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Adieu parcours du combattant , la guerre est devenue un jeu d'enfant
les morts ne sont pas dans un manteau blanc, non,
ils sont nués, comme la vérole un jour de plongé, entre les cuisses d'un plaisir tarifé.
Et les champs de bataille sont des décors de ciné.
Alors ils s'en donnent à coeur joie, pillent volent, violent, et tuent avec la bénédiction du virtuel. Dans cette escalade, la pitié, le respect paient les pots cassés.
L’adrénaline a remplacé le bromure, et chaque conquête fait bander l'accro des manettes.
Bien au chaud le guerrier moderne n'a de comptes a rendre a aucun chef étoilé, juste aux scores des autres, les ennemis, invisibles, super protégés, bâfrant du pop corn par poignée.
Le no man's land s'arrête derrière la porte d'entrée, et la peur rape sur des sons cadencés.
Il n'y a plus que la téloche pour diffuser de vraies scènes de guerre, avec du vrai sang, et de vraies souffrances. Mais vite apparais la prochaine pub qui va tout révolutionner, et le nouveau Mac do devient la cible a avalé.
Dans la course au toujours, plus de morts, plus de territoires, plus de dominations, des cerveaux phosphorent sans relâche, c'est plus qu'une question de vie ou de morts, c'est la survie de l'entreprise, les emplois, etc. Alors ils n'hésitent pas, et s'il faut capter les jeunes cervelles de l'année, pas de problèmes, le défi est à leur portée, avec la prime qui fait la rime.
Quant aux vieux cons , vieux croûtons, qu'ils ne viennent pas nous saouler. Ces anciens blousons noirs, toujours prêts pour la baston, dont la bière est religion. Supporters assidus de clampins courant après un ballon, fachos devant l'invasion d'étrangers.
quelle caricature , quelle absence de clairvoyance, ce texte est à chier
le jeu, rien que le jeu game over
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J'avais écrit ça, une fois:
Fini le temps des supers héros
Et des sortilèges à gogo.
On a trous les crocs
Et l'moral à zéro.
Fini le temps des supers héros
Et des sortilèges à gogo.
Sors du bistrot
Et écoute mon flow.
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c'est pas mal frérot
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j'aime beaucoup
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