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Ça faisait un moment que je n'arrivais plus à écrire , je pensais que je n'y arriverai plus jamais.
Et pourtant...
Je me suis souvenue de ce texte que j'avais écrit l'année dernière et j'avais envie de le continuer un peu (juste une phrase ou deux).
Je crois que l'original était mieux mais dites moi ce que vous en pensez!
Le sable courait, glissait, s’évadait de la dune compacte ou il était prisonnier.
Le sable matière vivante sans limites ni âge, le sable qui lui pouvait s’échapper des barreaux des prisons de ces sociétés conformistes qui construisaient son avenir.
Et la mer à côté.
La mère du monde.
La mer qui s’échoue sur le sable.
Qui s’échoue sur l’avenir, l’effaçant, leur rendant incertain.
Et dispersant dans l’air autours d’elle un parfum familier d’iode.
Un parfum rassurant presque maternelle, un parfum qui vous entoure, vous laissant presque étourdi lorsque vous sortez de son emprise.
La mer transparente comme la vérité, et on sentait dans cette vérité la une vérité difficile à avouer.
La mère, mer, portait dans ses bras son enfant.
Son enfant.
Ses cheveux bruns, bouclée, défiant toute conformité, sa peau, couleur du monde, son être, disparu.
Pas d’être dans cet personne peut être un léger « j’ai été » mais presque impalpable tant on été obnubilé par l’absence du « je suis ».
Son enfant était mort.
Et plus elle essayait de se l’avouer, plus elle espérait un happy end.
Mais si l’espoir fait vivre, il ne rend pas la vie.
Sur ses cheveux se dessinait des mèches éburnées, des écumes matérielles, annonciatrices d’une chute. Mère, eau mouvante, gouttes d’obscur ensoleillé, la chute ne viendra pas. La mère reste debout, et en elles résonne le chaos d’un orage. Elle s’écroule en dedans, on la dit fière mais elle n’existe plus. Elle meure et espère et renaît, s’écroule et se relève, prend la nuance d’un temps qui ne peut rien contre elle, contre sa douleur, contre ses barrières…
Et un passant ignorant foule d’un pas rapide le sable qui s’écarte :
« Elles sont jolies les vagues ! »
Et la mère s’écroule en silence.
Il est magnifique comme ça ton texte ! Je crois qu'on en avait déjà parlé, tu connais ça ?
Je suis la mère, tu es l’enfant
Aucun lien n’est plus sage
Tu es le sable, moi l’océan
Tu es mon seul rivage
Je te recouvre chaque instant
De mes vagues de passion
Comme une mer de sentiments
Et d’affection
De toute ma tendresse
Mes vagues te caressent
Comme un enfant face à la mer
Souriant et apaisé
Tu trouves en moi quelques repères
Notre rêve est réalisé
Ne pleure plus, je te rassure
Car c’est la mer qui efface
Les cicatrices et les blessures
Écrites dans le sable à la surface
Je suis la mère, tu es l’enfant
Aucun lien n’est plus fort
Tu es ma terre, moi l’océan
Tu es mon seul décor
Je sais devenir capricieuse
Je peux me mettre en sang
Et jouer la tempête furieuse
Qui te défend
De tout mon privilège
Mes vagues te protègent
Comme un enfant face à la mer
Souriant et apaisé
Tu trouves en moi quelques repères
Notre rêve est réalisé
Ne pleure plus, je te rassure
Car c’est la mer qui efface
Les cicatrices et les blessures
Écrites dans le sable à la surface
Comme un enfant face à la mer
Souriant et apaisé
Tu trouves en moi quelques repères
Notre rêve est réalisé
Ne pleure plus, je te rassure
Car c’est la mer qui efface
Les cicatrices et les blessures
Écrites dans le sable à la surface
Texte écrit par Grand Corps Malade, interprété par Céline Dion
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ton texte est très beau, belle écriture ,bravo
Sylvie la voix de Céline doit être top sur ce texte
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Ben en fait j'ai eu peur de vous casser les oreilles , mais si vous voulez vraiment , voilà ce que ça donne:
http://youtu.be/rakaRygmShs
C'est vrai que ce texte lui va bien
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elle est top
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très joli texte, Jade, et quand je lis que tu pensais ne plus jamais arriver à écrire, je me dis que tu n'as pas amélioré ta confiance en toi...
meme quand tu as parlé de Corse dans l'humeur du jour, je voyais le soleil à travers tes mots.
Peut etre faut il que tu laisse couler tes mots sans te donner de but, et tu verras comme tout s'enchaine...
tiens, est ce que tu connais "la mer" d'Ange Leccia.
c'est très beau et assez hypnotique
https://www.youtube.com/watch?v=90qzvEuZmxs
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je suis allée relire celui de l'an dernier https://www.youtube.com/watch?v=90qzvEuZmxs
je préfère celui là , je crois bien. le type qui arrive à la fin trouve un écho en moi en ce moment
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Merci beaucoup, ça me fait vraiment plaisir que ça vous plaise
Non, je ne connaissais pas cette vidéo mais elle est vraiment belle, merci nicole
Un beau retour en écriture Jade! Nicole t'a donné les meilleurs conseils. Au plaisir!
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Merci
le silence n'est pas un repos
parce que vivre de s'aimer
c'est apprendre à révolutionner
nos démences de croire
que nous serons des rois
assis sur nos trophées
j'en ferrais toujours trop
parce que fuir le temps
c'est super dur en vrai
et je dois pas perdre
cette course là , moi dans toi
j'ai vu quoi?
le départ.
pas simple de s'aimer
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Peut-être prendre de la distance par rapport aux critères supposés nous rendre "aimables", s'appuyer sur les qualités que nous avons forcément pour cheminer humblement vers une acceptation de soi.
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