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après une découverte de "Exercices de style" de Raymond Queneau, j'ai eu envie de m'y essayer.
Je commence avec l'homéotéleute: figure de style qui consiste en la répétition d'une ou de plusieurs syllabes finales homophones, soit de mots, de vers ou de phrase.
le refrain de noël
C'est le refrain
De noël qui va bon train
Les lutins travaillent dans leur coin
Un village lointain
Un pôle nord incertain
Un antre qui détient
Toutes les lettres des gamins
Leurs listes écrites avec soin et entrain
Avec parfois un dessin, souvent un sapin
Ou un père-noël plein de cadeaux à la main.
Un clin d’œil pour ce magicien
A l'unique dessein
De faire tellement de chemin
Pour faire tellement de bien
Chaque année jamais moins
Comme un martien
Dans une dimension où l’argent n’est rien
Dans laquelle offrir n’a pas de frein
Et penser aux siens
Le seul destin qu'il entretient.
En l’attendant on fait un fin festin
Et pendant deux jours on n’aura plus faim
Puis les rêves font aussi leur chemin
Quand la veilleuse s’éteint
« Demain…
Après une nuit sans fin…
Je serai au pied du sapin…
A distribuer les biens...
Les tiens, les miens…
Oula ! Mais il y en a combien ?!!! »
Enfin la nuit prend fin
C’est le petit matin
La porte d’entrée claque sans témoin
Où bien dans la cheminée il y a un sacré foin !
Le chien aboie et prévient
Néanmoins personne ne dis rien
Mais tout le monde vient, courent vers le même point
Les épines tombent, les enfants analysent le terrain
Tout le monde s’étreint et profite des siens.
Ce matin chacun aura droit à son câlin...
Dernière modification par écriturienne (12-12-2013 20:50:28)
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Et voyez-vous le calligramme que j'ai essayé de travailler avant de poster?
Dernière modification par écriturienne (10-12-2013 20:07:46)
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j'attend le câlin
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oulipote?
je ne sais pas si tu avais vu cette discussion http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … hp?id=5679
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j'aime bien les contraintes quand je les maitrises
voila mon texte
homéotéleute
Une syllabe qui se prolonge
devient un pieux mensonge,
bien vite effacée par l'éponge,
que l'on oublie dans un songe.
Le jour pointait et l'aurore,
laissaient entrevoir les boutons d'or.
Théodore en conquistador,
se sentait irrésistible, cador,
puis la bombe explosa, dehors.
Midi sonna avec les cloches,
il ne fallait pas rater le coche.
Quand surgit au loin Gavroche,
qui sans rien dans les poches,
tentait vers nous une approche.
L’après-midi se traînait en longueur.
Restaient les éternels voyeurs,
plus certains qui parlent des heures.
Atmosphère propre aux glandeurs,
seul un travailleur imaginait l'ailleurs.
Du soir qui enveloppa le village,
personne ne causa, et le verbiage
s'endormit, comme les enfantillages.
Le froid avait pris place, nul déshabillage,
les corps fatigués n'avaient plus d'âge.
La nuit propice aux cauchemars
mit en transes jeunes et vieillards.
Même les rêves dans cet épais brouillard,
s'éclipsaient comme des trouillards.
Le temps avait fait son œuvre, largué les amarres.
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merci pour cette belle journée de poésie nouga
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j'ai rien compris..... je relierai ça (et la règle) à tête reposée...
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