Forum Grand Corps Malade et slam

Un slam me tirait la manche
Ses mots se voulaient avalanche
J’avais du pain sur la planche
Et ses mots pressés de se voir lire
De s’entendre dire
De ce slam, nous en sommes l’ossature
Et depuis le temps que ça dure
Ont est fiers d’en attiser la flamme
De tentait notre chance, avec ce slam

De tels propos sincères, je ne pouvais que faire
Ou essayer avec la manière
De leurs donner leur chance, puisqu’ils en avaient la compétence
Du moins en apparence
Car révélé la face cachée, celle derrière le miroir
Celle qui fait de moi un slammeur plein d’espoir
Avec des mots qui vont percuter, jusqu'à prolongé
Mes instants ou j’ai tant douté, n’est pas chose aisé
Et se livré en pâture, regards vissés sur ma pomme
Lâcher le texte, sans les ratures, faisant de moi en somme
L’acteur de la scène, qui te tiendra en haleine
Même quand je révèle mes peines

De ce slam speed, qui a de moi, need
Je mesurais l’enjeu, le risque, la peur du vide
Lui me seriné, voulant continuer d’exister
Me prenant par la main, m’incité
Avec ce soupçon d’audace, pour aller vers demain
Ou enfin, il serait reconnu, style parchemin
Puis rassuré de ses mots, qui ont fait le boulot
De ses mots qui quelque fois oppressent
Ou il faut casser la coquille, en jeter le stress
Pour me ramener sur les rails, sans devenir cabot
Sans avoir perdu mes idéaux
Je lui dis ok, ce slam de ma manche
Irait rejoindre, les planches