Forum Grand Corps Malade et slam

Au créateur,

La vie ici s'est abaissée
je ne vous deale pas de ce nombre d'idéaux abandonnés
croyez-moi, j'suis toujours abasourdie, abattue
je n'ai qu'un seul chagrin celui d'abdiquer
quand je vois tous ces gestes aberrants
gagner nos gestes du quotidien.
Ceux qui souillent nos p'tit coins perdus, je les abhorre
car nos principes ils déshonorent.
croyez-moi, seigneur, seignor, je n'ai pas tort
le tort aux tortionnaires tortueux torturant toute torve
dominant dommages et décadences abominants
dévoyer notre soudaine vision tare.
Voilà pourquoi aujourd'hui
je reprends le risque du rite de l'écriture risible
posée ici sur une terre rudimentaire rugueuse et rustique
à chercher rimes à pointer
dans l'infime but exquis de vous apostropher,
vous grandeur tant respectée.
Les bois butés sur des bien-fondés bâtis
bienfait de la bienséance bornée
d'entreprises entraînantes d'envergure épaisse
servent ainsi à meubler et chauffer meurtriers et aisés.
Un point positif, tout de même j'avoue,
celui d'appauvrir toute classe, et d'nous cloître dans l'impasse.
Mais passons! Après tout il ne s'agit ici que d'notre survie!
Ainsi toujours posée ici, sur cette terre rudimentaire, rugueuse et rustique
je remarque sur l'autre rive que la ronde roche
qui il y a peu servait encore de siège à la Romantique
avait rondement rompu, dû probablement,
aux flots de ritournelles de notre Rousse Maudite.
Voilà donc pourquoi, seigneur, seignor,
je vous demande à qui est le tord!
Je comprends bien que vous nous ayez laissés à notre triste sort
mais plutôt que de mort, de Paradis et d'enfer,
si d'écologie, de nature et de survie
dans les prêches ils étaient question, nous serions à coup sûr
de bien meilleurs pêcheurs dans la vie.