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On me demande souvent ce qu’est le slam ?
Alors je fais essayer de montrer ce que je pense moi du slam
En Angleterre, quand la porte claque, c’est du slam
A Chicago, c’est l’âme des poètes de la rue, qui parle, qui Slam
Alors le Slam, n’a pas besoin de musique, il est musique
Le slam, n’a pas besoin d’être une arme, il est déjà une victoire
Le slam, n’est ni un art, ni intelligent, il est juste un moment
Le slam, juste parle, de nous autres perché dans les nuages
Mais moi, messieurs, dames, j’aime bien la poésie d’un autre âge
J’aime les notes qui perlent entre deux silences.
J’aime écrire le paysage, l’époque, peindre mon idéal
En imaginant que je suis perdu dans l’immensité.
Un présent, pressé déjà que le futur se compose au passé
Pour être le nez avant les autres sur la ligne d’arrivée.
C’est une bataille, sans médaille, une lutte, sans perdant
C’est un mot dit avec de la pate à modeler, qui démode la moche mode
J’aime les Audes, et les Aubes funestes, j’aime la guerre épique
De gladiateurs tissés comme des histoires de super héros de l’amérique.
J’ai passé une nuit… difficile, assez longue je crois.
Je suis un Inuit… différent, assez loin je crois, aussi…
Dans ma peau, dans mon habit au hublot, je regarde le froid
Qui tourbillonne comme les mots sifflent dans mon ventre, aussi…
Alors je dois être une étrange image dans le bruit des fous.
Comme celle qu’on trouve au hasard d’un album, aussi.
Tout ce dont je suis fier, par ici, c’est tout ces bouts de rien
Juste comme ça… poser dans l’air du temps, pour faire du bien.
Oui ! Aussi.
C’est drôle, non ?
Drôle… alors…
J’écris dans l’urgence, mon cœur par la main
Je lui apprends à devenir
Grand. Grand. Grand olivier…
Faut croire que j’oublie tout difficilement.
Parce que les détails sont les plus importants
Dans les moments où tu écris ton passage dans le temps.
Nous prenons les nuages souvent pour les bergers des larmes
Mais en vérité la tempête m’apaise.
Parce que je suis loin de mes naufrages
Parce que je suis assis sur le bout d’une plage
Parce que le silence, seul, est l’alarme.
C’est drôle, non ?
Drôle… de petit bonhomme."
Pourriez vous me dire si ça vous semble sympa à dire sur le Slam ( sans casser une ambiance)
je parle le 7 mars. Au guilvinec, Thanalie, nouga, si vous avez moyen envoyé moi un Mp
Pour je vous en dise plus.
t'as resumé l'essentiel du slam et de états d'âme,
je ne sais si je fais du slam, je sais seulement que j'écris des mots qui font du bien a mon corps mon esprit et mon âme
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J'aime bien.
N'aies pas peur de plomber l'ambiance.
Dans une soirée, on peut passer du rire aux larmes sans souci.
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"Le slam, n’a pas besoin d’être une arme, il est déjà une victoire
Tout ce dont je suis fier, par ici, c’est tout ces bouts de rien
Juste comme ça… poser dans l’air du temps, pour faire du bien.
J’écris dans l’urgence, mon cœur par la main
Je lui apprends à devenir
Grand. Grand. Grand olivier…"
je ne vois pas comment ça pourrait plomber l'ambiance!!
J'aime beaucoup
As tu trouvé une scene sur Paris?
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"Tout ce dont je suis fier, par ici, c’est tout ces bouts de rien
Juste comme ça… poser dans l’air du temps, pour faire du bien."
J'aime, pourquoi tu ne t'enregistre pas pour voir ce que ça donne ?
Enfin pour qu'on voit ! ^^
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Tout comme Nicole et Croc, j'aime bien les vers que vous mentionnez.. mais pas que...
Nouga, comme d'hab, t'as tout bien résumé...
Seul petit bémol... Les " aussi ""
Comme le dit Croc, essaie de l'enregistrer... On... verra..
De très très z'affectueux poutoux z'à vous tous et aux vôtres de Thanalie la solitaire brestoise
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Plomber l'ambiance ? Avec ce texte qui vient tout droit de tes tripes ? Comme dit nicole, non, ça peut pas casser l'ambiance ! Après, c'est une question d'interprétation
Qu'est-ce qui se passe le 7 mars ?
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super texte!
on ne se lasse pas d'écrire et de lire le slam
"Le slam, n’a pas besoin d’être une arme, il est déjà une victoire
Le slam, juste parle, de nous autres perché dans les nuages
J’aime les notes qui perlent entre deux silences.
Tout ce dont je suis fier, par ici, c’est tout ces bouts de rien
Juste comme ça… poser dans l’air du temps, pour faire du bien.
J’écris dans l’urgence, mon cœur par la main
Parce que je suis loin de mes naufrages
Parce que je suis assis sur le bout d’une plage"
Dernière modification par écriturienne (11-02-2014 14:57:32)
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