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Soundcloud = Dj Krush et OG.
Il arrive un point dans la vie, comme un carrefour dans la ville.
Là il faut choisir, devenir une direction dans l’existence…
Mais je pense à ce type au coin de la rue, qu’attend
Et qui se pose des questions sur le prix des oranges,
de quoi est faite sa vie, et à quoi il aspire,
Je me dis qu’il peut donner et prendre et qu’il est là paisible
Comme une minuterie décalée avec la machine du temps qui passe au carrefour.
Je me dis en souriant qu’il serait poète ou mon miroir, qu’il me ressemble.
J’écoute la terre respirer, comme si elle était tourmentée
Ou ce n’est peut-être que mon esprit mouvementé.
Pourquoi vous mentez ? Vous dites ressentir de la peine
De la douleur, vous dites être triste pour notre planète
Mais rien n’est fait, jamais, vous prétendez être honnêtes
Combien de temps ? Jusqu’à quel point de non retour
Jouerez-vous le rôle de la pierre polie sans amour ;
Parce qu’il arrivera le jour, de faire un choix crucial.
Je me demande qui peut être intègre sans faille
Je me demande combien se cache pour se faire mal.
C’est comme le plaisir de se scarifier, ou prendre des drogues
C’est juste un jeu avec la mort, et se détacher de son homologue
La pâleur de ma peau est tel un linceul d’hiver sur mon âme.
Elle dort d’un sommeil profond, je suis comme un fantôme,
J’arpente la terre la nuit, ombre parmi, les lumières du dôme
Le vent souffle, la pluie tombe, mais rien ne m’atteint vraiment
Sinon, les cris terribles de la terre-mère dans le chant des éléments
Je me donne la volonté de rendre ce qui est là , vrai.
Je me fous de connaître l’absolution ou la belle, la révélation
Je flâne et les arbres sont des maîtres dans mon vague à l’âme
Je vais, je reviens d’une brûlure et je deviens l’eau chaotique d’un mouvement.
De pas en arrière à retour sur l’essence même des choses qui nous délassent
De l’ennui et de la rupture, je me donne dans un théâtre fantasmagorique
Où le chant des sirènes je te le murmure, rien à foutre d’être un héros.
Le monde ne pas voulu, alors je ne cherche pas la raison, comme Ulysse
Je me connais quand j’ai bu et que les danses de la folie m’envoute
Je me laisse facilement enchanté par la hanche habile.
Putain de monde, et nous qui regardons ce construire les monstruosités futures.
J’ai peur moi, d’y perdre la poésie du sanglot pour le tonnerre de la guerre.
Voilà venir la nuit nimbé de lumière bleue lunaire et je me donne en spectacle.
Dernière modification par MoonZ (28-10-2013 17:51:41)
Une question: pourquoi ce titre?
sinon, j'adore tes images comme toujours
tiens, j'ai un cadeau qui a enchanté mon apres midi http://videos.lexpress.fr/culture/musiq … 94801.html
Hors ligne
les dardanelles c'est une bataille navale je crois c'est un nom de rue où je vis.
Sinon c'est magnifique du grand corps malade!