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Gomme arabique, bic black, papier fin.
Ok C Bon, fumer me tue et briser mes rêves
Est devenu mon passe-temps, sur ma chaise.
Le désert dans ma tête me pèse
Comme une maladie incurable
Les baffles tombent de Queensbridge
Canette sur canette je tue la douleur
Le vent froid, apporte sa part de malheur.
Les volets fermés, je ne fais plus rien
Je regarde l’écran comme un putain de chien.
La plume martèle des mots comme des clous rouillés.
Je n’ai rien à faire de ma vie et du dédain pour mon ombre.
Sur ma paillasse ; Le manque crève comme un dog.
Je ne démarche plus le « Pôle », je joue à la perfection mon rôle.
Sur mes oreilles, un casque Marshall nacré, les orteils blessés, j’écris ici au …
Je sais que l’enfer m’attend au tournant, avec un coup de pute.
Donc je m’entraîne comme hurricane à jeter des uppercuts.
Petit, un fruit dans la main, je voulais tout. Là j’ai un marteau de Moudjahidine.
Crime dans ma tétine, j’ai grandis devant les grandes claques de « Goku. »
Mon cadeau à la crise de la société, un gros « Fuck », c’est tout.
Le découragement de mon époque devant mon attitude est une évidence :
Ils n’ont rien prévu pour mes études ; Mes mots m’arment face au silence.
Linge sale sur le dos, je sors de ma chambre, pour le Futur,
Mais c’est juste le même jour qu’hier, pas d’avenir et rien de bon à voir.
Enragé, le regard vide, je le démonte s’il me saoule. Je n’ai pas de loupe pour les détails.
Alors qu’il ne vienne pas, celui-là , me parler des belles choses.
En gras c’est la merde, qui nous inonde
Et le monde vit une misère grandissante.
Tu regardes l’horizon assis sur le bord d’un banc
Parfois là , tu te demandes pourquoi seuls sont les oiseaux.
Et tu rêves aussi, bien qu’assis de partir vers le haut.
Nous sommes des enfants foudroyés
Nous sommes des produits remplis d’âme.
Nous sommes eau, terre et flamme.
Nous sommes un rire, un soupire, une larme.
Tu redemandes un peu de cette part de tarte salée
C’est un instant heureux qui t’emporte mon ami
Mais tu sais que tu as la chance de ce genre de vie.
Alors tu savoures mieux encore ton repas.
C’est comme toujours le blues qui t’arrête de courir.
Nous sommes des enfants, certes, mais conscients.
Chaque morceau de viande sanglante est une blessure
Dans ce vivier qui nous sert d’empire et de futur.
Nous irons démarcher le soleil et prendre la lumière.
C’est notre rêve de gosse, je n’oublierai jamais, mes prières.
Tu peux prendre la tangente et croire qu’ils sont la justice.
Mais je veux moi, qu’ils écoutent notre sagesse populaire.
Notre marche est celle du peuple en progression.
Je me demande souvent, sur le banc pourquoi tu es seul.
Pourquoi tu es si ressemblant à ma propre errance.
J’ai souvent pris le feu et la colère pour une chose bonne.
Parce que les mots doux, n’apaisent pas vraiment.
Il calme comme un repas frugal, il donne de l’air.
Mais colère et douceur ne sont pas la réponse à mon mal de vivre.
Nous marchons et marchandons nos rêves avec le magicien.
Mais le magicien dore le ciel et attend aussi, assis, nos lumières.
Alors nous rêvons de prendre des ailes de cire et de partir par le haut.
Mais la lumière est à l’intérieure une minute de joie intense.
Ces mots sont ceux que j’ai pour te distraire de ta peine houleuse.
Donne moi un peu de la tienne que je revienne te voir demain.
Un petit peu déprimant mais c'est bien écrit et l"orale gère bien !
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Moonz, je ne commente pas beaucoup tes textes car ils un peu trop " noirs " pour moi
Ceci dit , tu écrits très bien et à l'écoute ton oral est parfait !
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A l'oral il y a des phases proches du rap, et je pense que tu devrais le séquencer, car d'une traite c'est chaud pour te suivre !
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je promets que j'essaye d'écrire positif, parfois, mais ça me ratrape, comme de la glue.
Merci de tout ces com', je m'applique à devenir heureux!
attention a la glue ami, c'est pire que le mazout qui pollue les goélands
OCB c'est ce que je prenais comme papier avec rizla
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MoonZ a écrit:
Nous sommes des produits remplis d’âme.
Nous sommes eau, terre et flamme.
Nous sommes un rire, un soupire, une larme.
Tu redemandes un peu de cette part de tarte salée
C’est un instant heureux qui t’emporte mon ami
j'adore cela.
et moi je suis incurable a tes slams, qui me parlent tant
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