Forum Grand Corps Malade et slam

Mal rasé, l'air fatigué, pas coiffé...
Matinée plus que compliquée.
Une boisson caféinée, j'enfile mon blouson et on part taffer.

La fatigue de la veille se fait sentir,
je retrouve les fonds de bouteilles et ce pourquoi j'ai fais le pitre.

La même soirée,
probleme destructuré.

Une semaine plôtot dure est passée,
comme un clodo on passe à la biture alcoolisée.

Trois étapes, comme à chaque fois on se comporte comme un animal.
La rigolade, l'isolement et la colere debarque.
La boisson me rend minable, tranquilement j'oublie ce moment amere jusqu'à ce que ça me rende patraque.

Comme un stréotype je descends les verres pour oublier,
je suis pourtant pas le prototype qui ments sur ses calvaires et ce qui me fait pleurer.

On parle de franchise quand on est sous l'emprise de cette substance,
une certaine liberté et anthyse s'installe quand on danse.

On oublie et on recommence comme si l'on y prennait gout,
je vomis, ralentis la cadence et ressens un degout.

Le jour d'après n'est pas très simple à gérer,
j'envoie le bonjour à celui qui m'a employé jusqu'à ce que je puisse ingurgiter.

Apres étre redevenu sobre,
je ressens le besoin de finir le cul de cette bouteille qui se dérobe.

Pour ne plus voir ce monde abject,
qui parait immonde sans etre vulgaire.

Ça reste un point de vue,
ne m'en voulez pas si j'ai trop bu.

J'aime dedramatiser les choses quand mon verre se pose.
Je m'enterre sous mes psychoses.

Mon meilleur ami s'appelle whisky,
ma frayeur s'est installée depuis que t'es parti.

Certes je dedramatise,
ta perte est ma entise.

Donc pour couvrir ce mal etre ou pardon cette attitude nièse dirais-je.

Je m'isole et reflechis à diverses perceptives,
j'aime pas l'alcool ni mon petit whisky mais ca me sert de pretexte à signe indicatif.

Je suis loin d'etre alcoolique,
je suis loin de souffrir d'insomnie.

D'ailleurs, oui toi là, je ne dors plus ou pas.
J'ai besoin d'un soutien, ou d'un verre de vodka additionné d'une touche de mon chagrin.