Forum Grand Corps Malade et slam

Soundcloud refait

Dans les ombres et au soleil, braille l’encre grisée, triste
Piste son lâche la bête de somme sans sommeil.
Frappe à l’estomac, l’automatique dans la veste de l’autre
Salam et pis nique tout, Tours et Ensembles
Résidence au nom poétique sur plaque de cuivre
Résistant au nom des potes mec, sur vinyle, survivre
C’est la limite. Tout ce qu’on a dans la zone
Jamais zen, on slalome entre les Kéken et le Coma social
Dès demain quoi ! C’est où je ne sais pas, mais j’irais
Tête haute, torche dans le torse, comme un fakir dans les braises
Je baise le système, Tu veux que je te dise
La vérité c’est que l’enfer c’est le bordel
Trop de monde aux portes d’Hadès
Chien de la merde, appelle moi cerbère
Frère de berbère, ici pas de silence
Juste de la semoule dans le crâne
Je me démène avec un mal dans l’âme
Fils sur un fil, folle époque, je tape dans pile
Toujours dans la mire, je tire sur la police,
Qui me vois dix piges dans un HP comme un congelé.
Cinglé, sanglé je m’évade de cette putain de réalité

Le temps me saoule, je me fais tellement chier, ici,
Assis entre deux chaises. Quand je pense que le monde n’attend qu’une étincelle,
Putain on se prend pour les maîtres d’un monde qui nous échappe.
Qu’ils aillent tous se faire voir, thérapie de la mort
Pour les connards dans leurs petites vies faciles.

J’en aie ma claque de ces conneries, intégration, communautarisme,
Politique et fascisme de velours, le monde m’emmerde
Et comme je suis enfant de dieu, je vous emmerde aussi.
Quoi sale pute tu crois me sauver avec un claquement doigt
Je ne crois pas moi, que la facilité m’a retenu dans sa classe
Kleenex je te lâche sur l’axe d’un barillet dans ma chambre
Dans la tête je n’ai pas une araignée, mais une balle
Je me donne dès que le jour se lève, et dès la nuit
Je saigne encore sur le pansement et je te crache du sang,
Comme du poison. Moi je sais pas tant de chose, sans étude, et sale attitude.
Je regarde le monde dans le reflet de mon spliff
Et quoi hein ! qu’est-ce qui nous pousse ce matin, franchement
Sinon le biz et le bédo en vrai, les putes sont en bleus
Car ils savent qu’y a que ça pour tenir aujourd’hui.
Je suis juste dans ça là qui nous pèse et nous crève à l’etouffée
Une outre pleine de sable qui s’écoule par un trou d’épingle.
Quelques graine d’âme dans un champs d’étoile sans raison.
Putain si nous sommes né pour brûler ?
Je suis dans la fournaise et je crame mes question.
Ma têt ebouillonne tout le monde se fout des autres
Et je perds ma face dans un délire, obligé de laisser une trace
Qu’il savent que j’existe dans ce putain marécage de la mort

Le temps me saoule, je me fais tellement chier, ici,
Assis entre deux chaises. Quand je pense que le monde n’attend qu’une étincelle,
Putain on se prend pour les maîtres d’un monde qui nous échappe.
Qu’ils aillent tous se faire voir, thérapie de la mort
Pour les connards dans leurs petites vies faciles.

Demain tu veux que je dise, je l’accueille bras ouverts
Tellement souffert, je pourrais dire à mot couverts
Mais je trace ma route rien à battre du coronaire
Au pire ça sera un sac de viande bourrée de nerf.
Container en approche, perdu en mer
A l’intérieur des kilos d’encre et ce stylo
Faut croire que c’est fait pour moi.
Pas de poudre dans mon trip, juste l’écrit
Je traine sur le son, comme un diamant sur sillon
Putain ! Je ne fermerais pas ma gueule pour le million
Pilot plié, je pilote en aveugle, à la lumière du pilon
Je pilonne les touches Blanche et noire, départ en pole
Je parle plus à L’ANPE, je passe plus, je joue mon rôle
Fumeur de spliff, je t’explique moi que j’ai que le Sol
Pour colle, je décolle sinon, tête baissée je traîne sur le bitume
Je ne rime pas, je Viole l’instru, martèle dans ma tête l’enclume
Je cogne fort mec, et biz comme l’abeille, et j’allume le MIC
Vision paranoïaque des capteurs thermiques, deux doigts dans ta chatte
Vie de goudron, drame et trame de vie, sous comprimés, je capte
Le matin les médias, calcule les % du MP3, prend une feuille et j’gratte
L’attaque est la meilleure défense selon les cracheurs de flamme
Je décompresse et fume un reste, je deviens tout feu au son du tam-tam
Vodou couvert de sang d’encre, c’est mon délire, je RAP/SLAM
C’est à 5 minutes l’heure du crime, je rime et je crame mon crâne
Que tout ces bâtard se fasse tuer je m’en bats les couilles, ouais je crane
Je crie, crache, cash et si t’aime pas c’est que tu piges pas, c’est tout
Ma merde me donne la nausée et je dois disparaitre d’ici

Le temps me saoule, je me fais tellement chier, ici,
Assis entre deux chaises. Quand je pense que le monde n’attend qu’une étincelle,
Putain on se prend pour les maîtres d’un monde qui nous échappe.
Qu’ils aillent tous se faire voir, thérapie de la mort
Pour les connards dans leurs petites vies faciles.

Dernière modification par MoonZ (15-11-2013 08:29:13)