Grand Corps malade, mais ca parle du Slam


Publié le 24 juillet 2008 à 00h00
Ami Karim, un Ami qui vous veut du... slam
   

Alain Brunet
La Presse

Originaires de Saint-Denis comme l'est Ami Karim, Grand Corps Malade et S Petit Nico viennent partager la scène de leur hôte, et parfois lui donner la réplique. Soirée réussie à n'en point douter, si bien sûr on kiffe la forme, pour employer un verbe devenu courant chez les Gaulois.

Ami Karim provient d'un mariage mixte, «ce qui n'était pas facile à l'époque et ce qui n'est toujours pas facile», expose le slammeur, venu à ma rencontre dans un café du 20e. Son père est algérien et a grandi en banlieue parisienne. Sa mère est française.

La fierté de sa mixité est d'ailleurs le thème du texte phare de son premier album, Éclipse totale. Lorsqu'il l'a déclamé en public pour la première fois, sa mère a pleuré. Son oncle, lui, n'a pu être ému: il était séropositif et a péri d'un cancer du foie. D'où cet autre texte du neveu, qui était aussi son ami: Il a dit au revoir.

De classe (très) moyenne, les parents d'Ami Karim ont fait des sacrifices pour l'envoyer à l'école privée. «C'était très élitiste, c'était «marche ou crève», je n'étais pas à l'aise là-dedans. J'étais toujours tiraillé entre l'effort financier de mes parents et ce milieu qui m'emmerdait.» Or, sur la route d'Ami Karim s'est trouvé Mme Odile Rouvé. «Cette enseignante a été attentive alors que j'étais dur, pas simple, pas facile. Elle a su me prendre du bon côté, et c'est grâce à elle si j'ai pu faire des études supérieures.» On ne s'étonnera pas de la touchante Ode à Odile, la 18e au menu de l'album d'Ami Karim.

L'envie d'écrire

Non seulement Mme Rouvé lui a-t-elle donné l'envie d'apprendre, mais aussi l'envie d'écrire: «Je gratouillais déjà, mais sous son influence, j'ai commencé à écrire mes premiers textes vraiment travaillés.» Ami Karim dit avoir toujours créé en quatrains, une structure on ne peut plus éprouvée. «J'essaie de varier la forme, mais j'ai un truc avec la rime. Si tu parles de Fabien (Grand Corps Malade), Sancho ou moi, notre écriture peut aussi être associée au hip-hop parce qu'on a écouté beaucoup de rap. Alors que d'autres slammeurs viennent carrément de Verlaine, Rimbaud et Baudelaire.»

Chose certaine, la rime est préconisée par une majorité absolue de slammeurs. «Vu qu'on raconte des choses pas toujours mignonnes, la rime rend les récits un peu plus attractifs. Le slam n'a pas besoin d'artifices, mais la rime est ce petit truc en plus qui frappe l'oreille», justifie l'interviewé.

Ami Karim s'est fait slammeur en 2003: «À Saint-Denis, les soirées de slam se tenaient au Café culturel. Au début je n'ai pas du tout aimé ces textes souvent sombres, tristes, glauques. Je suis revenu six mois plus tard et j'ai changé d'avis. J'écrivais alors au comptoir pendant que les autres déclamaient... Mes sujets étaient assez légers, mes textes n'étaient pas très construits. Puis j'ai travaillé davantage chez moi.»

Le succès d'Ami Karim est encore modeste. Sorti en février, Éclipse totale n'a vraiment pas créé l'impact de Grand Corps Malade ? 700 000 exemplaires du premier album, 200 000 du deuxième. «Faut être clair: quand tu arrives après Fabien (GCM), c'est dur. Il a centralisé tous les regards, mais je n'ai rien à lui reprocher. C'est un ami, je suis ravi pour lui, d'autant plus qu'il participe encore régulièrement aux spectacles des slammeurs moins connus.»

On ne peut parler à un slammeur qui monte sans aborder l'effet de ressac au sujet de la forme littéraire qu'il préconise. Si le slam a conquis des centaines de milliers de jeunes, on ne peut ignorer ses détracteurs et autres lettrés qui font des gorges chaudes. Ami Karim hausse les épaules.

«Un chroniqueur de télé a déjà dit à Fabien qu'il faisait des textes d'école élémentaire. Moi j'ai envie de répondre en posant la question: ces 900 000 mecs qui ont acheté ses albums sont-ils tous incultes? Je ne suis pas certain. En tout cas, je ne me considère pas poète ? je trouve ça un peu prétentieux ?, mais je n'écris pas mes textes en trois heures. C'est un vrai travail. Qu'on dise que c'est de la poésie de bas étage, ça ne me touche pas du tout. Il y a de la place pour tout le monde, tous les types de littérature peuvent coexister. Et la force du slam est de frapper à la porte de tout le monde.»

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#3 29-10-2008 00:09:58

Benoit
Maître des fans
Lieu: St-Zéphirin-de-courval
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Messages: 3403

Re: Article de Grand Corps malade sur Cyberpresse (Montréal-Québec)

Publié le 14 juillet 2008 à 00h00

Grand Corps Malade : déluge de rimes
   

Nicolas Houle
Le Soleil

Les festivaliers se sont en effet pointés en grand nombre, hier, au parc de la Francophonie, pour apprécier le premier passage en ville de l'artiste français. Nullement intimidés par le temps maussade, ils accueillaient chacune des propositions du slameur à renfort de cris et d'applaudissements chaleureux, réagissant même durant les segments instrumentaux pour manifester leur approbation.

Il faut dire que celui qui est né Fabien Marsaud n'a besoin de rien d'autre que d'un micro pour s'attirer des oreilles. Sa voix grave et caverneuse fait vibrer les rimes de telle façon que même s'il demeure campé sur sa canne, la foule demeure pendue à ses lèvres, prêtant une oreille attentive à ses observations et à ses recherches lexicales. À preuve, l'impressionnante Pères et mères, récitée a cappella, a eu droit à une vive ovation. Aussi quand est venu le temps de sortir les très appréciées Rencontres ou Les voyages en train, les fans étaient on ne peut plus enthousiastes. Notre homme en a donc profité pour inviter Ami Karim sur scène, un autre slameur qui s'arrêtera à Québec prochainement, pour ensuite s'amuser à poser le même quatrain tour à tour sur des lignes de piano, de guitare, de basse et de batterie. On l'aura compris, Grand Corps Malade sait comment éviter les répétitions, varier l'offre et mettre la table afin que ses poèmes aient un maximum d'impact. Ç'aura été le cas tout au long de cette soirée où le déluge a pris un tournant poétique.

Diamanka et Poirier

Pour prendre la relève du groupe AaRON, victime d'ennuis de santé, le Festival d'été a programmé le slameur Souleymane Diamanka. Bonne idée, puisque Grand Corps Malade a participé à son album. Le Griot de la rue, qui dit «venir de nulle part» et être «habitant de partout» a déclamé ses strophes adroites en compagnie d'un trio compétent. La foule aura été malheureusement très timide et le caractère feutré de sa musique n'aura permis à la brève performance de ne lever qu'à moitié.

À la dernière minute, Ghislain Poirier s'est ajouté au programme. Pas sûr que c'était la transition parfaite entre Diamanka et Grand Corps Malade, surtout qu'ici, c'était davantage les rythmes que les rimes qui primaient. Chose certaine, son spectacle aura mieux fonctionné que samedi, place D'Youville, d'autant que le D.J. avait fait appel au MC Face-T pour dynamiser la présence scénique.

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#4 29-10-2008 00:12:09

Benoit
Maître des fans
Lieu: St-Zéphirin-de-courval
Date d'inscription: 14-12-2007
Messages: 3403

Re: Article de Grand Corps malade sur Cyberpresse (Montréal-Québec)

Et le dernier articles que j'ai trouvé à vous faire partager
Publié le 12 juillet 2008 à 00h00
Grand Corps Malade : slambassadeur
   

Marc Allard
Le Soleil

Sur disque, on ne se pose plus la question. Envoûtés par sa grave voix magnétique et ses textes truculents sur la banlieue parisienne, l'amour comme des voyages en train et le combat entre le coeur, la tête et les couilles, au moins 20 000 Québécois ont craqué pour Midi 20, le premier album du slameur de Seine-Saint-Denis.

Mais sur scène?

Aux sceptiques, il faudrait rappeler qu'en soi, le slam sur disque est une anomalie. «La scène slam, c'est de l'a cappella, c'est le partage de la scène, du live», explique Grand Corps Malade, lors d'une entrevue réalisée ce printemps, des bureaux parisiens de Universal, sa maison de disques. «Les gens, ils sont là pour le plaisir, pas pour essayer d'en vivre de manière professionnelle, les gens viennent juste de temps en temps s'éclater. »

Réplique du spoken word américain, le slam existe depuis une dizaine d'années en France. À la base, c'est de la poésie clamée devant un public, sans musique. Une poésie moins hermétique que celle qu'on retrouve dans les recueils, avec de gros mots, mais aussi de jolies tournures de phrase. Les slameurs se réunissent dans les bars et les cafés, parfois pour des compétitions où ils disposent de quelques minutes pour impressionner la galerie.

Grand Corps Malade a commencé dans les bars et les cafés de Saint-Denis. «C'est ce qui m'a nourri, qui m'a donné envie d'écrire, de faire des disques», dit-il. Encore aujourd'hui, Fabien Marsaud (vrai nom) continue de slamer dans les bars et d'animer des soirées slam.

Explosion

Depuis que Midi 20 est sorti, le nombre de scènes slam a explosé en France, a constaté GCM. «Comme mon disque a bien marché, j'ai eu l'occasion de parler beaucoup de slam aux médias. (...) Le projecteur qui était sur moi pour l'album, j'ai essayé de le dévier un peu et d'éclairer ce qu'était vraiment le slam.»

Certaines écoles françaises ont même mis sur pied des ateliers d'écriture de slam. «Les profs ont compris que le slam était une façon pour les élèves de s'approprier un peu la langue, dit-il, de s'approprier la poésie, et pas juste de réciter des textes par coeur de poètes d'une autre époque.»

Au Québec aussi, le slam est sorti de l'anonymat. Québec a sa ligue de slam ? Slam-cap ? depuis l'an dernier. Une fois par mois, des poètes, des rappeurs et des conteurs s'affrontent au café-bar l'AgitéE. À Montréal, des soirées slam-poésie organisées par le slameur Ivy ? qui vient de sortir un album ? existent depuis deux ans et font régulièrement salle comble.

Jusqu'à maintenant, Grand Corps Malade n'a présenté qu'un concert au Québec. C'était l'été dernier, à Montréal, aux FrancoFolies. L'ambassadeur du slam avait déjà fait fureur en France, en Suisse et en Belgique. Il anticipait une réponse enthousiaste dans la métropole québécoise, mais peut-être pas que son concert soit un des premiers à guichets fermés des Francos.

«Je ne m'attendais pas à ce que le public soit si réactif, se rappelle-t-il. Il s'est levé deux ou trois fois. Sur les 120 concerts qu'on a pu faire, je pense vraiment que ça fait partie des salles les plus chaudes.»

Notre tour s'en vient.

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#5 29-10-2008 08:39:21

marilou
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Re: Article de Grand Corps malade sur Cyberpresse (Montréal-Québec)

icon_wink    yipi     

      Un grand merci à toi pour tous ces articles trés intéressants !!!


"J'ai pris une avalanche de rimes et une cascade de thèmes
Si loin du star-system , tu restes tard si t'aimes ! "  GCM

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#6 29-10-2008 09:58:11

nicole
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Re: Article de Grand Corps malade sur Cyberpresse (Montréal-Québec)

yipiyipi
Excellent, Benoit!
merci de tous ces articles!!le premier a ma préférence: j'y étais!

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#7 29-10-2008 11:46:46

Eros
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Re: Article de Grand Corps malade sur Cyberpresse (Montréal-Québec)

Merci Benoit


http://img8.imageshack.us/img8/7219/bannireeros.jpg

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#8 29-10-2008 12:52:59

stoupig
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Re: Article de Grand Corps malade sur Cyberpresse (Montréal-Québec)

super interressant ces articles ...as tu sélectionné les critiques ou bien y a t il des critiques moins gentilles que tu n'as pas sélectionné?
Merci


Le jour où le soleil est né en même temps que la lune, leur mère mourut.Alors le soleil offrit le corps de sa mère à la terre pour que puisse jaillir la vie.De sa poitrine il fit surgir les étoiles et les lança très haut dans le ciel pour consoler la lune. Légende indienne

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#9 29-10-2008 14:59:30

papi
Super fan
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Re: Article de Grand Corps malade sur Cyberpresse (Montréal-Québec)

Merci Benoit.
Beau boulot


Certains hommes assez primaires ont un pied dans le passé, un pied dans le futur et le
présent leur pendouille entre les jambes…

  [Vincent Roca]

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#10 29-10-2008 17:50:08

Benoit
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Re: Article de Grand Corps malade sur Cyberpresse (Montréal-Québec)

stoupig a écrit:

super interressant ces articles ...as tu sélectionné les critiques ou bien y a t il des critiques moins gentilles que tu n'as pas sélectionné?
Merci

Ben cela fait plaisir!! Si j'en trouve d'autres du côté québécois, je vous les transmettrai.
Pour répondre à Stoupig, j'ai mis ici tout les articles concernant Grand corps malade. Il n'y en avait pas gros en plus de l'article où il a gagné un prix à l'adisq (voir: Grand corps malade gagne un prix.

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#11 29-10-2008 19:28:37

natty
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Lieu: DAKAR / SENEGAL
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Messages: 3281
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Re: Article de Grand Corps malade sur Cyberpresse (Montréal-Québec)

merci benoit


"L'arbre ne s'élève qu'en enfonçant ses racines dans la Terre nourricière"

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#12 17-12-2008 16:28:59

steffyQueen
Nouveau membre
Date d'inscription: 17-12-2008
Messages: 1

Re: Article de Grand Corps malade sur Cyberpresse (Montréal-Québec)

je sais pa tro commen mi prendre chui nouvel mai tes deux album dchirrr a donfff chui du 9.3 ausssi jtadoooooooooooooooooooooor

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