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Et si nous disions que nous sommes l’Humanité
Sans manitou. Simplement nous sous l’immensité
C’est un jour étrange dans un monde ailleurs
Une femme s’approche en tailleur
La rue est jaune, dorée de lumière.
La plage s’étire au seuil de la baie étincelante.
Elle a un petit air roux et la démarche dansante
Comme happée par la marée montante
Elle est mondaine ou elle se donne en spectacle
Elle ne doit pas avoir 30 ans, elle fait si sérieuse
Curieux, j’ose décrire ses hanches en souriant
Je ne suis qu’un gosse lubrique au cerf-volant
Ou peut-être juste, un spectateur de plus.
Les nuages vagabondent si vite, Ã te filer le vertige.
On boit tranquille une liqueur des dieux.
Elle me hante cette femme anonyme qui s’éloigne
Je me souviens encore de son parfum
Quand elle a posé un regard sur nous dans le sable
Il était fêlé, comme un roc où glisse l’eau claire
Ces yeux, je les aie déjà croisés, ou je rêve d’elle souvent.
J’imagine cette femme assise au troquet, pas loin
Son thé est trop chaud, sa peau est si froide
Elle se réchauffe les mains, doucement et prend son temps
Mange délicatement le gâteau sucré sur la soucoupe.
Elle regarde impassible la vie, la rue, naître et mourir
Aux heures du Zénith. Je me fais sourie sur la plage
Je picore un peu de ceci de cela, quelques nuances
Comme elle douce l’existence.
Le Moonz Nouveau est arrivé
Fort en...tanin...et en ...calins...
De très très z'affectueux poutoux z'à toi et aux tiens de Thanalie qui va retrouver
son.... climat... brestois
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content que ça plaise
pas compris comme d'hab..
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eh bien moi , j'aime cette femme qui passe impassible en laissant des impatiences, et la lumière du jour sur ses cheveux
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+1 je le trouve très apaisant ce texte,bravo
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