Vous n'êtes pas identifié.
(Au slam)
Je vais pas en dire plus qu'il n'en faut,
ceci est une déclaration de mots
nous sommes qui nous sommes
mais moi je le suis grâce à toi
Je te l'écris de vives voix
une fois par mois, trop peu pour moi
t'as changé ma vie et c'est un euphémisme
t'as pris l'habitude de donner à mes aptitudes
de l'altitude, avec optimisme
le timide que j'étais, s'est jeté dans ton arène
sans armure et sans gène
en trois minutes et quelques lignes à peine
t'as réveillé la magie dans mes gênes
Je manie l'art en harmonie et te compose un requiem
comme un poseur de prose, sans arrêt qui aime
rempiler à chacun de nos rencarts, me livrer tout entier
à ton art, car tu es ma moitié
Je serai ton exclusif, slameur de la tête au pied
pieds et mains liés, ton meilleur amant, ton plus fidèle allié
à en faire pâlir tous les voisins de paliers
Sur tout les toits je veux te rythmer
te rimer, te scander, te le crier
je m'engage personnellement à faire preuve de rendement
ta scène, comme une rampe de lancement, vers l'univers
toi et moi, on s'est promis une belle carrière
on dirigera le ministère de l'écologie, on le rendra plus prospère
Un texte dit: Un vert offert!
Puis, on écoulera des jours heureux, en tant que retraités
coquillages et crustacés, sur une page abandonnée
on jouera aux rimes croisées
Toi et moi, on sera comme seuls au monde...
Attends là , bouge pas, j'reviens dans trente secondes...
(Au conte)
Salut, excuse-moi, oui je sais, je suis en retard
Je suis comme ton lapin d'Alice aux pays des Merveilles
Tellement à la bourre que j'en ai oublié la bouteille
T'en fais pas, ça nous empêchera pas de trinquer
à toi, à moi et à l'éternité!
C'est drôle, je te connais depuis tout petit,
mais j'imaginais pas que ce serait avec toi, que je finirai ma vie
D'autant qu'à l'adolescence, j'ai eu une période où je croyais même plus aux fées
Bon, j'arrête de tergiverser et j'en reviens aux faits
Tout comme dans les déserts des mille et une nuit
Ne sens-tu pas la température qui monte?
Il était une fois: toi et moi, c'est pour la vie
il n'y a que notre amour qui...conte!
Tu m'as tout donné et j'en redemande!
Tu m'as transformé en conteur de légende
Désormais, je rêve de marcher à tes côtés jusqu'à la fin des temps
En temps que troubadour, faiseur d'histoire
ouvrir mon coeur comme un grimoire
créateur d'un territoire, aussi vaste que...attends voir...
(Au slam)
Je suis de retour, oui!Quoi? Qu'est-ce qui m'a pris? La raison de mon escapade?
Je viens... de....me tatouer sur le coeur, un portrait de Grand Corps Malade
Et je suis aussi revenu t'offrir cette pierre, ce beau bijoux de Schwarovski
C'est une bague imaginaire, tout accessoire est interdit!
Non, je ne suis pas nerveux, c' est juste que parfois
avec toi, je ne sais pourquoi, mais je me noie
dans mon propre flow de paroles , sans tenir la distance
et je me disais qu'il faudrait qu'on prenne le temps de...
désolé... y a URGENCE!
(Au conte)
Quoi qu'est-ce qu j'ai à courir dans tout les sens?
Non c'est pas ce que tu penses, le slam c'est juste une connaissance!
Jalousie aux pommes ne tombe pas dans le piège
tout comme la sorcière dans Blanche-Neige
le slam c'est de la poésie d'après minuit, une histoire balayée
comme une chaussure de vair aux objets trouvés
Non je n'essaie pas de te la faire de travers, ne me traite pas de Pinocchio
(Au slam)
Qu'est-ce que tu dis toi? Trop, c'en est trop?
En plus tu en as marre de mes jeux de mots pour-ris, de vieux ri-poux?
Mais c'est toi qui m'en a donné le goût
(au deux)
C'est vrai, vous m'avez vu venir
vous m'avez pris en flagrant délir
à force de jouer sur 2 tableaux, je me suis mêlé les pinceaux
et vous menacer de m'écarter
mais vous êtes mes muses à titres égaux
J'ai besoin de deux jambes pour avancer
D'accord, je reconnais mes torts partagés
Disons que j'ai confondu, moitié-moitié
Bien sûr que j'ai de mes yeux vus votre règlement à OK Corail
Mais mon coeur brisé vit un déchirement qui le tiraille
Et j'ai le cul entre deux chevaux de batailles
Vous me forcez à trancher et ma girouette vous trouble
A finir par me diviser, vous allez réveiller mon double
Et mon double et moi / et mon double émoi
On vous le dit en stéréo si ça vous chante
pour rester dans la partie, j'utilise mon joker: 50/50
Car oui, je plaide coupable de vouloir partager 2 textes
Parce que je vous aime tant l'un que l'autre ne me sortez pas du contexte
Ne me traitez pas d'infidèle merdeux, entre vous je n'ai pu choisir
Si j'ai coupé la poire en deux... c'est que j'ai l'inspi qui déchire!
Dernière modification par honorable scarabee (13-01-2018 09:28:44)
Hors ligne
j'ai rigolé au vert offert au ministère de l'écologie !
texte un peu décousu, du fait de ton inspi qui déchire, forcément
Hors ligne
Voilà une nouvelle année qui démarre sur les chapeaux de roue avec ce slam très plaisant, à moins que ce soit 2 , dont les mots coulent à flots et jouent pour notre plaisir. Je n'avais pas vu venir le centre, mal réveillée peut-être, ça met la pêche de bon matin. Petit détail que j'ai apprécié, la chaussure de vair, correctement orthographiée. J'imagine que si elle s'est transformée avec le temps en pantoufle de verre c'est sans doute par amour de l'écologie et des petits écureuils. Qu'en dira votre ministère?
Hors ligne
a toi conte de slam
ta parole vaut de l'or car le silence ne te connaît pas
a toi slam un conte
tes mots sont aisance, on ne s'embête pas
a vous deux, comment ?, on est sur scène
sans trac ni tric sinon anxiogène
Hors ligne
+1 avec les autres
Hors ligne
Le beau parler devrait être enseigné comme langue secondaire.
Cool
Retour en force ! Bon, faut assumer mon ptit gars, si tu aimes les deux... faut le dire
Je n'y vois personnellement aucun inconvénient, tant que tu nous régales...
Hors ligne
Honorable scarabée, tout comme toi je suis déchiré:
Prose et rime se disputent mes faveurs
Et j'ai beau les choyer et même parfois crier,
Elles s'écriment, les deux sœurs...
(Ã la prose)
Tu es celle qui me permet le plus de mouvement
Sans dose, avec toi on écrit vraiment
Les lignes qui soignent tout les patraques
Et rendent leur auteur hypochondriaque.
A pleins bouquins tu submerges le marché
De ta façon la plus simple de s'exprimer;
Tes mots sont simples et vont droit au cœur,
Efficacité est ton slogan, presque envahisseur,
Mais tu sais rester sur Terre dans chacun de tes mots:
En les fouillant avec ta sœur on risque le lumbago...
(Ã la rime)
Tu es fine et délicate, tu fait jaillir l'excellence,
D'ailleurs, n'est-ce pas avec toi que l'on danse?
Extrayant le meilleur de chaque mot,
Il est bien plus petit ton dico.
Les enfants comme leurs aïeux te manient,
Et ainsi on pourrait dire aussi:
"Heureux qui comme Ulysse..."
"Oh-hisse la saucisse!"
A ta sœur la fade prose que je surprend
A te ressembler de temps en temps...
(au deux)
Vous êtes siamoises et non ennemies,
Vous avez été conçues dans le même lit:
L'inspiration, d'un esprit à des doigts ou une gorge,
Ne la gardez pas comme Dionysos sa forge.
Laissez donc s'échapper le feu et l'Art
Et vous vous parerez du plus beau fart:
Les mots de l'une terminés par l'autre,
Mélangés comme les deux farines d'épeautre;
Et loin de vous faire traitées de lourde et d'insipide,
C'est ensemble que vous prendrez de belles rides.
Hors ligne
Waouh, Leucétios, excellent complément au texte d'honorable scarabée !
Mais ça pourrait être une idée d'atelier, ça, de mettre deux choses en parallèle puis en complémentarité... J'ai pas d'autre idée illico, mais à l'occasion...
Hors ligne
J'adore ce concept Sylvia!
Juste géniales vos deux propositions !!
Hors ligne