Forum Grand Corps Malade et slam

Si l' homme est mis à Terre
Sans est que pour mieux s’ élever
Si la femme est mis à nue
Sans est que pour mieux se construire.
Si l’orgueil permet bien souvent à l’homme de se surpasser, son courage, peut vite, s’il n’est employé à bonne escient, se transformer en vanité et s’avérer destructeur.
Bien sûr, il n’est pas facile de pardonner lorsqu’on à été blessé dans sa chair et dans son âme, mais il l’est encore moins, de vivre avec le poids de l’amertume.
Celle ci se diffuse comme un poison et n’engendre que haine et confusion.
Non loin de moi l’idée de juger, car comme tout à chacun, les méandres de mon âme et de ma raison ont parfois, pris bien des croisés sur le chemin.
Je suis conscient que même si le libre arbitre nous en est laissé , il est bien difficile de changer notre propre destiné et encore moins celle des autres.
Tourner à gauche ou à droite n’empêchera pas la terre de tourner et le cycle de la vie de se perpétuer aurait ton pu me dire.
Comme beaucoup, je n’en suis plus si sûr aujourd’hui.
Si la tâche n’est pas aisée, je crois que l’acheminement d’une vie ne consiste pas à subir ou à faire subir, acquérir ou dépérir, mais simplement à aimer et à partager.
Seul un pas commun vers la sagesse, suffirait à l’homme, pour révéler une immensité d’humanité.
Alors, si vous le voulez bien, si vous le désirer, essayons ensemble d’éclairer le chemin de nôtre avenir.

Chapitre 1 L' Amour

Parce qu’il n’y a de plus belle histoire que c’elle qui commence par amour et ne finisse dans l’amour c’est ainsi que j’ai voulu tracer c’elle de l’humanité.

J’entends déjà les mots d’utopie et d’hérésie. C’est vrai qu’à travers l’histoire et dans notre quotidien l’amour ne se conjugue plus guère, dans le meilleur des cas qu’avec l’amour conjugal, nos enfants et la famille proche.

Pourtant il est dans notre vocabulaire, bon nombre de façon d’associer le verbe aimer. De la passion à la compassion, de l’amitié à la fidélité, le verbe aimer s’exprime tout au long de notre vie, à travers nos loisirs et parfois aussi, heureusement, dans notre travail et bon nombre d’autre cas.

Maintenant si je parle d’amour de son prochain, je sens déjà un recul pour bon nombre d’entre vous. Pourquoi ?

Pourquoi cette méfiance vis-à-vis de celui qui n’est autre que le reflet de votre âme. La différence n’existe que par le chemin que nous arpentons et si chacun se tourne dans bien des directions, il n’en reste pas moins votre semblable.

Se camper sur ces positions et se renfermer sur soi, ne serait-t-il pas plus difficile que d’essayer de prendre un même chemin, ou tout du moins essayer de trouver un compromis sur le chemin de notre destiné.

Qui d’entre nous, à un moment donné, dans sa vie quotidienne, n’a jamais été blessé dans son être par autrui, par un proche, par un inconnu ? Qu’elle est ou qu’elle à été votre réaction ?

Se recroqueviller sur soi ou extérioriser sa colère ne fera que reproduire le schéma que vous avez pointé du doigt et ne fera que vous éloigner un peu plus de vous-même.

Sûr de votre identité, il est plus facile, dans la plus part des cas, de comprendre et de pardonner à l’autre, comme il est plus facile, dans la majorité des cas de construire et de se construire ensemble.

Chapitre 2 Le Bonheur

« Le bonheur c’est un mot terriblement amer
Quel monstre emprunte ici le masque d’une idée
Sa coiffure de sphinx et ses bras de chimère
Debout dans les tombeaux des couples qui s’aimèrent
Le bonheur comme l’or est un mot clabaudé
Il roule sur la dalle avec un bruit de dés

Qui parle du bonheur a souvent les yeux tristes
N’est-ce pas un sanglot de la déconvenue
Une corde brisée aux doigts du guitariste
Et pourtant je vous dis que le bonheur existe
Ailleurs que dans le rêve ailleurs que dans les nues
Terre terre voici ses rades inconnues

Croyez-moi ne me croyez pas quand j’en témoigne
Ce que je sais du malheur m’en donne le droit
Si quand on marche vers le soleil il s’éloigne
Si la nuque de l’homme est faite pour la poigne
Du bourreau si ses bras sont promis à la croix
            Le bonheur existe et j’y crois »

[...]

                  Louis Aragon     (extrait de la prose du bonheur et d’ Elsa )



Le bonheur n’est pas, à mon sens, comme on pourrait le penser, à proprement dit, une idée ou un ressenti subliminal, voué, à plus ou moins long terme à l’éphémère.

A qui sait faire preuve d’humilité, de compassion et de patience, le bonheur n’est que le témoin d’une vie pleinement vécue.

Seul, la profusion et l’abondance du cœur mène à la plénitude d’une existence partagée.

Alors, seul, en couple, en famille, ou dans la foule, vous saurez reconnaitre l’étincelle qui brule en vous et qui touche au divin.

C’elle qui vous accompagnes à chaque pas, dans la difficulté, l’épreuve et le chagrin, comme dans l’allégresse ou ce qui vous semblait, le futile quotidien.

Le bonheur, n’a, en vérité, rien d’absolu ou d’illusoire mais n’est que le témoin échéant de votre vie passée, présente et future.

Il est les yeux de l’enfant qui s’émerveille devant un objet anodin, comme la sagesse du vieillard qui pèse chacun de ses mouvements.

Il n’est, dans la grande majorité des cas, pas le fruit du hasard mais la résultante d’un travail et un retour sur soi.

Si à chaque pas, vous pouvez vous étonner d’être le témoin et l’acteur d’un nouveau jour, alors, déjà, vous toucher à l’infini plénitude d’être en vie.

Heureux, est, celui qui a connu, la passion et l’allégresse.

Eternel, est, celui qui sait, partager le quotidien, de tout à chacun, avec les yeux de l’amour.

Ne voyez, ici, aucun jugement d’aucune sorte, mais plutôt, une complémentarité souhaitable, dans l’acheminement d’un épanouissement personnel et collectif durable.